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Call of the Wild: The Angler – Pêcher… ou pas !

Grâce au service presse d'Epic Games, j'ai pu tester Call of the Wild: The Angler, le nouveau jeu de pêche d'Expansive Worlds sorti fin août. Un studio qui nous avait déjà proposé récemment Hunter: Call of the Wild.

La partie démarre par une création de personnage assez fruste. Un choix entre un corps féminin/masculin, quelques visages reliés à une origine technique, une coupe de cheveux... Autant dire qu'il n'est pas vraiment possible d'exprimer ici sa différence. Pour les tenues, peu de choix également. Mais j'y reviendrai car cela s'améliore par la suite.

Heureusement, une fois en jeu, le personnage devient invisible, avec une vue à la première personne qui se contente de montrer ses mains lorsqu'il pêche. Car, bien sûr, jeu de pêche oblige, le tutoriel emmène très vite attraper son premier poisson. Manque de bol par contre ici, sur l'écran qui présente sa prise, le bonhomme réapparait...

Le lancer de la ligne s'effectue à la souris, en la faisant glisser verticalement. Plus le geste est large, plus la ligne va loin. Une fois un poisson ferré, la ligne se remonte brusquement avec le bouton droit de la souris. Le gauche permet d'enrouler le moulinet, plus ou moins vite grâce à la touche Maj. Comme dans la plupart des jeux de pêche, l'objectif est de maintenir une tension constante sur la ligne, afin de fatiguer le poisson, sans pour autant trop en abuser, ou la ligne risque de casser. De même, remonter la ligne trop tôt est l'assurance de perdre sa touche, il faut donc attendre le bon moment. J'apprends peu après à utiliser le frein, une fonctionnalité du moulinet qui détermine la force qu'un poisson peut exercer sur la ligne. En règle générale, je me contente de garder une moyenne de 30% qui semble correspondre au menu fretin que je pêche. Par la suite, je me mets aux appâts, pour le moment un simple bout de pain.

Différents objets peuvent être achetés grâce aux crédits gagnés en complément de l'XP, soit en pêchant, soit en accomplissant des quêtes, soit en explorant le monde. Au catalogue : du matériel de pêche, des véhicules et des vêtements. Comme je le disais plus haut, en investissant quelques crédits, l'apparence du personnage s'améliore un peu. Et je ne vais pas forcément acheter un chapeau avec mes premiers crédits, j'investirai plutôt dans du meilleur équipement de pêche ! Même s'il y a des niveaux, la progression est linéaire, strictement liée à l'équipement acheté, qui s'obtient relativement rapidement.

Le monde est vaste, très vaste. Après environ deux heures de jeu, je suis loin d'avoir tout parcouru. D'ailleurs, une quête invite à visiter chacun des treize lieux emblématiques de la réserve de Golden Ridge.

D'autres quêtes emmènent aider le garde forestier, en détectant des plantes envahissantes ou des arbres infestés. L'occasion de se promener avec un autre objectif en tête.

Autant je ne suis pas convaincue par le rendu des personnages (que ce soit le mien, celui des autres joueurs croisés sur la carte, ou les PNJs), il faut avouer que celui du monde est lui plus que réussi. La diversité de la végétation, les couleurs, les lumières, les textures. C'est très agréable de se promener dans ce parc aux paysages typiques des États-Unis. Les nombreux petits sentiers pédestres sont autant d'invitations à aller se promener.

Des véhicules sont mis à disposition gratuitement à différents lieux de location (ils peuvent ensuite être appelés à volonté une fois achetés), terrestres ou fluviaux.  La conduite est très simple et la vitesse suffisante pour parcourir les kilomètres, sans pour autant rater le paysage. À ce propos, la caméra reste libre, de quoi tourner la tête à droite et à gauche en toute liberté. Seul bémol : ce véhicule de prêt disparaît après une déconnexion, ce qui oblige donc à faire un long trajet à pied si, comme moi, vous plantez votre personnage au milieu de nulle part le temps d'une pause. D'où l'intérêt à terme d'investir dans un véhicule personnel.

Plutôt joli, donc, avec un vaste monde ouvert partagé avec d'autres joueurs, Call of the Wild: The Angler n'en reste pas moins un peu vide. Il manque surtout cruellement d'objectifs pour la pêche. Au final, j'ai passé presque tout mon temps à me promener, en voiture ou en bateau. C'était agréable. J'ai gagné des niveaux, acheté de l'équipement, pris des captures d'écran, mais je n'ai pas pêché. Certes, mon carnet recense toutes les prises, ce qui peut amener les collectionneurs à vouloir le remplir... Mais cela donne une étrange impression quand toutes les quêtes du journal sont liées à l'exploration, et aucune à la pêche. Du coup, cela laisse un peu sur sa faim. Peu de raisons pour revenir jouer au-delà des quatre/cinq heures nécessaires pour tout visiter. En plus, sans être une spécialiste, je réalise que les mécanismes de pêche sont ultra simplifiés, avec beaucoup de techniques manquantes qui sont habituellement proposées dans les jeux du genre. C'est pas mal pour une néophyte comme moi qui n'a jamais pêché un véritable poisson. C'est simple et facile. Je suis moins persuadée que ça plaira aux connaisseurs.

Pour conclure, je vous laisse avec l'enregistrement d'une heure de gameplay réalisé à l'occasion d'un Stream. Cela vous donnera matière pour décider si, oui ou non, Call of the Wild: The Angler est pour vous ! Le jeu est disponible sur PC, via Steam, le Microsoft Store, ou l'Epic Games Store.



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