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Pangar – L’aventure narrative de « Ceux qui servent »

Si vous me suivez sur les médias sociaux récemment, ou que vous avez regardé qui a écrit les articles de Game-Guide ces six derniers mois, vous avez remarqué que je suis beaucoup moins présente (et si vous n’avez rien remarqué, je boude très fort). L’une des raisons vient de ma volonté à trouver mes lecteurs pour mes romans, ce qui m’a amenée à faire plus de chroniques de livres et moins d’aperçus de jeux.

Mais il faut croire que le destin me ramène constamment vers les jeux vidéo. Car au moment où je suis en train de me demander quelles seraient mes options pour rendre mes écrits différents, et du coup peut-être aussi revenir vers une certaine gamification, voilà-t-il pas qu’on me propose un roman dont l’univers s’étend à un jeu narratif.

Donc, bien sûr, hop, je remets l’ancienne casquette, retour à la case départ, et je vous livre ce petit aperçu.

Je ne vais pas ici m’étendre sur le roman en lui-même, Ceux qui Servent de Maxime Duranté. Je vous invite pour ça à aller sur mon site ou mon compte Instagram (@OniOnidra), et à y lire ma chronique. Sachez seulement en peu de lignes que c’est bougrement bien écrit : une création de monde sans faille, des personnages avec beaucoup de personnalité et un style tout en images qui donne vie à l’univers. En un mot, j’ai été conquise ! Je le conseille aux fans de fantasy.

Pour le jeu, il faut se rendre sur pangar.fr et s’inscrire. Un code est disponible à la fin du roman pour débloquer l'ensemble des chapitres. Vous pouvez aussi directement acheter un pass depuis le site (4,99€), et débloquer l’intégralité.

Pour la petite histoire, l’auteur, Maxime Duranté, travaille sur la saga depuis treize ans, mais l’aventure transmédia a débuté suite à une rencontre avec Marion Roudaut, il y a une dizaine d’années. Elle, elle écrivait à l’époque sur Wattpad. Mais elle a tellement aimé son univers et son écriture, qu’elle a décidé de rejoindre le projet de Maxime, grand joueur depuis l’enfance. Ils ont combiné leurs forces pour arriver à ce concept original.

Du côté des statistiques du jeu, vous pouvez retrouver les informations sur le site officiel ici, dans cet article publié à l’occasion de la sortie de la saison 1 en janvier dernier.

L’aventure débute avec le choix de sa carrière. Trois sont proposés : la mercenaire, la géomètre et l’ingénieure, offrant une belle rejouabilité car les objectifs vont différer, et donc forcément les choix qui en découlent.

Choix serait sans aucun doute le maître mot du concept. Visual Novel oblige, le cœur du gameplay repose sur la force de son récit et les embranchements. Au-delà de la quête principale qui se déroule avec un certain parallélisme avec le roman (les chapitres étant proposés à la lecture aux bons moments), un système de « visites » permet d’aller à la rencontre des habitants de Norsaq dans des sortes de mini-quêtes. Bien sûr, il faudra pour ça auparavant avoir au minimum rencontré le personnage et ne pas se l’être totalement aliéné en répondant à côté de la plaque ! Perso, j’ai joué après avoir terminé le livre, ce qui m’a bien aidée pour ajuster mes réponses en fonction de ce que je connaissais des personnages.

Attention par contre à ne pas prendre l’avis de Sunie pour argent comptant ! D’ailleurs, le site officiel insiste sur ça, prenant l’exemple de Louve. Tout est question de point de vue (un concept que j’adore exploiter aussi dans mes histoires). Sunie, de par son passé et ses origines, a forcément des aprioris qui impactent sa vision des autres. Dans le jeu, un autre angle est proposé. Et, pour combiner le tout, une encyclopédie fournit des informations factuelles et objectives, avec un luxe de détails qui ravira les fans de World Building.

Histoire de pimenter l’histoire, attendez-vous à quelques mini-jeux. Surtout, ne lisez pas trop vite, où vous risquez de ne pas savoir quoi répondre. Je me suis retrouvée par exemple à devoir chercher comment on calcule le taux de marge sur coûts variables !

D’un point de vue technique, rien à dire, c’est propre. Le thème du site est moderne avec des fonctionnalités intéressantes. Par exemple, le niveau de glossaire définit la quantité d’informations qui sont divulguées sur l’univers en parallèle de la lecture. Parfait pour les lecteurs inattentifs ou tout simplement pour se remettre dedans après une longue pause. J’apprécie aussi le fait de pouvoir mettre de la musique, qui s’adapte automatiquement aux changements d’interlocuteurs, et donc aux ambiances des différentes scènes.

Bien sûr, le jeu a ses limites. Les illustrations sont statiques, dans un pur jeu 2D. Chaque personnage possède une pose, qui n'évolue pas en fonction de son discours. Mais c'est dans la pure lignée du genre, et ça apporte une vision inédite au livre, qui me donne bien envie de faire pareil !

Bravo donc à Maxime Duranté et à l'équipe du studio Pangar pour avoir donné vie à cet univers !



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