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Maono – Mixer G1 Neo et micro PD100X

Début mai, j'ai été contactée par la marque Maono afin de tester deux de leurs produits. Le premier est une carte son externe (ou une mini table de mixage ?) notamment prévue pour les streamers. Le second est un microphone USB/XLR dynamique.

Les deux sont livrés dans des boites aux couleurs de la marque, le noir et le jaune orangé. Pas de mise en scène particulière sur l'emballage avec les habituelles informations attendues : photographie du produit, fonctionnalités principales et détaillées. L'intérieur est plutôt classique, le produit est calé entre du carton avec ses accessoires, bien protégé, mais sans être particulièrement mis en avant. L'ensemble donne donc une impression d'aller à l'essentiel, voire limite low-cost.

Si vous ne connaissez pas Maono, cette marque internationale est présente dans 153 pays, et se revendique comme étant celle vendant le plus de microphones pour internet au monde. J'ignore d'où provient cette statistique, mais inutile de nier que le constructeur a un long historique sur ce marché des périphériques. Pour l'anecdote, Maono signifie "vision" en Kiswahili (la principale langue écrite de l'Afrique subsaharienne) et son objectif est clair : continuer à rester leader sur le marché internet de l'audio, et délivrer des produits proposant une expérience sonore agréable.

Il fallait donc que je me rattrape avec ce test, car c'est mon premier contact avec la marque qu'il ne m'a pas encore été donnée de découvrir.

Maono Caster G1 Neo

Je débute par le premier que j'ai branché, en sachant qu'il existe plusieurs façons de le faire, dépendant si l'appareil principal est un téléphone ou un ordinateur.

Cette grande adaptabilité est due au nombre de connecteurs disponibles à l'arrière du boitier :

  • une interface USB-C pour l'alimentation (à relier à un adaptateur secteur, indispensable dans le cas d'une utilisation mobile)
  • une interface USB-C pour le branchement au périphérique (avec support de l'alimentation si ordinateur)
  • une sortie 3.5mm secondaire pour relier des enceintes ou un second ordinateur
  • une sortie 3.5mm principale pour brancher des écouteurs (en TRRS ou en TRS)
  • une entrée 3.5mm auxiliaire pour brancher une source audio complémentaire, comme de la musique de fond
  • une entrée 3.5mm TRRS pour brancher un casque, et utiliser son microphone
  • une entrée XLR/TRS pour brancher un microphone, qu'il soit dynamique ou à condensateur, avec une alimentation fantôme si nécessaire

En complément, le Bluetooth est aussi supporté pour remplacer la source audio complémentaire. Pratique, ça réduit le nombre de câbles, il y en a déjà bien assez. Le bouton SideChain est très utile dans ce cas, de façon à ce que la voix soit automatiquement mise en avant par rapport au fond sonore.

Bien sûr, en amont, l'équilibrage des sons se règle manuellement grâce à deux jauges, l'une pour la voix, l'autre pour le fond sonore, avec un potentiomètre de gain du micro. Deux boutons coupent les entrées d'un geste. Toujours pratique en cas d'urgence.

La réduction du bruit est indispensable dans le cas d'un environnement bruyant. J'ai testé avec la télévision activée et cela permet de s'affranchir totalement du son du Grand Prix de Formule 1 qui tournait au moment de mes tests. Suivant la situation, la réduction se désactive, ou s'active sur deux niveaux.

Une autre fonctionnalité bienvenue concerne le monitoring direct, avec différents états pour obtenir le retour du son depuis le périphérique (comme par exemple du jeu en cours) mais aussi de sa voix dans le casque audio. Quatre états donnent la possibilité de désactiver l'ensemble, d'avoir soit l'un soit l'autre, ou au contraire les deux. Avec aussi un potentiomètre pour ajuster le volume du casque.

