Chef Life – A Restaurant Simulator – Objectif, Top Chef !
Vous ne le savez certainement pas, mais hormis le jeu vidéo et Marvel, j'ai une grande passion pour la cuisine. Si, si, vous pouvez demander à ma balance ! Dans une autre vie, il y a quelques années, j'ai même passé un CAP Pâtissier. Certes, je travaille dans un tout autre domaine aujourd'hui, mais la passion de la bonne bouffe et des bons petits plats est toujours là.
Alors, quand j'ai découvert l'existence de Chef Life - A Restaurant Simulator, autant dire qu'il n'y a pas eu besoin de me raconter des salades pour me donner envie de poser mes petites mains sur ce jeu.
Mais trêve de bavardages, on a du pain sur la planche !
On ouvre !
Je ne sais pas vous, mais je me suis toujours beaucoup posé des questions sur les restaurants, et notamment la partie cuisine : est-ce que les plats sont préparés par une seule personne du début à la fin, ou plusieurs personnes réalisent-elles une partie de la recette ? Comment s'organise-t'on dans une vraie cuisine professionnelle ? Et tout et tout ! Et j'ai bon espoir que Chef Life, avec son côté simulation, réponde à quelques interrogations. Même si attention... ça ne reste qu'un jeu vidéo !
On commence donc l'aventure dans la peau d'un jeune chef, qui vient d'ouvrir son propre restaurant avec un associé. L'ouverture est prévue dans 3 jours, alors pas de temps à perdre, il faut garder la pêche !
Petite déception toutefois : j'aurais bien aimé pouvoir participer à la mise en place et la décoration du restaurant. C'est une partie importante dans la vie d'un chef. Mais peut-être que c'est un aspect du métier que l'on verra plus tard en progressant dans le jeu.
Le premier jour va être l'occasion de cuisiner ma toute première recette : un steak échalotes frites. Basique, mais efficace. Parfait pour voir les bases. Le livre de recettes me donne toutes les explications nécessaires et un système d'épingles me permet de retrouver facilement les étapes de la recette quand je suis dans la cuisine, de sorte que je n'ai pas à revenir au livre à chaque fois.
Je sors donc les ingrédients de la réserve ou des frigos. Les plus petits vont dans une sorte d'inventaire rapide en bas. En ce qui concerne la viande, c'est un gros morceau qu'il faut découper au préalable.
Ensuite, on émince les échalotes et on coupe les pommes de terre sur le plan de travail adéquat. C'est ça aussi la vie de cuisinier : chaque chose à sa place ! Il vaut mieux s'organiser, surtout quand on imagine devoir gérer plusieurs recettes d'un coup. Sinon, on risque de vite pédaler dans la semoule !
Passons ensuite à la cuisson. Un vrai jeu d'enfant : on prend la poêle, on la pose sur le piano (pas l'instrument... les plaques de cuisson !), on fait chauffer un peu et on pose la viande. Puis les échalotes. Et ensuite, on retourne. Toutes ces étapes là sont vraiment à réaliser. C'est simple, certes, mais attention à ne pas laisser trop longtemps cuire les aliments, sinon la viande pourrait cramer ! On s'occupe ensuite des pommes de terre à mettre dans la friteuse, et hop. Plus qu'à dresser le plat sur le poste d'assemblage.
Gestion des stocks
La gestion des stocks, ça fait aussi partie de la vie d'un chef. Certes, pour les besoins d'amusement, cette partie là est beaucoup plus simple dans le jeu. Mais il faut tout de même veiller à avoir des stocks suffisants pour assurer chaque service, sous peine de voir sa réputation chuter. D'une part, la qualité n'est pas quelque chose à mettre de côté. Des ingrédients de qualité, et c'est la qualité générale du plat qui s'en ressentira, et avec ça, la satisfaction des clients. Consommer national, voire local, c'est forcément plus cher. Mais à terme, cela peut s'avérer être une stratégie payante.
D'autre part, il faut veiller à ce que les produits ne se périment pas. Imaginez servir un plat avec des ingrédients qui ont dépassé la date de péremption ? Non, non, j'ai pas envie de voir les services sanitaires fermer le restaurant !
Une fenêtre me permet de voir assez facilement les stocks que j'ai, notamment par rapport aux prévisions de vente. Maintenant, il faut remplir les réserves après avoir été livré dans les frigos.
