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City Bus Manager – Bus, Boulot, Dodo

Quand j'ai reçu la clé de City Bus Manager, j'ai eu une belle surprise ! Comme le dit si bien l'email :

Pour célébrer le lancement en accès anticipé de City Bus Manager, les experts en bus PeDePe et les vétérans de la simulation Aerosoft ont pris la liberté de concevoir votre propre flotte de bus, en accord avec la marque et les couleurs de votre magazine !

N'est-il pas magnifique ?

City Bus Manager place à la tête d'une société de bus et débute par la création de son QG, après avoir sélectionné l'environnement (entre village et ville), et le mode de jeu (bac à sable, normal ou expert). J'ai pour ma part opté pour m'installer dans un village, avec une difficulté normale, ce qui m'alloue un budget initial de 200 000€.

Le tutoriel guide pas à pas, à chaque étape de l'installation qui débute par la construction d'un hall d'accueil. L'élément central est le comptoir, où les clients viennent acheter leurs tickets ou leurs abonnements. Je rajoute des couloirs, où j'installe des casiers (ce qui définit le nombre maximum d'employés). Ensuite, ce sont des bureaux, où il sera notamment possible de faire des recherches, afin de débloquer de nouveaux éléments pour l'entreprise. J'équipe mes locaux d'une cuisine, indispensable pour le bien-être des employés. Tout comme le sont les toilettes. D'ailleurs, une grande file d'attente se crée presque immédiatement. Du coup, j'en installe deux. L'entrepôt est tout aussi obligatoire que le reste, pour y stocker les pièces détachées nécessaires à la maintenance des véhicules.

L'outil est plutôt simple à prendre en main. On trace les pièces directement. Des murs peuvent aussi être ajoutés pour créer des séparations. Ce qui se révèle indispensable car, si deux bureaux sont posés côte à côte, ils fusionnent.

Ensuite, bien sûr, il faut acquérir les bus, qui viennent se garer sur les places désignées (qui sont en trois tailles, petites, moyennes ou grandes). Une pompe à essence, un atelier de mécanique et une station de lavage viennent compléter la parfaite installation du petit gestionnaire de bus. Enfin, je rajoute aussi une station de peinture. Il serait dommage de ne pas pouvoir barbouiller ses bus après l'achat.

Là encore, pas grand-chose à redire à l'outil, même si les bâtiments sont énormes, et les routes pas forcément faciles à poser. J'ai eu la mauvaise idée de construire mes bureaux un peu au milieu du terrain, et ensuite de poser ma station d'essence au milieu de ce qu'il restait, ce qui m'a bloqué pour positionner correctement mes places de parking et autres commodités.

Le personnel embauché satisfait différents postes. Avec les chauffeurs, bien entendu. Mais aussi des mécaniciens. Des agents d'accueil. Des agents de nettoyage. Des chercheurs. Comme je l'évoquais plus haut, leur nombre dépend des casiers installés. J'ai, pour ma part, une seule personne par poste, sauf pour les chauffeurs. Ils sont une bonne dizaine qui travaille beaucoup. Le quotidien au QG est relativement calme pour les autres. Les recherches coûtent cher, ce qui fait que le chercheur est souvent en train de bailler aux corneilles. Comme mon mécanicien, qui n'a rien eu à faire pendant des jours, tous mes bus étant neufs, jusqu'à ce qu'ils commencent à tomber tous en panne au même moment. Il faut alors acheter des pièces. Encore une dépense somptuaire. Surtout si la livraison se fait en express, par drone (au lieu d'attendre la livraison classique chaque matin).

L'argent rentre surtout de deux façons. Soit en accomplissant des challenges : agrandir sa couverture de transport, accomplir une quantité précise de voyages, transporter un nombre défini de passagers... Soit en desservant des itinéraires. La création d'une route se fait très simplement, depuis une carte. Par contre, les statistiques concernant la quantité de passagers attendue n'est donnée qu'après validation, ce qui n'aide pas à l'optimisation. Et chaque itinéraire créé, même s'il est supprimé directement, reste affiché dans les statistiques. Ce qui rend l'ensemble un peu brouillon. C'est dommage car, sinon, le jeu offre pas mal de paramètres sur lesquels jouer : le nombre de bus qui tournent sur l'itinéraire, le delta de temps entre chaque arrêt, les périodes de la journée couvertes. L'objectif est bien sûr d'assurer le meilleur service possible, notamment en limitant les retards et en travaillant aux bonnes périodes, tout en s'assurant un bénéfice confortable. Mais j'ai un peu de mal à réellement comprendre pourquoi certaines lignes fonctionnent. Et pourquoi d'autres non !

Équilibrer le budget n'est pas évident. Surtout qu'il faut aussi prendre en compte les notes des passagers. Cela nécessite donc de trouver le bon équilibre, entre des bus fonctionnels et propres. Sans se ruiner en pièces détachées, en essence ou en nettoyage. Ni oublier les recherches, fondamentales pour se développer, mais si onéreuses. Cela m'a amenée à juste faire tourner le jeu sans rien faire, histoire d'engranger les bénéfices des lignes en service.

C'est un peu le souci avec City Bus Manager en l'état. C'est mignon. Mais on s'ennuie vite. Il n'est pas possible de se rendre sur place pour voir ses bus dans les rues. Le QG ne peut pas être agrandi à l'infini, par manque soit de place ou d'argent. Beaucoup d'employés n'ont rien à faire la plupart du temps. Jusqu'à ce qu'ils se retrouvent débordés. Les chauffeurs n'arrêtent pas. Il faut constamment racheter des bus et employer de nouveaux chauffeurs. Mais il faut savoir dire stop. Encore une fois, à cause du manque de place (pour garer les bus) et surtout d'argent (car en optimisant mieux, le terrain n'est pas si petit). Des lignes se révèlent peu rentables, sans raison évidente.

Mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Ce jeu de gestion/simulation est prometteur. Avec aussi pas mal de fonctionnalités vraiment sympathiques. La personnalisation des couleurs du bus. L'ajout de logos (comme sur mon super bus Game-Guide !). Le changement de l'immatriculation. Les différentes tâches à effectuer sur les bus (mécanique, nettoyage intérieur, nettoyage extérieur, et carburant). City Bus Manager est juste encore un peu "jeune". Pas toujours très clair. Un peu frustrant. À vous de voir donc si vous souhaitez soutenir le projet. Ou plutôt attendre quelques mises à jour de polissage. Moi, en tout cas, même si j'ai passé 2-3 heures sympathiques, je pense avoir fait le tour, et je vais maintenant attendre quelques mois avant de m'y remettre !



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