Endzone 2 – Le futur dans les poubelles…

Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PC
Genre : Builder / Simulation
Prix conseillé : 24,99€
Date de sortie : 26 août 2024
Studio / Editeur : Gentlymad Studios / Assemble Entertainment
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !

Il y a des jeux qui nous offrent un spectacle du futur très pittoresque, parfois ultra technologique, et souvent bien pourri. Ici, nous avons une suite au très bon Endzone qui nous montre que parfois, le futur, c'est pas tout rose, et que puiser dans nos poubelles, c'est parfois la clé de la survie... Voici un aperçu pro recyclage !

Histoire

On va pas lambiner ici, c'est simple : l'humanité s'est faite atomisée par une catastrophe nucléaire et on va se retrouver avec quelques péons qui vont se regrouper pour fonder une nouvelle civilisation en partant des ruines de l'ancien monde. C'est comme le camping, en moins drôle, et en plus critique, les radiations en plus. Les animaux sont en options, et en barquette.

Ambiance & graphismes

Graphiquement, le jeu nous envoie du lourd et montre un monde bien crasseux, avec une vraie identité et une profonde misère. Ce n'est pas très diversifié, on est d'accord, globalement, y a de la verdure, des mini villes complètement détruite et peu de traces de vie. Au niveau sonore, bien que ce soit un peu oubliable, ça reste correct et perso j'aime bien sur le long terme que ce ne soit pas omniprésent.

Le boulot est fait, et c'est tout ce qu'on demande, même si j'aurais aimé un peu plus de diversité dans les décors au final.

Gameplay

On commence par un tutoriel qui nous montre déjà comment débuter une partie proprement et croyez moi, il sera vraiment très long et bien complet. Bien évidemment, on peut se lancer dans l'aventure, mais sans les bases, ça peut être compliqué, surtout pour ce genre de jeu. On nous montre les expéditions qui consistent à piller un bâtiment de ses ressources en se servant des outils à sa disposition (j'y reviendrai plus tard) et des moyens du bord. On nous explique comment survivre entre les ressources qui vont devenir compliquées à terme et les pluies radioactives et autres joyeusetés qui vont être plus qu'un simple élément de gameplay.

Parce que des chose à faire, il va y en avoir, et pas qu'un peu. Que ce soit trouver un steak ou des patates pour ce soir, un peu d'eau pour faire passer le tout ou bien essayer de trouver un masque et des gants pour éviter la radioactivité du jour... mais tout problème possède une solution : on peut soit équiper la population avec de l'équipement, soit équiper le cimetière avec votre population. Et vu qu'on peut également transporter des morts avec le bus... je pense même qu'il y a moyen d'en laisser dans des ruines.

La marche à suivre est assez simple, mais va demander énormément d'étapes. Pour faire des objets, il faudra récolter, les stocker, les transformer et les finaliser avec, chaque fois, un bâtiment dédié qui sera plus efficace si ces bâtisses sont à proximité les unes des autres. Cela va demander une certaine intelligence de jeu pour tout agencer de manière propre et efficace, pour aussi tout relier par des routes et pas faire comme moi un bordel sans nom qui est complétement anarchique et ridicule. D'ailleurs, il manque peut-être un peu de toxicité pour les tentes à côté de mon four à charbon. Promis, pour ma prochaine partie, ça va être rangé au pixel près.

Mais le plus beau, c'est la difficulté du titre qui va demander une vraie gestion des ressources avec, à terme, plusieurs colonies qui vont se partager des ressources via des routes de transports. Pendant que vos explorateurs pillent les ruines pour trouver de précieux trésors et des équipements rapidement, et bien entendu des connaissances. Ces connaissances vont vous débloquer des points à investir dans un petit arbre de talent qui va permettre d'améliorer vos chances de survie et vos bâtiments. Pour cela, il suffira de faire quelques expéditions.

Les expéditions sont d'ailleurs quelque chose que j'apprécie fortement. On y retrouve un piti personnage en tenue Hazmat qui va fouiller une zone précise (on verra un talkie walkie au dessus de notre bus quand ce sera dispo) en utilisant des interactions précises en fonction des outils disponibles. Par exemple, une échelle pour monter, un générateur pour les systèmes électriques, les crochets pour les serrures... je trouve que cela change un peu des moments de construction pure et donne des petits moments d'air frais. D'ailleurs, à la fin, il ne faut pas oublier de récupérer les ressources. Il est à noter aussi que, par moments, il faudra faire attention aux conditions climatiques, la sècheresse qui vous vide un lac et vous prive de ressource, faudra faire du stock !

Il faudrait noter enfin qu'on peut avoir plusieurs véhicules disposant du plus ou moins de place, comme un buggie et un bus (au point ou j'en suis). Cela permet un transport de matériel, mais également de personnes qui demanderont de l'eau dans votre bus sous peine de trépasser pendant le voyage... ce qui ne va pas aider nos affaires. L'expansion des colonies et la multiplication de ces dernières vont être un challenge car, même avec la meilleure volonté du monde, réussir à gérer TOUTES les colonies, les radiations, les maladies, le bien être... c'est un challenge à part entière dans un jeu qui n'est pas tendre avec nous.

Soyons clair, j'ai vraiment apprécié mon expérience, même si j'ai du mal à tout gérer, et même si j'ai tendance à faire des anarchies sans noms. D'ailleurs petit conseil, le jeu ayant encore quelques bugs (plusieurs lors d'expédition), je vous conseille de programmer les sauvegardes automatiques toutes les cinq minutes. histoire d'éviter de perdre trop de choses au cas où.

Points forts	Points faibles
Les très nombreux paramètres à prendre en compte...	...parfois difficiles à gérer
Le challenge demandé	Les bugs
Les expéditions
Le tutoriel long et explicatif

---

Endzone 2 m'a vraiment séduit avec son apocalypse nucléaire qui ne sera que le commencement d'une nouvelle colonie. Le nombre de paramètres à prendre en compte, le challenge et les nouveautés rendent le jeu différent de son grand frère. Les puristes vont sûrement se dire "meh", mais soyons clair, le jeu vaut clairement son pesant de débris.