ROCCAT – Clavier Vulcan II Max
Il n'y a pas très longtemps, Talish vous présentait le clavier Vulcan II Mini. À mon tour de vous présenter la version Max de ce même Vulcan, avec laquelle j'écris d'ailleurs cet article.
Le clavier est présenté dans une boite en carton relativement classique. Le produit est mis en avant, avec une large image sur fond noir à l'avant. Le paquet a malheureusement souffert durant le transport, tout un coin est arraché. Et la boite est aussi abîmée. Mais le clavier n'a rien. Un bon point donc pour la protection de votre produit qui devrait arriver intact chez vous ! À l'intérieur, le clavier, avec son repose poignet atypique, et son long câble tressé d'1.80m, terminé par deux prises USB. Ainsi qu'un guide de démarrage. Enfin, il n'y a pas grand-chose à dire sur un clavier, donc il est resté au fond du carton. Il suffit de brancher le clavier sur son PC et ça fonctionne. Il faudra par contre installer le logiciel ROCCAT Swarm pour s'amuser avec les couleurs.
Dans le premier onglet, "caractéristiques générales", différents sons peuvent être paramétrés pour donner un retour audio. Que ce soit à chaque touche (avec un son de clic, de machine à écrire, de rayon ou de science-fiction). Mais aussi, sans doute plus utile, au changement de profil, lors de la sortie ou de la mise en vieille. J'avoue que j'ai testé pendant 30 secondes, puis j'ai vite désactivé cette fonctionnalité. Le clavier, mécanique bien sûr, est déjà assez bruyant par lui-même pour ne pas rajouter cette perturbation supplémentaire. Vous pourrez également paramétrer le délai et la vitesse de répétition des caractères (c'est à dire combien de temps doit s'écouler pour qu'une touche maintenue appuyée commence à répéter des caractères) ainsi que le taux de clignotement du curseur (vous savez, cette barre qui apparaît à l'endroit où l'on peut entrer du texte).
Le second onglet est dédié à l'attribution des touches. Le ROCCAT propose un deuxième jeu complet de touches, accessibles très simplement grâce à la touche FN. Vous savez, comme souvent sur les claviers des ordinateurs portables. Seules quelques touches possèdent déjà des fonctions secondaires (notamment sur les touches F1 à F12, ainsi que le pavé numérique). Vous pourrez d'une touche ouvrir Swarm, couper le microphone, ou faire à peu près n'importe quoi en programmant une macro. Bon, en tout cas sur le papier, car j'ai eu beau essayer, le logiciel refuse que je remappe mes raccourcis secondaires. Je ne peux modifier que les raccourcis primaires pour une raison que j'ignore.
Enfin, c'est dans le troisième onglet que débute le spectacle ! Différents modes d'éclairage des touches : vague, serpent, plein éclairage, battement, respiration, extinction, onde et personnalisation. Sans oublier l'innovant AIMO, un système partagé par tous les produits ROCCAT qui vous permettra de faire réagir votre souris ou votre casque en accord avec votre clavier, pour un effet boite de nuit assurée ! Chose amusante avec ce clavier : le repose poignet, en plus d'être transparent et amovible, est aussi lumineux. Du coup, les effets ne se limitent plus uniquement aux touches. D'ailleurs, une autre spécificité qui est cette fois une première mondiale : certaines touches ont deux DELs, pour encore plus de lumières lorsqu'on active la touche de fonction !
Parmi les choses pratiques directement accessibles sur le clavier, on notera la possibilité de passer d'un profil à l'autre, en tout cas pour quatre des cinq qui peuvent être sauvegardés. Pour le cinquième, il faudra charger Swarm avec une molette de contrôle de volume, en haut à droite, avec trois boutons multimédia (pause/lecture, piste précédente, piste suivante). La touche Windows se verrouille directement pour éviter toute bévue en pleine partie compétitive. Les effets lumineux peuvent aussi se désactiver, si jamais vous avez soudain l'envie de faire de l'économie d'énergie. Le reste est assez classique.
Le toucher est agréable, sur des habituels Switch bruns (et non rouges, comme le laisserait penser la photo du site officiel). Certes, c'est bruyant, mais sans être trop dérangeant. Loin du "clic" parfois presque métallique de certains concurrents. Cela reste encore assez feutré. La position est agréable, assurée grâce aux deux hauteurs des pattes qui se déploient à l'arrière. Je me suis vite sentie à l'aise, en quelques minutes seulement. Alors que j'utilise pourtant mon Logitech depuis des années, à tel point que des touches commencent à vouloir se sauver. À ce propos, la fiche technique du Vulcan annonce que les touches ont été testées pour supporter pas moins de 100 millions de frappe. Vous avez donc le temps de voir venir !
J'ai été un peu moins convaincue par le repose poignet. Non pas qu'il ne soit pas bien ajusté, trop fin ou inconfortable. Sa texture en silicone souple est même plutôt douce. Mais il est fait de rainures et la poussière se glisse dedans à vitesse grand V. Je vous laisse juger l'état après seulement une semaine sur la photo ci-dessous. Alors oui, il se nettoie bien. Juste après avoir pris la photo, je l'ai passé sous le robinet et la plupart de la poussière est partie. Mais je trouve ça un peu dégoûtant. Il suffit que je grignote un gâteau pour que des miettes se retrouvent coincées. Je n'ai pas besoin d'un rappel sur le nid à bactéries que sont nos claviers d'ordinateurs...
Enfin, à part ce détail, le Vulcan en lui-même est un excellent produit. Efficace. Robuste. Avec des touches qui réagissent bien grâce à son processeur 32-bit intégré (Arm Cortex-M3). Un peu cher cependant. Comptez 229€. Ce qui le situe en gros entre le G815 et le G915 de Logitech (sauf promotions). Vous le trouverez en noir (comme le mien) ou en blanc.
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