New Star GP – Premier aperçu du jeu de course rétro
La semaine dernière, j'ai pu assister à une présentation du jeu de course du studio New Star Games, en compagnie du Design Director, John Dennis, et du Community Manager, Mark Baldwin.
New Star GP nous embarque dans l'univers de la course automobile, avec une campagne débutant dans les années 1980 et s'étendant sur cinq décennies jusqu'en 2020. Le style visuel adopte une esthétique très "low poly", permettant aux joueurs de personnaliser leur pilote à travers une soixantaine d'options : casques, coiffures, couleurs, lunettes...
Chaque décennie propose une saison, elle-même formée de 10 week-ends qui emmènent parmi 17 destinations. Certaines ne seront pas sans rappeler de grands circuits bien connus (comme "Côte d'Azur", qui est bien sûr Monaco, par exemple). Différents événements sont proposés, aux noms assez évocateurs : Time Trial, Checkpoint, Elimination, Reverse Tracks, Rival... 176 événements distincts, rien que ça ! Pour progresser, il est important de participer au maximum d'événements possibles, afin de gagner des avantages et ainsi d'aborder sereinement le seul et unique Grand Prix qu'il ne faut pas rater. Les circuits, d'une durée moyenne d'une minute, amènent à des parties d'environ cinq à sept minutes.
New Star GP se distingue par son approche arcade, tout en intégrant des éléments de simulation. Il est par exemple indispensable de gérer la dégradation du grip, chaque circuit ayant son taux de dégradation des pneus différent. Suite à un choc, la voiture pourra être endommagée, impactant les suspensions ou l'aileron avant/arrière, avec une conséquence importante sur l'aérodynamique, et donc les performances. Le moteur de jeu gère même le risque de se retrouver bloqué avec une seule vitesse en cas de casse de la boîte.
Une attention particulière est portée sur la stratégie de course. Est-ce que ce sera une course à un ou deux arrêts ? Dans ses calculs, il faut prendre en compte la dégradation des pneus déjà évoquée, ainsi que bien sûr le temps de passage dans la voie des stands, mais pas que. Les arrêts aux stands permettent aussi de réajuster le carburant, influençant le poids du véhicule et donc sa performance générale. Sans oublier la météo, qui est programmée pour s'ajuster sur la situation géographique de chaque circuit. Tous les fans de sport automobile savent qu'une bonne pluie peut venir chambouler n'importe quelle stratégie !
Le jeu intègre une fonction de « rembobinage » utilisable trois fois par course (dans la majorité des cas), une option que j'adore car il n'y a rien de plus frustrant que de se planter à quelques mètres de la ligne d'arrivée avec le meilleur temps. La caméra offre plusieurs perspectives, dont la vue classique (à l'arrière), mais aussi des vues cockpit, sur le nez et top down (pas vraiment convaincue par cette dernière, tout comme le présentateur d'ailleurs).
En dehors des circuits, la voiture s'améliore suivant différents paramètres : vitesse maximale, freinage, accélération, efficacité, maniabilité... Quinze carrosseries de voitures uniques peuvent être débloquées et chaque voiture s'améliore de huit manières différentes. Comme si ça ne suffisait pas, une licence permet d'acheter de la technologie d'autres équipes. La personnalisation n'est pas en reste avec des designs uniques de livrée, plus la possibilité de changer les couleurs des designs et d'appliquer des logos de sponsors débloqués.
Tout un système de rivaux est en place, influençant la relation entre les pilotes (qui pourra être neutre, cordiale, ou rivale), et impactant directement leurs performances en course. Quarante-cinq individus ont été simulés, des pilotes uniques à travers les décennies, chacun avec sa propre personnalité et style de conduite.
Pas de mode en ligne de prévu, pour le moment en tout cas. Par contre, un mode en écran partagé supportant jusqu'à quatre joueurs pour se challenger entre amis ! Une touche rétro tout à fait assumée et qui s'intègre particulièrement bien dans le "mood" du jeu.
Points forts | Points faibles |
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Du rétro très arcade | Peut-être un peu trop pour certains |
Énormément de contenu | Une difficulté que je crains élevée |
Une grosse rejouabilité |
Pour conclure, vous l'aurez compris, New Star GP n'est pas un jeu sous licence, mais il se veut authentique et unique, embarquant dans l'ambiance des circuits, mais sans s'imposer les noms, ou les règles officielles d'un sport automobile en particulier !
Le résultat paraît prometteur, même si la difficulté me fait un peu craindre côté accessibilité. Verdict le 7 mars !