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Shapez 2 – Des tapis roulants !

Version testée : Steam
Plates-formes disponibles : Steam (PC)
Genre : jeu d'usine
Prix conseillé : 23,99€
Date de sortie : 15/08/2024
Studio / Editeur : tobspr Games / Gamera Games
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !

Quand clamoune a vu passer le communiqué de presse de shapez 2, il me l'a résumé en deux mots : "tapis roulants". J'avoue que ça m'a suffi pour demander une clé et me lancer. Les jeux d'automatisations, comme Satisfactory ou Dyson Sphere Program, restent mon point faible, responsables de bien des heures perdues, et même de nuits blanches !

Ne sachant pas du tout à quoi m'attendre, j'ai donc débuté par le tutoriel. En même temps, c'est un faux choix, il est obligatoire de passer par le niveau "Certificat d'opérateur" avant de débloquer les autres usines.

Contrairement aux titres que je citais en introduction, shapez 2 ne propose pas d'exploration. Les « mines » ne sont pas à découvrir, ce sont des astéroïdes directement accessibles, dispatchés à distance raisonnable d'un énorme trou noir où effectuer ses livraisons.

J'ai mis des guillemets, car elles ne produisent pas du cuivre, du fer, ou ne sais-je quel minerai. Mais des formes. Oui, d'accord, il y avait un indice dans le nom (shape signifiant forme en anglais). Dans ce premier niveau, elles sont au nombre de deux : des carrés gris et des ronds gris (spoiler : ce n'est que le début).

L'objectif est simple : livrer des formes spécifiques, que ce soit pour remplir les objectifs principaux (liés aux paliers de progression dans le niveau) ou secondaires (qui donnent des points de recherche).

Chaque élément se compose en fait de quatre sous-éléments, car la machine de base coupe au milieu. Combinée à celle qui tourne de 90°, la coupe se fait soit à l'horizontale, soit à la verticale. Ils sont appelés en jeu des quadrants.

Ensuite, une autre machine très importante combine des couches et des quadrants. La première expérience du côté empilement, c'est une pyramide, formée de trois couches de carrés. Les tapis roulants s'installent à partir de là sur deux niveaux, un peu après sur trois, obligeant donc à réfléchir de manière verticale.

Mais si ce n'était que ça, ce serait trop simple ! Car, peu à peu, les objectifs demandent de rassembler des petits bouts carrés et des cercles à des endroits spécifiques de la forme, posés sur d'autres, tout ça à découper, et ainsi de suite. Pour simplifier (ou pas), de nouvelles machines se débloquent grâce aux points de recherche. Certaines recyclent, ou récupèrent, les parties découpées. D'autres effectuent des échanges entre les côtés ou encore simplifient les chaines avec une rotation de 180°. Histoire de corser le challenge, la peinture se rajoute : bleu, rouge, vert, jaune, rose... L'usine prend des couleurs, et le cerveau explose !

Enfin, concrètement, peu importe la complexité qui augmente, le concept est là : créer des formes grâce à des éléments de base. C'est ce qui fait la beauté de ce titre, il suffit de jouer cinq minutes pour comprendre, mais ce n'est que le bout de l'iceberg de l'optimisation qui sera nécessaire pour remplir les objectifs, ou des machines bizarres qui seront nécessaires pour arriver au bon résultat.

Libre ensuite de remplir ses quêtes à son rythme, et à son niveau. Même si une popup au début demande à s'engager à ne pas créer d'usines spaghetti, j'ai parfois posé des chaines bien dégueulasses juste parce que c'est plus simple, et au final plus rapide (pour moi).

Au-delà de cette apparente simplicité, les développeurs ont su réfléchir à optimiser chaque élément, à débuter par une belle lisibilité du côté de l'interface. Les menus sont simples et efficaces. L'outil de prévisualisation des formes est super pratique avec une manipulation en 3D du résultat à livrer, et la possibilité d'exploser le modèle pour exposer ses couches. Sans parler du tableau des connaissances qui résume ce qu'il faut savoir, bourré d'astuces.

En jeu, une petite icône résume à côté de chaque machine ou tapis roulant ce qui est créé à cet endroit. Le trou noir indique à chaque passage si la forme livrée correspond à une quête active, ou non. Différents outils accélèrent la création des chaines, avec un lasso, pour supprimer et dupliquer des chaines entières, des effets miroirs et autres. Sinon, un simple clic droit suffit pour supprimer un élément, avec de nombreux raccourcis claviers pour poser rapidement la machine nécessaire, et les convoyeurs se vident d'un bouton en cas de fausse manipulation.

Au-delà du copier/coller à la volée, les plans donnent la possibilité d'enregistrer des modules, un enchainement spécifique de machines et de convoyeurs, de les nommer et de les ajouter dans la barre des raccourcis, pour les réutiliser à l'envie.

Des plateformes peuvent être d'ailleurs déployées hors de la zone centrale pour prendre en charge certaines actions. De quoi rendre plus lisibles les chaines.

Autant dire que tout est fait pour ne pas frustrer et pouvoir se concentrer sur l'optimisation des processus et la création de magnifiques chaines de productions !

Points forts Points faibles
Simple, mais complexe Pas d'exploration
Une interface très bien pensée Attention, très chronophage !
Une grosse rejouabilité

shapez 2 appartient à un des mes genres doudou, et propose une copie ultra propre. Il est évident que les développeurs ont réfléchi et apporté un grand soin à leur jeu. Cela se sent, et c'est un plaisir d'y jouer.

En clair, foncez ! Je vous le conseille, voire je vous l'ordonne. Si vous aimez le genre, vous allez adorer !



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