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Overwatch 2 – Le combat reprend !

Overwatch, premier du nom, a été lancé par Blizzard en 2016 (2019 sur la Nintendo Switch). Il a été remplacé le 3 octobre par Overwatch, second du nom, une nouvelle version du FPS aux systèmes de jeux et aux graphismes améliorés. Alors qu'en est-il ? Amélioration ou retour en arrière ? Avant de passer aux points de vue des rédacteurs de l'équipe, un petit tour d'horizon sur les fonctionnalités qui vous attendent.

 

Tour d'horizon

Malgré différents items dans le menu principal, "Jouer" est celui qui, forcément, attire en premier.

Les parties non classées ou compétitives sont plutôt explicites. N'étant pas une bonne tireuse, j'ai principalement joué en non classé. De toute façon, pour rejoindre les parties compétitives, il faut auparavant obtenir cinquante victoires, et je n'en suis pas encore là.  En mode non classé, j'apprécie l'opportunité de pouvoir privilégier la vitesse à laquelle une partie est trouvée, grâce à la partie rapide à sélection libre. Mais comme je joue support, j'ai surtout rejoint la file d'attente par rôle. Deux modes supplémentaires sont proposés : personnages mystères (5 contre 5) et combat à mort (chacun pour soi).

L'arcade est l'endroit où trouver différents mini jeux qui changent tous les jours. Au programme une foultitude de combinaisons de cartes, de tailles d'équipes et d'objectifs. Par exemple, il y a quelques jours, le champ de bataille est devenu complétement chaotique à cause d'une gravité réduite. Aujourd'hui, les choses n'en sont pas moins désordonnées car ce sont désormais toutes les capacités qui se rechargent plus vite. Dans un troisième, les équipes passent à dix joueurs... C'est également là que se trouve le mode push (traduit en cartes d'avancée) dans lequel il faut faire avancer un robot le plus loin possible. Les parties personnalisées reprennent un peu le concept de l'arcade, mais avec des modes de jeu paramétrés par des amis, ou de parfaits inconnus, aux règles originales. Enfin, entraînement regroupe le didacticiel, le champ de tir (une sorte d'arène avec des robots pour s'entraîner avec les personnages) et l'entraînement contre l'IA (avec trois niveaux de difficulté).

Ensuite, il y a bien entendu Héros, où se trouvent... les héros. Bravo ! Organisés par rôles, avec les dix qui tankent, les dix-sept qui infligent des dégâts et les huit qui restent en soutien. Chacun possède ensuite différents objets cosmétiques qui définissent l'apparence globale du personnage, ou de son arme. Mais également ses emotes, ses célébrations, ses répliques, ses tags, ses entrées en scène...

 

Modèle économique

Après avoir été dans sa première version un buy-to-play, Overwatch est devenu un free-to-play. Ce qui signifie donc un modèle économique plus agressif, et une boutique bien fournie. Dans les différents onglets, nous retrouvons des modèles, des lots aux couleurs d'équipes d'eSport et l'achat du passe de combat. Un aspect qui fait jaser dans la communauté. Comme le résume Stephan :

Le battle pass est une vaste blague. Car non seulement grinder les niveaux est une horreur tellement c'est lent de les passer, mais en plus, il faut clairement passer à la caisse pour avoir des récompenses un minimum utiles. Sans même compter le fait que des récompenses en gratuit, il y en a en moyenne une tous les 4 niveaux - et des pas terribles en plus. Alors qu'en payant, ce sont des récompenses tous les niveaux et pas n'importe lesquelles : des récompenses épiques voire légendaires.

Pourtant, en soi, rien de très inhabituel pour les jeux free-to-play actuels. Des niveaux pour les gens qui paient. Des niveaux pour les gens qui ne paient pas. Avec, toujours, des récompenses, mais bien sûr de meilleures récompenses pour les premiers. Ensuite, il se pourrait que notre ressenti diffère, ayant pour ma part un pack Observatoire. En sachant que j'ai passé deux niveaux en trois parties. Le rythme me parait également bon. N'oublions pas que la première saison devrait durer 58 jours. Cela laisse amplement le temps aux joueurs réguliers de monter les quatre-vingt rangs.

Du côté du prix, le pack Observatoire est vendu 39,99€. Soit exactement le coût de la version de base d'Overwatch en 2016. Si vous ne voulez que le passe de combat, il vous faudra 1 000 pièces Overwatch (une monnaie premium), soit 9,99€ si vous achetez le pack qui correspond à la quantité exacte.

