Galacticare – L’hôpital de l’espace
Version testée : PC (via le Game Pass)
Plates-formes disponibles : PC (GamePass), Xbox Series X|S, Steam
Genre : Gestion
Prix conseillé : 28,99€
Date de sortie : 23 mai
Studio / Editeur : Brightrock Games / CULT Games
Jeu testé via le Game Pass (merci Xbox !)
Reprenant la formule de Theme Hospital, et de plus récemment de Two Point Hospital, Galacticare embarque dans un jeu de gestion d'hôpital décalé.
Dès le lancement du premier chapitre, le ton est donné avec un humour omniprésent à travers le premier pitch de la PDG de Galacticare :
Je me retrouve catapultée à la tête d'un hôpital, le premier d'une longue série, qu'il va me falloir faire prospérer, pour obtenir le maximum possible d'étoiles, tout en accomplissant les quêtes qui me sont données.
Si vous avez joué aux jeux que j'ai cités en introduction, le chapitre 1 servant de tutoriel ne vous surprendra pas. Globalement, l'organisation est assez similaire, consistant à poser un bureau des admissions et des salles de diagnostics (=médecine générale), d'où les médecins aiguilleront les patients vers des salles dédiées en fonction du diagnostic.
Au fur et à mesure, de nouvelles maladies sont trouvées, avec parfois des salles spécifiques, avec leurs machines toujours plus délirantes les unes que les autres. À noter que les machines ne s'améliorent pas.
J'adore la dernière que j'ai débloquée, la médecine des projectiles, qui consiste en un gros canon laser qui décongèle les pauvres patients congelés par le froid de l'espace (ou tout autre dysfonctionnement frigorifiant). L'onirium est aussi jolie, là où les rêves des patients sont analysés pour soigner les problèmes psychologiques.
La gestion du personnel est simplifiée, seuls les médecins se recrutent. L'accueil est géré par des robots (qui sont attachés aux bureaux à l'achat) et l'entretien par des Médibots (qui s'achètent). En cas d'urgence des Holo-Bots peuvent venir en renfort pour soulager les Médibots débordés. Pas d'infirmières non plus.
Le niveau de personnalisation des salles est plutôt sympa, avec une grande quantité d'objets de tous les types, du tableau au tapis, en passant par différents meubles, des lumières, des fenêtres... Pas de changement de parquet ou de papier peint, mais une gamme de colorisations pour ajuster l'ambiance de son hôpital. Une innovation concerne les améliorations, un robot à déposer dans une salle, de façon à augmenter la quantité d'expérience accumulée ou les gains effectués.
D'autres améliorations concernent les couloirs. J'adore pour ma part le téléporteur, de quoi éviter de longues marches aux équipes comme aux patients. Il y a aussi la substraporte (pour attirer davantage de patients), le piège à nuisible et la balise de propreté.
Là où la liste est impressionnante, c'est celle des maladies, elles sont au nombre de cinquante. Chacune pourra être recherchée, et les résultats partagés d'un hôpital à l'autre, amenant à une impression d'accomplissement. De même, des médecins transverses viennent rejoindre nos équipes de manière partagée. En plus d'être plutôt efficaces, ces spécialistes contribuent à augmenter la réputation pour leur espèce. Car oui, espace oblige, les patients représentent la diversité de la galaxie, et chaque espèce a ses spécificités, autant en ce qui concerne les maladies que les attentes en terme de services hospitaliers.
Ensuite, globalement, il faudra toujours s'assurer de la même chose : décorer de partout, poser des bancs, s'assurer que les files d'attente ne soient pas trop longues (ou construire de nouvelles salles), prioriser les patients bas en vie, recruter assez de médecins, garantir une bonne circulation dans les couloirs, vérifier que les déchets soient évacués...
Ce qui fait la force de Galacticare, c'est son accessibilité. En ayant sacrifié certains aspects, la gestion de l'hôpital est recentrée sur l'essentiel. Mais c'est aussi là où cela me dérange, cela me donne l'impression de ne pas toujours tout contrôler (ou au minimum comprendre ma note). L'univers est truculent, avec un gros travail réalisé sur l'histoire derrière chaque race et des descriptions amusantes. Les graphismes, les voix et la bande sonore ne sont pas en reste, et contribuent à créer une ambiance colorée et flashy, à grand renfort de lasers et de fluo, pour une vision de la SF qui sent bon la pop culture.
Comptez une trentaine de minutes à une heure par chapitre environ, sans difficulté particulière pour atteindre une moyenne acceptable (soit environ trois étoiles). Par contre, si vous visez les cinq, et donc les récompenses maximales, il faudra là par contre chercher à optimiser. Du coup, le jeu s'adresse à une large cible de joueurs, même si clairement ce seront plutôt pour les joueurs occasionnels qui trouveront ici une belle alternative colorée au jeu iconique de Bulfrog !