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Ragnaröck – A la manette, c’est toujours aussi Metal ?

Ah... Ragnaröck, qu'est-ce que j'aime ce jeu ! Testé en 2021 dans nos colonnes par votre hôte, j'avais relancé le jeu en début d'année pour jouer au portage sur le PS VR 2, et constaté que ça fonctionnait toujours très bien ! À ma grande surprise, j'ai appris que le jeu allait bénéficier d'une version sans VR, et j'ai de suite relancé le titre pour découvrir ça, me demandant bien ce que le jeu pourrait apporter sans casque.

En quelques mots : pas grand-chose. C'est un peu difficile à écrire autant qu'à lire, mais l'heure que j'ai passé sur Ragnaröck sans la réalité virtuelle a beaucoup impacté le plaisir ressenti. Reste à savoir maintenant, pour quelqu'un qui n'a aucun casque à la maison - ce qui est le cas pour une majorité de foyers, les chiffres de ventes parlent d'eux-mêmes - est-ce que ça peut être plaisant ? Je serai tenté de répondre oui. Pour peu que vous arriviez à prendre en main le jeu, qui perd encore une fois beaucoup de sa simplicité d'apprentissage.

Quand on lance la version non-VR du titre, on nous recommande l'usage d'une manette pour profiter au mieux du jeu. Et après quelques musiques sur chaque mode de contrôles, j'avoue avoir un peu de mal à trancher, tant les deux me semblent peu naturels. J'explique un peu la base pour ceux n'ayant jamais entendu parler de Ragnaröck. On incarne un viking au bout d'un drakkar qui doit motiver ses troupes à avancer en jouant de la musique qui va du rock celtique au pagan metal, en passant par des styles plus variés au fur et à mesure des mises à jour. On a face à nous 4 tambours, qu'on doit taper en rythme avec nos deux marteaux au moment où les notes sont sur les tambours (en défilement vertical comme Guitar Hero).

Avec des contrôleurs VR, c'est instinctif et naturel, la gestuelle et le rythme viennent naturellement dès qu'on a compris la mécanique de "retour" et le rythme de l'ensemble. Via la manette et le clavier, on est limité pour une raison qui m'échappe. Le marteau droit peut frapper les 3 tambours les plus à droite, donc pas le premier à gauche, et inversement. De par cette limitation, on ne peut pas, par exemple, utiliser les touches A et B pour frapper les tambours 3 et 4. Il faudra utiliser B et flèche droite. ça peut paraître être un détail, et le fait est que ça fait sens, puisque le marteau droit ne peut se retrouver sur 2 tambours en même temps, mais ça impacte considérablement nos premiers moments sur le jeu, le temps de faire la gymnastique de cerveau.

Au clavier, c'est peu ou proue la même galère. Une fois qu'on a pris le rythme, ça va mieux et on commence à faire des scores respectables, mais on ne retrouve clairement pas le feeling du jeu d'origine. Sur le reste, à savoir, la technique, le jeu s'en sort bien. Comparé à la version Rift S, j'ai trouvé le titre plus fin, et à peu près autant que sur la version PSVR2. C'est fluide, il y a de nombreux modes de difficultés, une setlist qui s'est bien enrichi avec le temps, avec quelques morceaux gratuits, et plusieurs autres payants. On peut toujours customiser son personnage, et lui donner un look assez sympa.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas été particulièrement marquée par cette déclinaison "VR-less". Si l'idée de base est intéressante pour faire découvrir le jeu au plus grand-monde, il faut tout de même déplorer que Ragnaröck perd pas mal en intuitivité et que l'immersion n'est plus aussi bonne que dans sa version d'origine. A réserver aux amateurs de jeux de rythme en manque de metal et qui n'ont pas de casque sous la main.



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