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Farthest Frontier – La nouvelle frontière

Farthest Frontier est le nouveau projet du studio Crate Entertainment, l'équipe derrière Grim Dawn. En avant-première, avant sa sortie prévue pour le 9 août, j'ai eu l'occasion de pouvoir découvrir le city builder. Mais avant d'en parler, le dernier trailer de gameplay :

La création d'une partie passe par le choix de la carte (montagnes arides, lacs en plaine, plaines ou vallées alpines) et la taille, avec la possibilité d'activer un éventuel mode pacifiste. J'ai opté pour ce dernier, lors de ma première partie, afin de limiter la difficulté et de pouvoir me concentrer sur ce qui m'intéresse : l'aspect construction.

Une brève cinématique montre le début des aventures. Mes colons décident de tenter une nouvelle aventure et partent en chariot vers l'inconnu. Le début consiste donc à choisir l'endroit où s'arrêter.

L'objectif ici est d'optimiser le placement en fonction des ressources. Ensuite, les habitudes des jeux du genre reviennent vite. Construire des maisons afin que les colons puissent dormir. Mettre en place des points de récolte pour mieux récupérer les ressources. S'assurer qu'ils aient de quoi manger et se chauffer. Et construire des bâtiments. Encore et encore.

Car Farthest Frontier est assez impressionnant en ce qui concerne la quantité de paramètres :

  • 14 matières premières différentes à récolter, allant du bois, de la pierre et de l'argile aux minerais, aux herbes et au miel.
  • 17 types de nourriture, avec des légumes, des fruits, du poisson et du gibier
  • 10 types de cultures à planter dans les champs
  • 32 objets et matériaux artisanaux à créer
  • 50 types de bâtiments différents

Tout ce qui est simple dans la plupart des jeux devient compliqué !

Par exemple, prenons l'agriculture. Il faut déjà préparer le champ en ôtant les roches ou les mauvaises herbes. Ensuite, comme je l'évoquais plus haut, il y a dix styles de culture. Chaque plante possède des caractéristiques uniques, notamment en ce qui concerne l'époque à laquelle planter. Il faut penser à la rotation des cultures, afin de maintenir la fertilité du sol, mais aussi éviter les dommages causés par la chaleur et le gel. Comme si ça ne suffisait pas, des animaux sauvages n'hésitent pas à attaquer les plantations, cerfs ou ours. Obligeant donc à mettre des clôtures pour éloigner les animaux nuisibles.

Cette complexité concerne chaque élément. Chaque ressource. Si je prends les arbres, il faut gérer la couverture arborée pour empêcher l'assèchement des nappes phréatiques. Le bon équilibre doit aussi être trouvé entre la nécessité de défricher pour l'agriculture et le bois, tout en n'impactant pas trop les ressources naturelles indispensables, comme les plantes médicinales ou les baies sauvages.

Rien n'est jamais acquis. Les villageois peuvent très vite tomber malades avec un nombre - un poil abusé - de maladies. Sans eau potable, ils souffrent de dysenterie ou du choléra. Le scorbut menace ceux qui manquent de fruits ou de légumes (que ce soit des baies ramassées ou des légumes verts plantés). Les villageois doivent aussi être correctement chaussés et habillés pour réduire les risques de contracter le tétanos, la rage ou les engelures. Le pire va arriver si les déchets s'accumulent : les rongeurs prolifèrent, avec un risque de peste bubonique à la clé ! Afin d'éviter les épidémies, une maison de guérisseur permet de mettre les personnes infectées en quarantaine et de fournir herbes et médicaments.

Du côté des bâtiments, tous possèdent diverses améliorations. Ce qui augmente le rendement ou ajoute d'autres articles à créer. Les villageois se promènent à droite et à gauche, effectuant leur travail en temps réel. Ils transportent les ressources à travers la ville, depuis les chantiers jusqu'aux ateliers où elles seront transformées en marchandises. Ces dernières pourront ensuite être livrées à domicile, au marché ou aux entrepôts. Bien sûr, plus les trajets sont optimisés, mieux c'est, notamment en mettant des routes entre les principaux lieux de stockage pour faciliter la communication.

Enfin, pour ceux qui ne sont pas pacifistes comme moi, c'est encore pire, car des pillards peuvent attaquer. Cela oblige alors à entourer la ville de palissades, et de former des soldats capables de défendre la ville. Mais je n'en suis pas là. J'essaie encore de survivre sans que l'eau ne vienne à manquer dans toutes les maisons. Sans que mes villageois ne meurent de faim en hiver car la nourriture n'a pas été bien conservée. Sans qu'ils ne meurent de froid car tout le bois a servi à construire des maisons pour ceux qui dormaient encore dehors. Autant vous dire que, même dans la difficulté la plus basse, Farthest Frontier représente un bon défi. En plus, les cartes sont générées aléatoirement, offrant ainsi une bonne rejouabilité.

En conclusion, si vous aimez le casse-tête économique d'un bon city-builder, et que vous n'avez pas peur d'un challenge élevé, ajoutez immédiatement ce jeu à votre liste de souhaits ! Vous ne le regretterez pas !



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