 

Changements majeurs

En complément du modèle économique déjà évoqué ci-dessus, en vrac, nous pouvons lister :

  • Suppression du mode 2CP et des cartes affiliées
  • Passage en 5v5 (suppression d'un joueur par équipe)
  • Ajout du mode Push (Avancée)
  • Ajout des défis
  • Suppression des lootboxes et de la possibilité de gagner des cosmétiques simplement en jouant.
  • Suppression d'Orisa
  • Ajout de trois personnages (Sojourn, Kiriko et la reine des Junkers)
  • Suppression de certaines cartes (Numbani)
  • Ajout de six cartes (New Queen Street, Midtown, Circuit Royal, Esperança, Paraiso et Colosseo)

 

L'avis de Juliaan

Difficile à l'heure actuelle de qualifier cet Overwatch de 2, au vu du peu de contenu apporté. Il s'agit en l'état d'une version 1.5, mais après tout, Blizzard avait prévenu (de façon un peu discrète quand même) : le gros du jeu, à savoir la partie JcE, viendra plus tard. Difficile donc de juger de façon exhaustive. Mais, en gardant cela en tête, il faut avouer que je prends beaucoup de plaisir à redécouvrir Overwatch, que j'avais un peu perdu de vue devant le manque de contenu du premier opus depuis au moins 3 ans.

La grande nouveauté, pour moi, c'est le changement de composition : 5v5 (au lieu de 6v6). Ca paraît rien, mais cela change énormément à la façon dont se déroule les matches. Et notamment le fait de n'avoir plus qu'un seul tank au lieu de deux. On a du coup des matches beaucoup plus dynamiques, où chaque rôle est aussi important que les autres. Un changement d'orientation bienvenu, qui risque de ne pas parler à tous, mais qui justifie à lui seul de garder un œil sur le jeu.

Maintenant, clairement, ce que j'attends impatiemment est la partie PvE, d'autant plus que l'on n'a que très peu d'informations à ce sujet. Le studio promet une vraie campagne solo, avec des centaines d'heures de rejouabilité. A voir la façon dont ils vont nous proposer ce contenu, mais j'ai très hâte.

 

L'avis de Stephan

Quiconque me connaît sait qu'Overwatch et moi c'est une histoire d'amour. Quiconque me connaît sait que je râle souvent contre la communauté de joueurs d'Overwatch. Non mais sérieusement, c'est un tel No Man's Land que chaque partie finit avec au moins la moitié des joueurs signalés. Et voilà désormais Overwatch 2... qui n'arrange rien.

Il y avait pourtant de bonnes choses pour entraver tricheurs, smurfs et autres joueurs toxiques, mais noooooon ! Blizzard a rétropédalé à fond très vite plutôt que d'assumer sa volonté de nettoyer le jeu des parasites et ceci au nom du sacro saint dollar ! Et c'est un peu la thématique du titre qui sincèrement ne mérite clairement pas le chiffre 2. C'est au mieux une mise à jour du 1. Mais en réalité, c'est un reboot forcé en free-to-play pour imposer de nouvelles pratiques douteuses de paiement.

Les combats, bien que clairement plus dynamiques, en deviennent plus chaotiques et déséquilibrés. Les compétences passives sont on ne peut plus avantageuses quand tu n'es pas un soutien ou un tank. Sans compter que comme dit plus haut  il y avait déjà des idiots dans les parties, mais le passage en f2p ouvre la porte à encore plus de crétins ! Actuellement, jouer tank en solo signifie mourir si tu n'as pas de bons soutiens. Et des bons soutiens, j'en n'ai pas beaucoup croisés.

Où est le JcE ? L'équilibrage ? Les cartes perdues ? Les nouveaux cosmétiques ? Ah oui... c'est vrai. Dans de futures mises à jour derrière de nouveaux paywalls.

#RIPOverwatch

 

L'avis de Sodzounet

Overwatch 2 est assez particulier dans son genre. Lourd du succès du premier volet pendant son heure de gloire, il a la lourde tâche de faire au moins aussi bien. Seulement entre un lancement chaotique, un modèle économique qui a fait polémique et un gameplay qui n'a pas vraiment changé dans la profondeur, je ne sais pas vraiment comment être juste avec le titre. Toujours aussi amusant dans une certaine mesure et plaisant à jouer avec des amis, cette suite a sûrement de belles heures devant elle, même si j'ai déjà vu une recrudescence des comportements toxiques lors de mes parties.

