Yokai – Un jeu de société coopératif
Genre : jeu de société
Prix conseillé : 10€ environ
Studio / Editeur : Bankiiiz Editions
Jeu fourni par l'éditeur, merci à eux !
Yokai est un jeu de société créé par Julien Griffon et illustré par Christine Alcouffe, à retrouver chez Bankiiiz Editions. Il n’est pas forcément courant que les joueurs soient amenés à coopérer, et c’est pourtant ce que propose ce titre où deux à quatre joueurs vont devoir s’entraider pour apaiser les esprits. À noter que les règles sont en français, et en anglais, et que les cartes n’ont aucun texte, ce qui en fait un jeu international par excellence !
La mise en place de la partie s’effectue en plaçant des cartes Yokai sur leurs faces non visibles en quatre colonnes et quatre lignes. Parmi ces cartes, quatre sont rouges (Kitsune), quatre vertes (Kappa), quatre violettes (Rokurokubi) et quatre bleues (Oni).
Bien entendu, hasard de l’aléatoire, les couleurs sont mélangées. Pour remporter la partie, il faudra découvrir où elles se trouvent et les rassembler.
À son tour, chaque joueur peut retourner deux cartes, puis il devra en déplacer une, en gardant en tête l’objectif de rassembler les mêmes couleurs, ou en tout cas de servir ce but car il faudra parfois penser en plusieurs étapes. Il est possible de déplacer n’importe quelle carte, surtout à cause de la contrainte qui interdit de créer des trous. Les cartes doivent rester connectées sur au moins l’un de leurs côtés, et ça ne fonctionne pas si ce ne sont que les coins.
Cela peut paraître simple, mais la communication entre les joueurs n’est possible que par l’intermédiaire d’indices, piochés au fur et à mesure, et en nombre limité. À son tour, un joueur peut décider d’en poser un, ou non, de façon à indiquer ce qui se trouve en-dessous aux autres joueurs. Ce serait trop facile si ces indices étaient évidents, il y en a quelques-uns d’une couleur, mais d’autres portent deux, et même trois couleurs. De plus, l’indice bloque la carte, qui ne peut plus être déplacée, ou retournée. Autant dire qu’il vaut mieux être sûr de ne pas se tromper.
La partie se termine si un joueur le décide, parce qu’il pense que les cartes ont été correctement placées, ou quand le dernier indice est utilisé. Il ne reste alors plus qu’à retourner les cartes pour vérifier si les blocs de couleur sont bien reconstitués et constater sa victoire, ou sa défaite.
Des alternatives existent pour corser les parties avec trois modèles à reconstituer, indiquant la forme que l’ensemble des cartes Yokai doivent prendre à la fin de la partie. Des cartes affinités vont de leur côté définir quelles familles de Yokai doivent être adjacentes. Libre ensuite aux joueurs de créer leurs propres formes, ou de se distribuer plus ou moins d’indices.
Points forts | Points faibles |
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Règles très simples | Basé sur la mémoire |
Jouable en coopération entre les joueurs | Parties très courtes |
Variantes proposées et à inventer |
La compréhension initiale du jeu est relativement simple, et les cartes joliment décorées, même s’il n’y a pas une grande diversité des graphismes avec seulement quatre familles. Le concept du jeu se base sur la mémoire (pour se rappeler où se trouvent quelles cartes) et la logique (pour les déplacements). Il faudra donc bien sûr que vos joueurs en possèdent une bonne dose. Et c’est peut-être ce qui nous a manqué pour nous amuser comme il faut. Les parties sont courtes, peut-être un peu trop, même si j’ai eu l’impression de passer mon temps à ne plus me rappeler ce que j’avais déjà retourné.