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Whatnot – Plongée dans l’univers du liveshopping avec Pierre Tettart, PDG France

La semaine dernière, j’ai eu l’occasion de passer une quarantaine de minutes en compagnie de Pierre Tettart, PDG France de Whatnot. J’ai découvert cette plateforme de liveshopping à l’occasion du Gala TCG qui se déroulait sur Paris, et où je n’ai malheureusement pas pu me rendre. À cause de cette occasion manquée, promesse avait été faite de se rattraper en visio-conférence. Et voilà !

Pierre n'est pas un novice dans le monde de la technologie, il a travaillé pour des géants comme Google, YouTube, AirBnb, et Spotify. Sa carrière est marquée par le développement de nouveaux produits dans des structures de grande envergure. Il m’explique être passionné par le lancement d’initiatives avec une dimension internationale (comme les expériences de AirBnb ou les podcasts de Spotify).

Il suit l’aventure de Whatnot depuis deux ans et demi environ, par le biais d’un ancien collègue, mais ce n’est qu’il y a dix mois qu’il a enfin accepté de rejoindre la startup, afin d’accompagner le lancement français.

Fondée en 2019 aux États-Unis, Whatnot est rapidement devenue une plateforme incontournable de liveshopping communautaire outre-Atlantique. Tout a commencé avec les Funko Pops et les cartes Pokémon avant de s'étendre à d'autres TCG et des cartes de sport.

Aujourd'hui, Whatnot permet de réunir les passionnés pour acheter leurs produits préférés en direct, et ça dans une centaine de catégories, dont certaines très éloignées de la cible initiale (mode, sac à main…) et d’autres moins (figurines, jeux vintage…).

Ces 18 derniers mois ont été marqués par l’extension à l’internationale, en premier le Royaume-Uni, puis la France, et enfin l’Allemagne. Possédant 500 employés, une trentaine est dédiée à ce développement, répartie entre les bureaux de Londres, les ingénieurs basés à Dublin et le petit bureau d’Allemagne.

La masse salariale me paraît impressionnante, une grande part étant formée de développeurs et d’ingénieurs. Le travail s’organise autour de deux angles principaux : stabilité et expérience utilisateur. Le rythme des mises à jour est infernal, avec des nouveautés hebdomadaires. Et côté stabilité, un site permet de vérifier que le contrat est tenu : https://status.whatnot.com/

La France a été le premier marché non anglophone, amenant donc à traduire l'application et le site. Cela impacte aussi les produits, les joueurs français ne vont pas être intéressés par des cartes de TCG en anglais, il faudra leur proposer du stock français, voire japonais. Sans oublier que les vendeurs doivent animer leurs ventes en français pour éviter la barrière de la langue. Nous ne sommes pas connus pour être à l’aise en langue étrangère, et il semblerait que les choses ne s’améliorent pas ! Il fallait enfin aussi identifier quelles catégories plairaient, il semblerait que chaque pays a ses petites habitudes d’achat.

Trouver des vendeurs n’est pas toujours évident, surtout que Whatnot est très précautionneux sur ses choix. Impossible de s’inscrire et de vendre dans la foulée. Devenir vendeur passe par un processus de validation, durant lequel est vérifiée l’authenticité des produits. Ce stock officiel doit être suffisant pour répondre à la demande. Cela permet à Whatnot de garantir les ventes et d’offrir un remboursement immédiat en cas de souci.

Sans oublier l’aspect fondamental de liveshopping qui peut être un frein pour des vendeurs traditionnels. Ensuite, l’avantage des TCG est que ça touche une cible généralement à l’aise avec les outils numériques, et que l’ouverture de cartes en direct existe depuis longtemps sur les réseaux sociaux traditionnels. De plus, Whatnot a l’avantage d’en proposer davantage dans divers services utiles, comme la logistique.

Bien sûr, convaincre des vendeurs dans d’autres secteurs est moins évident, mais la popularité des directs, qui peuvent réunir des dizaines de milliers d'utilisateurs pour des sorties majeures, risque de faire changer d’avis les plus réticents !

L'un des aspects majeurs du concept est donc son aspect communautaire, avec en ligne de mire l’objectif de faire passer un bon moment aux acheteurs grâce aux fonctionnalités sociales, comme le chat. Les vendeurs pourront se donner un coup de pouce en invitant leurs spectateurs à raid le live d’un autre vendeur à la fin de leurs ventes, ou même à remettre en main propre leurs produits. Une nouvelle fonctionnalité permet d'acheter un booster lors d'un live et de l'offrir à un autre membre de la communauté.

Des événements physiques sont également proposés. Le meilleur exemple est le Gala TCG dont je parlais en introduction. La troisième édition de cet événement majeur rassemblait les passionnés de cartes en France et en Europe. Tous les acteurs du TCG, ainsi que pour la première fois des vendeurs de cartes de sport, y étaient présents. Il parait que c’était un très beau moment de partage, et les photos me font regretter notre absence. Mais j’espère me rattraper l’année prochaine !

Enfin, pour tous les passionnés, ne manquez pas le Paris Card Show, qui se tiendra le premier week-end de juin à l’Espace Champerret. Whatnot y aura une présence importante avec des événements en direct sur la plateforme, mais également la Whatnot Tradenight by PCS, la veille, un moment d’échanges de cartes, de discussions, de rencontres et de découvertes.

Merci à Pierre Tettart pour cette interview passionnante et, surtout, la découverte d’une plateforme que je ne connaissais pas. Si vous êtes un fan de TCG ou simplement curieux de découvrir le liveshopping, vous pouvez retrouver Whatnot sur l'application Android et IOS, ou également sur le web.

Et comme promis, un code de 15€ pour tester à votre tour !



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