Si le modèle économique n'effraye pas trop, y a vraiment moyen de passer un très bon moment, de plus il est gratuit, donc pourquoi s'en priver ?

 

L'avis de Kyotenshi

Dire que j’attendais Overwatch 2 relève d’un doux euphémisme.

Préchargé sur PC, Xbox Series X, PS5 et Nintendo Switch, j’étais sur les starting block pour le bourre-pif de rigueur dès l’heure de sortie. La suite, vous la connaissez : des files d’attentes interminables, et malgré mon insistance, l’impossibilité de me connecter avant minuit… sur la transportable de Nintendo. Meh. Pas la plateforme de rêve donc, mais je n’ai pas boudé mon plaisir pour autant !

Depuis, j’ai pu effectuer une dizaine de parties sur chaque plateforme, et même si ça me fait mal de l’admettre, le jeu en l’état fait davantage office de grosse mise à jour que de vraie suite. Oui, le passage en 5 contre 5 est une bénédiction à elle seule. La méta en est profondément chamboulée et les parties sont bien plus dynamiques qu’auparavant. Oui, les nouvelles cartes et nouvelles héroïnes apportent un vent de fraicheur plus que bienvenu. Les cartes du premier opus ont été un brin retravaillés au niveau des ambiances, et sont plus belles que jamais, surtout sur PC et consoles de nouvelle génération.

Pour autant, l’absence du mode solo qui justifiait le « 2 » sur la jaquette ne passe pas inaperçue. Sur n’importe quel autre jeu compétitif, ce type de modification aurait fait l’objet d’une grosse mise à jour ou d’un changement de saison, tout au plus. Ici, à part pour justifier un changement de modèle économique, rien ne justifie la suite, en l’état.

Le modèle économique d’ailleurs, parlons-en. Adieu lootbox, bonjour passe de combat ! Blizzard se met dans l’ère du temps et adopte un modèle de plus en plus éprouvé, qui tient les joueurs sur la durée, en prenant quelques décisions un brin curieuses. Si les anciens joueurs sont "exemptés" pour cette première saison de devoir débloquer Kiriko, il faudra pour les saisons ultérieures jouer durant de longues heures pour accéder au dernier personnage en date. Un choix discutable, surtout pour un jeu mettant en avant sa scène compétitive. Pour partiellement gommer le problème, le studio fait le choix de ne pas autoriser le dernier personnage en date en partie classée. Pour le reste, c’est essentiellement du cosmétique, et il convient de dire que ce dernier (du moins dans sa version Premium, à débloquer contre une dizaine d’€) est relativement généreux, avec une skin de personnage tous les 10 niveaux.

Pour les nouveaux venus, il faudra passer par un rite d’initiation qui consiste à effectuer une centaine de parties pour débloquer les 35 héros du jeu d’origine, et il faudra compter une cinquantaine de victoires à son actif en partie rapide pour se lancer dans le mode compétitif. En sus de ces limitations, un N° de téléphone valide vous sera demandé pour accéder au jeu, afin de limiter la création de compte « smurf » (joueur expérimenté qui crée un compte secondaire pour diverses raisons… souvent au détriment des nouveaux joueurs).

Sur l’aspect technique à proprement parler, la Switch sera encore une fois bonne dernière, avec un framerate capé à 30 et une résolution dynamique qui rend le tout assez baveux. Malgré ce nivellement vers le bas, la console chauffe un peu, les textures mettent pas mal de temps à charger et les baisses de fluidité sont fréquentes dès que l’action se fait un peu trop intense. PS5 et Xbox Series X s’en sortent bien mieux, avec 3 modes graphique à disposition, qu’on commence à bien connaître. Un mode résolution en 4K native qui vise les 60i/s (mais s’autorise quelques baisses lors de scènes trop explosives), un mode équilibré qui maintient son framerate de 60 en optant pour une résolution 2K (1440P), et un mode « Taux de rafraîchissement » à 120i/s (pour peu que vous ayez un téléviseur compatible) qui use de la résolution dynamique. Des performances très similaires, à ceci près que la version Xbox se voit entachée par un bug fâcheux : à chaque succès obtenu, vous serez déconnecté du jeu. Blizzard travaille bien entendu sur un fix, mais ça reste quand même très frustrant de se voir déconnecté à chaque fois qu’on effectue une action notable sur le jeu !

 



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