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Tarisland – Les vingt premiers niveaux sur la CBT2

Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PC, iOS et Android
Genre : MMORPG
Prix conseillé : Free-to-play
Date de sortie : Q1 2024
Studio / Editeur : Tencent
Accès fourni par l'éditeur, merci à eux !

Ayant accès à la bêta depuis quelques jours maintenant, il est temps de vous faire mon retour sur la seconde bêta de Tarisland. En guise d'introduction, sachez que j'ai monté plusieurs personnages, jusqu'au maximum niveau vingt (il était possible d'aller jusqu'au quarante), tous sur PC. Et que si je me suis arrêtée dans ma progression, ce n'est pas du tout par lassitude. Non, bien au contraire. Je ne désire juste pas aller trop loin, afin de garder un peu de découverte pour la version finale.

Neuf classes sont disponibles sur cette bêta. Sans surprise, en premier, j'ai cherché ce qui se rapproche le plus d'un voleur, et j'ai porté mon premier choix sur l'épéiste de l'ombre. Si vous aimez les distants, vous pourrez faire comme moi en second, et opter pour le Ranger, une sorte de chasseresse avec des familiers. Si vous préférez lancer des sorts, vous aurez le choix entre le mage, le barde ou le prêtre fantôme. Les deux derniers sont également des soigneurs. Du côté des tanks, ils sont au nombre de trois, tous pouvant également infliger des dégâts de mêlée. Le guerrier (avec une épée et un bouclier), le combattant barbare (armé d'une hache, et également capable de lancer et de manier la magie du givre et des éclairs), et le paladin (avec un marteau, un bouclier, et le support de la lumière divine).

L'histoire débute par une ficelle assez habituelle : notre personnage a perdu sa mémoire. La seule piste qui permettrait de comprendre son passé, c'est une étrange pierre, apparue à notre côté, accompagnée d'une prophétie : "Les larmes d'Ancash révèlent la véritable nature de la face cachée de la lune".

Aidée par une prêtresse, Jeya, mon héroïne part à la rencontre de la tribu d'Ancash, un peuple qui n'est pas sans rappeler les fameux taurens de World of Warcraft. On fait la rencontre de Lorne, un fier guerrier, et du roi de la tribu Sadhguna. Apres les avoir aidés, surprise : notre personnage fait aussi réagir la pierre sacrée de la tribu. Voilà qui est très étrange ! Surtout que les deux pierres ont l'air d'entrer en résonnance avec la Tour noire, un gigantesque monolithe brisé qui est apparu et lévite au milieu du Canyon d'Ancash tout en semblant corrompre toutes les créatures aux alentours.

Après avoir terminé le premier donjon avec des PNJs, la Grotte sombre, le niveau dix environ est atteint. Il est alors temps d'aller dans la capitale, Illumargent, et de faire la  rencontre de son roi, Cattelan II. Mais l'enquête ne fait que débuter pour comprendre ce que sont ses pierres et notre rôle là dedans... En espérant que ça soit un début de piste pour découvrir qui est mon personnage !

Une fois la capitale ralliée, le jeu devient un MMORPG à part entière, avec son monde ouvert et une foultitude d'activités à faire pour améliorer son équipement et monter ses niveaux : des quêtes, des succès, du JcJ, des donjons, des raids, des réputations... La progression se base aussi sur les compétences, dans lesquelles il faut dépenser de l'argent, un arbre de talents, avec deux voies par classe, et la pierre inscrite, qui a aussi son propre arbre de talents. À côté, ce sont beaucoup de cosmétiques, de montures et d'apparences pour personnaliser son personnage. Car il faut dire que les choix de base sont assez limités, il faut donc bien permettre de mieux s'approprier son avatar. Le social n'est pas en reste, avec les options habituelles : amis, groupes et guildes.  Au niveau 15, l'artisanat vient se surajouter, avec cinq métiers : forgeron, joaillier, tailleur, alchimiste et artisan (une sorte d'ingénieur). Un seul métier par personnage, et pas mal de composants à farmer pour créer les objets disponibles, je n'ai pas trop exploré cette voie.

Au début, j'avoue que j'étais un peu déçue, car le jeu est très guidé. Pas de possibilité de grouper, et donc de débuter le jeu à deux. Clamoune et moi avons dû nous suivre pour tenter de collaborer. Sans grand succès. Mais tout s'améliore à partir du moment où on accède à Illumargent. Tous les joueurs apparaissent, et la composante sociale prend alors tout son intérêt. Il faut cependant être honnête, Tarisland ne révolutionne pas le genre. Les quêtes demandent de tuer ou de ramasser des trucs. Les donjons reposent sur des mécanismes habituels : des dégâts à éviter (zones, cônes...), des dégâts à partager, un bouclier derrière lequel se cacher, des adds à tuer. Mais la formule fonctionne toujours. En plus, comme d'autres MMORPG, on note la volonté d'agrémenter le jeu avec des choses différentes. Ce sont donc parfois des mini-jeux qui viennent changer la routine, un jeu de taquet, ou du bombardement. Une enquête à mener avec des choix à faire. Des ingrédients à récolter pour cuisiner un plat dont il faut maintenir la température pour garantir la meilleure qualité du résultat.

Ce qu'il y a à faire ne manque pas. Les graphismes sont agréables, et certains points de vue sont magnifiques. L'action est au rendez-vous. Le système de combat est simple à comprendre. Moins à maitriser. Tout se base sur seulement six compétences, complétées par des utilitaires (vitesse, soin...). Cela ne limite en rien les possibilités, avec beaucoup de combos, basées sur le cumul de charges de poison pour l'épéiste, le taux de collaboration du Ranger ou les notes de musique du barde. Tous les personnages, peu importe leurs classes, gardent au centre de leurs mécanismes cette mystérieuse pierre inscrite. Même si chacun l'utilise bien entendu à sa façon.

Le jeu souffre par contre d'un certain souci de traduction. Pour ramasser, il est par exemple indiqué "Regrouper". Ou à la fin d'un combat, un bandeau indique à chaque fois "Fuir le combat". Quelques éléments sont même encore en chinois. Les interfaces sont aussi assez brouillonnes, typiques des jeux asiatiques qui multiplient inutilement les écrans, à tel point qu'il est souvent vite difficile de s'y retrouver. Alors certes, un certain effort a été fait, mais si c'était moi, je réduirais encore drastiquement le nombre de fenêtres et d'onglets.

Mais ce serait mentir de dire que je n'ai pas apprécié ma découverte. J'ai passé plusieurs soirs à expérimenter différentes classes. D'abord l'épéiste de l'ombre, que j'ai monté niveau quatorze. Puis le ranger, mon préféré, jusqu'au vingt. Et enfin le barde, qui m'a assez rapidement lassé, et que j'ai abandonné vers le dix. Tarisland devrait sortir au premier semestre, et sera disponible sur PC, mais aussi sur mobile.

https://tarisglobal.com/fr/

Points forts Points faibles
Beaucoup d'action Une traduction FR désastreuse
Gratuit Avec forcément une boutique
Un bel univers, riche et coloré Trop copié sur World of Warcraft

Tarisland ne va pas révolutionner le MMORPG mais il devrait sans mal trouver sa place sur le marché du free-to-play, se basant sur un univers riche et coloré et des mécanismes certes déjà vus, mais qui fonctionnent toujours aussi bien.



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