Pour le soir de "pré-ouverture", on a invité la livreuse pour la remercier de sa gentillesse. J'ai prévu au menu les trois recettes que j'ai apprises : une sole meunière, des tomates mozza et mon fameux steak frites. Je remplis donc mon panier en fonction de ces trois recettes, pour ne pas être pris au dépourvu le soir même.
De la déco, enfin !
Ah bah justement ! J'étais un peu déçu de ne pas pouvoir participer à la décoration du restaurant pour son ouverture. Mais au final, j'ai quand même la possibilité de faire un peu d'aménagement. Dans la cuisine, tout d'abord. Je peux notamment ajouter un second piano de cuisson.
Et la salle de restaurant peut également être personnalisé. J'imagine que le catalogue de décorations proposées s'étoffera au fur et à mesure, et que la décoration participera forcément à la réputation que le restaurant pourra avoir.
Brisons la glace !
La grande ouverture approche et ce soir, c'est une sorte de répétition, avec la livreuse Max qui va faire office de cliente. Un vrai service donc qui nous attend. L'une des grandes qualités d'un cuisinier, c'est de savoir anticiper. On ne va pas pouvoir tout préparer d'un coup le soir même, plein de préparations peuvent se faire à l''avance, comme couper les tomates, émincer les échalotes, etc. C'est ce qu'on appelle la mise en place et ça va nous faire gagner un temps fou.
Je m'attèle donc à cette mise en place : je découpe les tomates et la mozzarella, j'émince l'échalote, je coupe les pommes de terre en frites et enfin je farine la sole. Tout autant d'étapes que je n'aurais pas à faire une fois le service commencé. Une fois terminé, je n'ai plus qu'à les entreposer dans le frigo pour pouvoir les ressortir quand j'en aurai besoin.
Je m'occupe également de cuire des haricots verts et de les garder dans le réchauffeur.
Tout est prêt, on peut démarrer le service !
Oui, chef !
Voilà l'heure du tout premier service. Avec trois plats à la carte et seulement deux commandes à gérer, ça pourrait paraître simple. Et pourtant, ça ne l'est pas tant que ça, malgré la mise en place. Il faut en effet servir le client le plus rapidement possible pour qu'il soit satisfait et la moindre hésitation ou retard peut faire que le plat ne sorte pas aussi vite qu'on l'aurait voulu.
Ce fut le cas pour moi avec ma sole meunière, ayant perdu un temps fou à retrouver comment je devais récupérer les haricots verts qui étaient encore dans la marmite (alors qu'il suffisait de les poser sur la table d'assemblage). J'ai fini par envoyer bien en retard mon plat, ce qui a du coup causé aussi du retard sur le plat suivant. Je me rends compte qu'il va vraiment falloir avoir l'oeil partout et penser à plein de choses en même temps pour réussir un très bon service.
Bon finalement, je ne m'en sors pas trop mal, les clients sont assez satisfaits, mais les prochains services risquent d'être bien plus sportifs !
L'un des participants de Top Chef 2022 a aussi eu l'occasion de jouer un petit peu... même si, en effet, il a l'air meilleur cuisinier que gamer !
C'est le moment de l'addition !
Des jeux de "simulation", j'en ai fait quand même quelques uns : gérer une station-essence, une exploitation agricole, un chantier de construction. J'ai même décoré des maisons et tondu des pelouses. Mais l'aspect "fun" passe généralement assez vite et l'envie de continuer me quitte rapidement. Avec Chef Life, je dois dire que ce phénomène ne s'est pas encore produit. Après pas mal d'heures de jeu dans les casseroles, je vois bien qu'il me reste pas mal de recettes à apprendre et les défis de proposer la meilleure cuisine possible sont assez challengeants, sans être pour autant inaccessibles.
Toutefois, il faut être conscient qu'une petite routine peut s'installer, notamment lors de la mise en place. D'autant plus si on ne change pas régulièrement le menu (ce qui n'est clairement pas une bonne idée de toute façon). Mais ça fait aussi partie du métier, après tout.
En bref, un jeu de simulation plutôt agréable, qui ne va certainement pas révolutionner le genre, mais propose un contenu assez étoffé pour peu que l'on aime un minimum la cuisine.
Si jamais ça vous a donné envie de passer aux fourneaux, sachez que Chef Life - A Restaurant Simulator est disponible sur quasi toutes les plates-formes : PC (Steam/Epic), PS4 et PS5, Xbox One et Xbox Series et même sur Switch. Vous n'avez que l'embarras du choix !
Sur PC, vous pouvez d'ailleurs le trouver chez Gamesplanet à 25,49€ pour la version de base.