Like a Dragon: Infinite Wealth – Aloha Kasuga !
Version testée : Xbox
Plates-formes disponibles : Xbox Series, Xbox One, PS5, PS4, PC
Genre : RPG, Action, Aventure
Prix conseillé : 69,99€
Date de sortie : 26 janvier 2024
Studio / Editeur : Ryu ga Gotoku Studio / Plaion (SEGA)
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !
La licence Yakuza m'a toujours intéressé sans que je prenne vraiment le temps de me pencher dessus. Quand on m'a proposé de tester le dernier opus, Like a Dragon : Infinite Wealth, j'ai hésité pendant une seconde et je me suis dit "Allons-y". Le seul petit bémol dans cette idée farfelue, c'est que je n'avais jamais touché à un seul Yakuza et je n'avais donc pas fait Yakuza : Like a Dragon, son prédécesseur. Je ne connaissais donc pas le début de l'histoire.
Armé de mon courage, j'ai pris la décision de faire les deux jeux en deux semaines. Et je peux vous dire que c'est l'une des meilleures décisions que j'ai prises dans ma vie de joueur, l'histoire est tellement captivante que je n'ai presque pas réussi à m'arrêter de jouer. Infinite Wealth marche dans les pas de son grand frère avec quelques améliorations bienvenues. Je vous explique tout ça !
Dans cet opus, nous allons retrouver Ichiban Kasuga dans une quête à la recherche de ses origines qui le mènera jusqu'à Hawaï. Sur sa route, il va retrouver un autre personnage bien connu de la série en la personne de Kazuma Kiryu. Leur destin se croisera en une quête commune.
Comme l'opus précédent, l'histoire est cohérente, remplie d'émotions, d'humour et d'actions. Les personnages sont en perpétuelle évolution. Je suis à nouveau resté captivé à chaque instant. Malgré tout ça, quelques scènes moins importantes ont tendance à tirer en longueur et à me sortir légèrement de mon intérêt.
Ce qui frappe directement dans les premières minutes de gameplay, ce sont les déplacements du personnage qui ont grandement été améliorés. Le gros problème de Yakuza: Like a Dragon était les collisions avec les PNJ qui stoppaient le joueur dans sa lancée. Ici, les PNJ s'écarteront quand Kasuga passe un peu trop près. Les seules grosses collisions qui peuvent encore poser problème sont celles avec les coéquipiers qui peuvent gêner lors d'un demi-tour dans un couloir ou après avoir passé une porte.
Un autre système qui a pu bénéficier d'une amélioration est celui du combat. Un cercle bleu entoure le personnage actif et lui permettra de se déplacer pour aller chercher des objets ou encore pour mieux se placer selon la tournure du combat. Cela permet au combat d'avoir une dose non négligeable de stratégie qui manquait.
La carte étant un petit peu plus grande, il sera possible de se déplacer en Street Surfer. C'est un genre de Segway qu'il faudra recharger sur des bornes dédiées en échange de quelques dollars. Il sera également possible de le personnaliser. Le véhicule pourra aussi être mis en conduite automatique à partir du moment où un point est placé sur la carte.
Le jeu proposera dans un premier temps d'évoluer à Ijinsho puis à Hawaï. Ce qui apporte encore plus d'activités. Vous allez pouvoir retrouver celle de l'opus précédent comme les salles d'arcade ou encore le karaoké, mais de nouvelles vont faire leur apparition comme le casino, serveur dans un restaurant ou encore livreur de repas à la manière d'un Crazy Taxi. D'autres nouvelles activités sont disponibles, mais je vous laisserai la surprise, car certaines sont plutôt amusantes à découvrir.
L'activité qui remplace la gestion d'entreprise est une mix entre Disney Dreamlight Valley et Animal Crossing, où il faudra reconstruire un complexe balnéaire pollué. Des zones devront être nettoyées et des décorations et bâtisses construites pour gagner en satisfaction. Pour gagner un peu d'argent, le joueur pourra capturer des insectes ou encore pêcher. Le système m'a beaucoup plu et j'ai pu passer deux heures dessus sans m'en rendre compte.
Le système jour/nuit est toujours actif, mais un système de météo est implanté cette fois dans le jeu. Il arrivera donc que la pluie s'invite de temps à autre.
Pour conclure, Like a Dragon: Infinite Wealth reste dans la continuité de Yakuza : Like a Dragon en améliorant certains points qui pouvaient être contraignants. On retrouve Kasuga dans une nouvelle histoire captivante et poignante. Les instants d'émotion laissent place à d'autres plus comiques et le rythme est toujours aussi bien géré. Côté graphismes, la qualité est toujours un des points forts de la licence, en y ajoutant cette fois une gestion des lumières impressionnante.
Vous l'aurez compris, je suis tombé amoureux de la licence. Je ne manquerais pas de faire tous les autre opus que j'ai pu manquer et pourquoi pas améliorer mon anglais pour pouvoir faire les premiers. Like a Dragon: Infinite Wealth me captive autant que le précédent et c'est avec plaisir que je suis les aventures d'Ichiban Kasuga.