Daymare 1994 : Sandcastle – Enfers dans la Zone 51 !
J'ai toujours adoré avoir peur, je regarde des films depuis très (trop) jeune et j'arrive à finir mes jeux d'horreur, sans trembler de tous mes membres, depuis quelques années maintenant. Quand j'ai vu Daymare 1994 : Sandcastle, que j'ai vu qu'il se défendait être un retour aux années 90, j'ai été intrigué. Je ne connais pas la licence et celui-ci est le prélude du premier, parfait ! Plus tôt cette année, un aperçu avait déjà été écrit sur la démo du jeu, vous pouvez le retrouver ici. Il est développer par Invaders Studios et édité par Leonardo Interactive et 4Divinity, merci a eux de m'avoir permis de tester le jeu.
Vous incarnez Delila Reyes, membre du groupe d'intervention H.A.D.E.S (Hexacore Advanced Division for Extraction and Search). Un incident vient de se produire dans la célèbre Zone 51, avec votre unité, vous partez sur les lieux en hélicoptère. Votre mission : exfiltrer un scientifique du nom d'Anderson et récupérer une mallette. Manque de pot (ou pas ?), alors que vous êtes en chemin, votre droit d'intervention est révoqué par le gouvernement, un message radio vous demande donc de faire demi-tour sous risque d'être abattu à votre approche des lieux. Il est hors de question de suivre les directives et, de toute façon, vous êtes déjà en chemin. Votre unité et vous-même décidez d'atterrir à cinq kilomètres de la Zone 51 et vous rejoignez le site à pied. A votre arrivée il n'y a personne, tout est calme, le site est fermé malgré les restes d'équipement de l'équipe d'intervention de la Section 8 qui est bien rentrée sur les lieux. Que se passe-t-il ici ?
Au début du jeu, votre arsenal sera constitué d'un fusil de chasse, une mitrailleuse, une lampe torche et un scanner. Plutôt basique en somme au niveau des armes, pour le scanner, il vous servira principalement à récupérer des notes et à résoudre les quelques énigmes présentes dans le jeu.
Par exemple sur les premières minutes de l'histoire, il vous faudra réactiver le courant pour permettre à votre équipe de rentrer par la porte principale. Vous allez donc trouver une note laisser par un agent de sécurité lasse que l'équipe de maintenance ne range pas leurs affaires, il décide donc de cacher la disquette pour reboot l’électricité dans un casier qu'il as munis d'un cadenas. Pas si méchant, il laisse quand même le code de celui-ci sur la note pour que l’équipe de maintenance puisse récupérer la disquette.
A votre retour dans le couloir principal, vous voyez une porte, qui n’était pas là à votre premier passage, et qui pourra donc être scannée, ce qui vous donnera l'information qu'il vous faudra : un Bypass pour hacker la porte de sécurité et progresser dans votre aventure. On ressent bien l'inspiration d'une des plus célèbre licence du genre, j'ai nommée Resident Evil, cador des jeux horrifiques dans les années 90, dans ce type d’énigmes même si je les trouve un peu trop simple. Le jeu vous bloque un bon nombre de passages et vous oblige à suivre une route bien définie, impossible donc de louper la moindre porte dans ces conditions.
Passons aux ennemis, il s'agit de cadavres habités par une énergie électromagnétique, d'ailleurs celle-ci sortira du corps de votre victime et rentrera dans le premier macchabée venu. Ils sont rapides et plutôt vifs, il vous faudra être réactif et viser la tête, car les munitions se faisant rares, il faudra les économiser. Personnellement, je ne jure que par le fusil à pompe, la visée du pistolet mitrailleur me déplaît énormément, trop de recul et pas suffisamment précis. Je ne l'utilise que dans les circonstances les plus extrêmes ou sur les autres types de monstres que l'on croise plus tard dans le jeu. Après environ 1h30 de jeu, vous aurez accès au Frost Grip, arme utilisant de l'azote liquide qui vous permet de geler vos adversaires et les réduire en miettes grâce à un coup spécial : le Frost Finisher ! Son utilisation consomme de l'azote liquide, permettant également d'éteindre les incendies et de boucher les canalisations de gaz. L'arme se rechargera automatiquement, mais très lentement. Heureusement, des recharges se trouveront sur votre chemin régulièrement et rempliront entièrement votre laser glace portatif. A plusieurs moments, vous allez rencontrer une station d'amélioration pour votre Frost Grip, une seule amélioration sera possible par station. Grace à elle, vous pourrez augmenter la puissance ou la portée de votre arme, mais également rajouter des compétences comme, par exemple, un bouclier.
Le système de sauvegarde se fait grâce à des terminaux disséminés sur votre chemin. Vous pouvez sauvegarder à votre guise sous trois emplacements différents, d'ailleurs dans les astuces du jeu pendant les écrans de fin de partie, j'ai pu voir la phrase "vous n'aurez pas besoin de rubans encreurs", un petit clin d'œil à Resident Evil, qui utilise des rubans encreurs comme consommables pour pouvoir sauvegarder la partie.
La manette Dualsense de la PS5 est plutôt bien utilisée ici, vous pourrez voir votre barre de vie directement dessus, via le code couleur vert, jaune et rouge. Très utile si on a pas envie de passer par le menu du jeu pour avoir cette information, même si ce n'est pas précis, cela vous donne une idée de l'urgence. Le moteur de la gâchette est fonctionnel lors des phases de tir et les vibrations permette une meilleure immersion, pour exemple : un passage où la fuite est inévitable bloque les ennemis derrière une porte de métal, chaque coup donné contre celle-ci fera vibrer le contrôleur.
L'ambiance est au rendez-vous, la bande sonore vous mettra constamment la pression et les screamer sont présents : bonbonne de gaz rentrant dans le champ de vision, cadavres en position debout après un passage sous un voile. Plusieurs jeux de lumière vous feront penser qu'un ennemi est sur le point de vous sauter dessus, mais en vous rapprochant, vous constaterez que ce n'est qu'une veste accrochée sur le coin d'un lit. J'ai beaucoup aimé un passage, assez loin dans le jeu, où l'on doit passer dans un tunnel à l'allure de mine désaffectée. C'est oppressant et les ennemis apparaissent sans prévenir, de quoi avoir la chair de poule et être sous tension pendant toute l'exploration de ce lieu.
Daymare 1994 : Sandcastle est un jeu qui a sa place parmi les plus grands du genre. L'histoire est captivante et le mystère reste entier tout au long de l'aventure. Malgré des énigmes simples, l'ambiance est au rendez-vous et la difficulté du jeu est croissante sans être trop brusque. L'économie de vos ressources sera vraiment capitale, si vous en abusez vous serez très vite dépassée lors des phases de combat où les ennemis seront de plus en plus nombreux. Pour ma part, et pour être complètement transparent avec vous, j'ai commencé à la difficulté normale et suis passé au mode histoire en milieu de jeu. Non pas que la difficulté et les nombreux essais me fassent peur, mais j'avais envie d'aller aussi loin que possible dans l'histoire avant la fin de la rédaction de cet aperçu. Et même en mode histoire, je me suis retrouvé à devoir faire plusieurs essais sur quelques combats ou les ennemis étaient trop nombreux. J'ai eu le droit à quelques sursauts tout au long de l'histoire et j'avoue avoir envie de faire le précédent opus (rappelez-vous que celui-ci est un prélude) pour connaître la suite. Le jeu est disponible sur PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, Xbox Series et PC.