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Nightingale – De la survie et des portails

Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PC
Genre : Survie
Prix conseillé : 28,99€
Date de sortie : 20 février 2024
Studio / Editeur : Inflexion Games
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !

Si vous suivez Game-Guide depuis de nombreuses années, vous avez sans doute constaté qu'il se passait rarement plusieurs semaines sans qu'un jeu de survie ne soit couvert. Deux raisons à cela : on a quelques amateurs à la rédaction, ça aide déjà beaucoup… l'autre point, c'est que ce genre est omniprésent et inonde les étals de Steam depuis plusieurs lunes. À mon niveau, j'ai saturé très rapidement et ce début d'année 2024 me rallie un peu au genre, avec le très satisfaisant Enshrouded (couvert par Juliaan dans nos colonnes) courant janvier… et fin février avec Nightingale, que j'ai parcouru quelques heures (uniquement seul) et qui me séduisait dans ses présentations par sa direction artistique et ses possibilités de voyage assez rare pour le genre ! Qu'en est-il vraiment ?


Comme souvent avec les jeux du style, on est amené dès le premier lancement à créer notre avatar. Bien qu'entravé de plusieurs choix en l'état, l'éditeur de personnage de Nightingale se révèle être très complet, en proposant un large panel de personnalisation de son avatar. Outre les très classiques choix de corps, coupe de cheveux, couleurs & co, on peut agir très précisément sur le faciès de notre personnage pour régler tout et n'importe quoi, et influer sur le résultat en faisant jouer les gênes, en sélectionnant les lignées précédentes de notre personnage. Le jeu va d'ailleurs assez loin puisqu'il permet de choisir dans une liste fournis des personnages pour déterminer parents, grands-parents et arrière grands-parents de notre protagoniste. Cela fera subtilement évoluer ses traits et garantira un personnage assez unique, pour peu que vous souhaitiez personnaliser autant ce dernier !

Une fois que le personnage est crée, on est balancé dans un tutoriel qui va expliquer l'essentiel. Comment se déplacer, comment attaquer, comment se rendre d'un monde à l'autre, comme construire… en bref, c'est là que les ennuis ont commencé pour moi. Pourquoi ? Parce que dès le tutoriel, j'ai eu un bug de script qui m'a empêché de passer le portail, me forçant a relancer une session pour pouvoir passer dans le second monde.

Bien que dépaysé par l'environnement qui s'offrait à moi en passant le portail, le retour à la réalité a été difficile. J'ai pris la sale manie de jouer à la manette sur mon PC, par confort, je le concède. Bien que le jeu supporte d'ores et déjà les manettes, force est de constater que ça n'a pas été pensé pour ce type de périphérique. La partie construction est rapidement pénible et j'ai du basculer sur le bon vieux combo clavier/souris pour profiter à peu près convenablement de l'expérience. Et même dans ce cas de figure, on reste assez loin des standards du genre. C'est … fonctionnel, dirais-je poliment.

Qu'à cela ne tienne, je continue mon périple et découvre les premiers combats du jeu, sommaire au possible. Les ennemis ont des patterns extrêmement prévisibles, les animations manquent de finitions et nos attaques sont basiques. Aucun système qui vient apporter une touche unique au genre, c'est vraiment la base. Espérons que cela soit étoffé par la suite. En ce qui concerne les différents mondes qu'on visite, l'effet fonctionne très bien au début, puis on se rend compte qu'on fait la même chose assez rapidement, peu importe où l'on se trouve. On récolte, on mange, on construit, on se bat, on récupère ce que nous demande l'objectif en cours, et on enchaîne. C'est presque le propre d'un jeu, j'en conviens, mais la redondance frappe vite et malgré le petit sentiment d'exaltation à chaque fois que je franchissais un portail, le soufflé retombait presque aussitôt.

C'est franchement dommage, car on sent clairement qu'Inflexion Games a crée un titre au potentiel certain avec son jeu. Juste qu'en l'état, le résultat est bien trop sommaire pour capter sur la durée. Il offre quelques panoramas saisissant et plus globalement, la patte artistique fait mouche, rappelant à certains égard Greedfall, qui offrait lui aussi une proposition assez unique en son genre.

En bref, ces quelques heures en compagnie de Nightingale m'ont rendu un peu aigre. Derrière quelques idées intéressantes et cette direction artistique superbe et originale se cache un jeu de survie moyen, entravé par une ergonomie qui a besoin de beaucoup de travail, par des combats très moyen et par de très nombreux bugs qui entachent l'expérience, que ce soit côté client ou côté serveur par ailleurs. Il convient toutefois de nuancer en reprécisant qu'il s'agit d'un accès anticipé et que le studio va peaufiner son œuvre et, espérons le, écouter les retours pour améliorer l'ensemble au fur et à mesure de son développement !



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