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The Wandering Village – Un city-builder nomade

The Wandering Village est un city-builder dans lequel nous incombe la responsabilité des Nyomans. Ce peuple d'explorateur a décidé de bâtir sa communauté sur un gigantesque mastodonte en mouvement, l'Onbu. Ils espèrent ainsi échapper aux mystérieuses plantes qui libèrent des spores toxiques durant leur croissance et empoisonnent des régions entières. Dans ce monde dévasté, la mission est donc double : prendre soin de son peuple mais aussi du majestueux animal qui nous transporte sur son dos.

Il faudra dans un premier temps subvenir aux besoin de nos villageois, en ramassant des baies, du bois et des roches. Grâce à ses ressources, ils peuvent se nourrir, construire des tentes pour s'abriter et des récolteurs d'eau pour boire. Ces trois éléments sont à la base de la survie. Bien d'autres structures peuvent ensuite être installées.

Le centre de recherche est la structure où débloquer ces autres bâtiments, développer d'autres types de plantations et, surtout, apprendre des ordres pour l'Onbu. Car oui, pour prendre soin de notre hôte, il faut pouvoir lui transmettre des consignes, ce qui s'effectue par l'intermédiaire du cor. Il répond à quelques consignes simples : prendre une direction, se reposer ou se nourrir, par exemple. Ses grandes jambes nous emmènent à travers le monde, dans un voyage qui nous fait transiter à travers des biomes très variés. Qu'ils soient désertiques ou montagneux, tous ont un impact sur nos cultures, ou la santé de notre hôte et de nos villageois. Les biomes sont définis par des caractéristiques telles que la température, l'humidité et la toxicité. Réussir à survivre dans cette nature sauvage, face à une météo impitoyable, des parasites suceurs de sang, des spores vénéneuses, le tout en profitant de ressources très limitées, est loin d'être facile...

Les améliorations de notre culture s'obtiennent grâce aux points de connaissances. Ceux ci se gagnent grâce à la cabane d'explorateur. Depuis ce point de ralliement, les Nyomans deviennent des explorateurs, qui partent en quête des mystères de la carte, représentés sous la forme de points d'intérêts. À la clé, du bois, de l'eau, de la pierre, des nomades ou, surtout, ces précieux points de connaissances. Lors du retour de notre expédition, nous sommes souvent amenés à faire des choix, qui pourront se concrétiser en bonus ou en malus. Attention donc à ne pas choisir n'importe quoi !

Rien ne se perd, tout se recycle. C'est l'éternel cycle de la vie ! Un bâtiment permet de récupérer les excréments de notre Onbu, afin d'en faire du compost ou du gaz. Le compost sert à améliorer le rendement de nos cultures. Le gaz à brûler les mauvaises herbes qui se  développent lors du passage dans des nuages ou bien des forêts toxiques.

Il existe trois vues afin de faciliter les interactions : une vue très large, au niveau de la carte, où envoyer nos éclaireurs vers les points choisis. C'est aussi ce mode de vue qui sert à une intersection, pour donner l'ordre à notre Onbu d'aller dans telle ou telle direction. La vue d'ensemble de notre Onbu est l'endroit où lui donner des ordres, le nourrir, ou le soigner. Il y a enfin bien sûr la vue classique de tous les jeux de gestion, avec une caméra légèrement en hauteur, qui donne une excellente vision de notre peuple dans leurs activités quotidiennes.

Le monde se dévoile à travers des graphismes qui donnent l'impression d'avoir été réalisés à la main. Comme une peinture. Avec des textures qui alternent entre des teintes très vives dans le village, et d'autres presque délavées pour le monde extérieur, le tout donnant une impression très naturelle. Les personnages s'en démarquent, eux qui sont représentés sous une forme très simplifiée en 2D.

Afin de ne pas s'ennuyer, il est possible de jouer sur la vitesse de déroulement du jeu, passant ainsi de la pause, au 1x (vitesse normale), ou 2x ou 4x la vitesse normale.

Le jeu sort en accès anticipé le 14 septembre, mais il est déjà relativement bien abouti et je n'ai pas rencontré de bugs en cinq bonnes heures de jeu. Un voyage rafraichissant dans le monde du city builder, hybridé avec une composante light de l'élevage de créatures. Initialement financé grâce à une campagne Kickstarter en 2020, le projet est porté par Stray Fawn Studio, une équipe expérimentée, qui a à son portfolio les excellents Nimbatus et Niche. La campagne avait atteint son objectif de 30 000€ en moins de 24 heures, pour un financement total de 155 964 € (récoltés par 6 491 contributeurs). Il n'y a donc pas trop de soucis à se faire sur le futur du projet, qui possède déjà une communauté établie, qui n'hésitera pas à donner des retours constructifs pour mettre notre brave Onbu sur de bons rails.



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