Si vous aimez faire des surprises à vos spectateurs, le niveau de réverbération et les quatre effets pré-enregistrés du "Voice Changer" sont là pour ça. Quatre sons sont enregistrables : l'annonce d'un sponsor, une opération spéciale, un générique, un effet sonore... La mémoire est limitée, je n'ai pas trouvé à combien, mais il faut penser à des sons simples et courts qui durent environ 20 secondes. Je suis sûre que vous avez déjà des idées.

Enfin, un dernier bouton est dédié à l'apparence du boitier, qui profite d'effets RGB divers : couleurs statiques (bleu foncé, bleu clair, rouge, rose, vert), multicolore, respiration sur un cycle, respiration sur une couleur unique, rotation multicolore...

J'ai trouvé ce boitier très pratique, un outil indispensable si vous prévoyez de streamer, que ce soit depuis votre PC ou votre téléphone. Il est compact (16x13 cm environ, sur 5 cm de hauteur), sans faire de compromis sur la taille des boutons.

Une note sur le prix avant de continuer : comptez 80€ environ suivant le revendeur, disponible en noir et blanc.

Microphone dynamique USB/XLR PD100X

Quoi de mieux qu'un micro pour tester la table de mixage dans de bonnes conditions. Maono y a pensé, et m'a fourni son PD100X livré avec son pied et un câble A&C vers USB-C. Grâce à un adapteur, le micro s'ajuste sur les filetages standards 3/8'' et 5/8''. Il profite d'un support très stable, et d'un bon angle d'orientation grâce à une vis.

Ce micro a été développé pour les joueurs, les créateurs de contenu et les streamers. Ses caractéristiques acoustiques le rapprochent des micros traditionnels utilisés à la radio ou à la télévision. Cardioïde, sa plage de réponse en fréquence se situe entre 40Hz et 16kHz, avec un gain ajustable jusqu'à 42dB.

Versatile, il se branche autant sur un ordinateur avec une sortie USB-C, que sur des interfaces audio diverses grâce à sa sortie XLR. C'est cette dernière que j'ai utilisée, offrant une sensibilité de -52dBV/Pa dans ce cas. Elle montera au maximum à -10.5dBV/Pa en USB-C.

Une sortie jack 3.5 donne l'occasion de directement brancher son casque audio à l'arrière du micro, de préférence dans le cas où le microphone est relié à un ordinateur via USB-C. Dans le cas où une interface audio est utilisée, il sera préférable de se brancher directement sur celle ci.

Un bouton permet de couper le microphone, uniquement dans le cas où il est branché en USB-C. Je présume que dans le cas du XLR, le constructeur est parti du principe qu'il existe sans doute un bouton pour faire de même sur l'interface audio, et que c'était donc inutile.

Le gros bouton de volume a deux fonctionnalités, il permet de modifier le gain du microphone. Après avoir pressé brièvement dessus, il contrôle le volume de la sortie audio. Un ensemble de petites DEL donnent l'information sur le niveau sélectionné, en blanc dans le cas du microphone, en bleu pour le casque.

Si le microphone est relié à une source de courant externe, ou au port USB d'un ordinateur, il profitera d'effets RGB avec des couleurs fixes (rouge, orange, jaune, vert, bleu clair, bleu foncé, violet) et deux multicolores. Cela lui donne une apparence unique, le micro a la classe avec son corps coloré, et sa bonnette noire anti-vent intégrée.

Un excellent produit, qui se combine très bien à la table de mixage, et offre un microphone efficace, avec une belle qualité pour débuter sa carrière de créateur de contenu ou de streamer. J'ai apprécié son son net et clair, qui met bien en valeur ma voix.

Du côté du prix, comptez environ 80€, ce qui en fait un micro très abordable par rapport à ses concurrents, pour des performances intéressantes.

Conclusion

Il me fallait rajouter une note en conclusion, car un bundle existe sur le site officiel, comprenant ces deux produits pour 119,99$. Vous trouverez au passage les caractéristiques techniques précises.

Cela en fait un pack de démarrage parfait, et à un prix plus qu'abordable pour la bonne qualité de ce matériel de milieu de gamme. Si vous craquez pour l'un, il serait dommage de ne pas profiter du second.



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