Pneumata – Un survival-horror prometteur !
Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PS5, Xbox Series et PC
Genre : Survival Horror
Date de sortie : 2eme trimestre 2024
Studio / Editeur : Deadbolt Interactive / Perp Games
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !
J'ai eu la chance d'avoir pu essayer Pneumata sur une version preview. Étant un fan de Survival Horror en tout genre, j'avais hâte de pouvoir jeter un coup d'œil à ce titre qui m'avait déjà séduit avec la bande-annonce. Apres quelques recherches, notamment sur le site Internet du studio, j'ai pu voir qu'ils se sont clairement inspirés d'Outlast et de Resident Evil, deux licences qui ont amplement influencé mon amour pour le genre.
Le titre raconte l'histoire d'un détective qui va enquêter sur de mystérieuses disparitions à Clover Hill. Il devra démêler la vérité en récupérant des souvenirs fragmentés et faire la différence entre réalité et cauchemar.
Dans cette version preview, le détective se trouve dans le centre de détention d'un asile. Il y règne un climat oppressant et en progressant en ces lieux, il y découvre l'horreur qui s'y déroule. Traces de sang partout, cochons morts ou qui se baladent et des monstres humanoïdes qui foncent droit sur lui dès qu'ils l'aperçoivent.
Dès le début, les différentes inspirations se font sentir, rien qu'avec le premier point de sauvegarde (un magnétophone avec une plante verte sur le dessus), qui m'a tout de suite fait penser à Resident Evil qui utilise les plantes vertes pour soigner le héros. J'ai ressenti une certaine frustration à ma première mort, car comme dans les anciens jeux la sauvegarde ne se fait qu'à un certain point et la mort demandera de recommencer à la dernière sauvegarde effectuée. En continuant, la première énigme et le premier monstre font leur apparition. L'énigme n'est pas forcément compliquée si on prend le temps de bien chercher les notes et les chiffres peints sur les murs.
Le système de combat laisse une grande liberté aux joueurs. L'attaque de front est une possibilité, mais fuir ou se cacher en est une autre, surtout lors des phases où les adversaires sont nombreux. Plusieurs sortes d'ennemis peupleront le centre de détention et certains seront plus rapides que d'autres ou alors plus gros ou plus petits, ce qui obligera à changer la tactique ou l'angle d'attaque. L'arsenal d'armes est plutôt varié, entre armes à feu comme un pistolet ou un fusil de chasse, mais également au corps à corps comme une barre à mine ou un tuyau. Ces derniers auront une durabilité et finiront par casser au bout d'un certain nombre de coups portés. Dans les Survival Horror en général, les munitions se font très rares et avoir une option d'armes qui n'en utilise pas est une très bonne alternative.
Les graphismes m'ont laissé bouche bée par leur qualité et une gestion de lumière et des ombres parfaites, l'immersion en est donc totale et on se met vite à la place du protagoniste de l'histoire. Les sursauts sont nombreux et une certaine tension se fait ressentir au bout de quelques minutes de jeu seulement. Seul petit bémol pour l'ambiance sonore qui est constante et très bruyante, cela a tendance à me sortir un peu du jeu et à devoir enlever mon casque de temps en temps pour laisser un moment de répit à mes oreilles. Ceci dit, cela peut tout simplement être le cas pour la séquence dans l'asile mais pas pour les autres.
Pour conclure, cette version preview de Pneumata est très prometteuse pour la suite, j'ai vraiment hâte de pouvoir jouer à la version complète de jeu et me lancer dans une histoire passionnante, déroutante et angoissante.