Truck Driver : The American Dream – Le rêve américain façon routier !

Version testée : PS5
Plates-formes disponibles : PC, PS5, Xbox Series
Genre : Simulation,
Prix conseillé : 59.99€
Date de sortie : 26 septembre 2023
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux

Euro Truck Simulator 2 m'a fait passer de nombreuses heures de jeu. N'étant disponible que sur PC, j'ai toujours voulu trouver une alternative sur console. La licence Truck Driver m'a intéressé sans que je n'ose passer le cap par peur de la déception.

Quand on m'a proposé de tester Truck Driver : The American Dream, je n'ai pas hésité une seule seconde. Il est temps pour moi de prendre la route et de faire quelques kilomètres pour rejoindre le rêve américain !

3 mai 1987, une violente tempête éclate ! Charles, accompagné de son collègue et fidèle ami Clint, essaie tant bien que mal de rejoindre au plus vite l'abri le plus proche. Pendant cette séquence qui servira de premier tutoriel pour les premières indications de commande, plusieurs événements se passeront. Une roue à deux doigts de dire bonjour au pare-brise, un accident de la route qui poussera Charles à prendre une déviation et pour le grand final une explosion. Ils arriveront finalement à rejoindre l'abri sans autre encombre.

Une cinématique suivra cette séquence de jeu et l'intrigue se mettra en place. Nathan, 33 ans, marié depuis 5 ans, essaie d'avoir un travail stable, mais n'y arrive pas. Il enchaîne les boulots sans grande conviction et décide de se lancer dans le transport de marchandises. Il a perdu son père, Charles, très jeune et a été élevé par sa mère qui a donc pris le rôle des deux parents.

22 mars 2015, il rejoint le centre de formation à Jamietown où il sera accueilli par Clint qui prendra le rôle de formateur. Il l'informera des mauvais côtés du métier de chauffeur routier et lui demandera, comme première mission, d'aller faire le plein. Il sera question ici de la suite du tutoriel : atteler une remorque, remplir le réservoir d'essence ou encore d'actionner les essuie-glaces.

Le point fort du jeu est son scénario, vous en apprendrez plus sur l'histoire en enchaînant les missions. Dans la pratique, il faudrait aller d'un point A à un point B, sans limite de temps. Après chaque mission, une cinématique se lancera et étoffera le scenario. Et pendant les missions, plusieurs dialogues se succéderont. Le jeu étant en anglais, il est parfois difficile de se concentrer sur la lecture des sous-titres et sur la conduite. Heureusement, les sous-titre sont légèrement rehaussés et permettent de lire tout en conduisant.

La conduite est très arcade, mais l'inertie cinétique se fera ressentir, les dégâts devront être réparés et les pauses régulières pour remplir une jauge de fatigue ce qui nous laisse entrevoir un semblant de simulation sans que la chose soit réellement poussée. Vous ne pourrez pas tourner la tête en dehors de votre cabine et il faudra donc changer l'angle de vue de la caméra pour réussir les manœuvres.

L'IA n'a d’intelligence que le nom et ne connaîtra pas le code de la route, malgré l'activation du clignotant, elle arrivera quand même à vous couper la route. Mais comme le karma fait bien les choses, il arrivera qu'elle ait un accident sans raison apparente.

Le jeu dispose en outre d'un cycle jour/nuit, ainsi que des événements météorologiques, mais je n'ai pas trouvé les essuies-glaces utiles, la pluie n'étant pas dérangeante plus que ça à la conduite. Par contre, il pleut beaucoup, vraiment beaucoup, ce qui enlève un peu de charme au panorama rencontré. Niveau graphismes, l'impression d'être sur des consoles old-gen se fait sentir. Malgré des camions plutôt bien détaillés, les paysages manquent de profondeur.

Ces camions pourront être débloqués au fil de votre aventure et pourront même être modifiables à souhait. Que ce soit le pare-chocs, les rétroviseurs ou encore certains éléments de la cabine, mais aussi au niveau des performances avec le moteur ou les roues. Et le meilleur pour la fin, vous pourrez également changer l'habillage et mettre de jolies peintures. Le menu pause contiendra beaucoup d'informations et vous pourrez consulter la carte, l'arbre de compétence et le permis avec votre distance parcourue notée.

Sur PlayStation 5, la DualSense n'est pas en reste puisque certaines de ses fonctionnalités sont utilisées. Le moteur des gâchettes donnera une impression de résistance des pédales, les vibrations changeront selon l'état de la route et les appels reçus passeront par le haut-parleur du contrôleur.

Malgré plusieurs mésaventures en cours de jeu, je garde une note positive. Une barrière invisible m'a bloqué au dernier moment et a endommagé mon camion et l'IA a vraiment mis à mal ma patience, mais le plus gros souci, c'est qu'après une grosse session de jeu et l'envie de dormir se faisant pressante j'ai raccrocher mon téléphone sans prendre la mission suivante. Quand j'ai relancé le jeu, la mission ne s'est pas lancée, j'ai pourtant essayé de rouler un peu, repassé par les chemins pris la veille, au bout d'une heure, j'ai abandonné. Après 4 h de jeu au total, l'envie de recommencer n’était plus présente. Mais je ne lâcherais pas et j'y retournerai un jour, j'ai vraiment envie de connaître le fin mot de l'histoire.

Pour conclure, je dirais que Truck Driver : The American Dreams est comme un fast-food, on sait que l'on peut manger mieux ailleurs, mais on ne peut pas s'empêcher d'apprécier et d'y retourner.