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Force of Nature 2: Ghost Keeper – Fantôme à la rescousse

Ne connaissant pas le premier opus de Force of Nature, c'est donc avec un œil totalement neuf que je me suis intéressée au jeu, découvert grâce à un communiqué de presse pour la sortie du mode coopération. Une petite vidéo créée à cette occasion qui présente cette fonctionnalité et qui vous permettra de mieux appréhender le jeu :

D'après la fiche officielle, Force of Nature 2 est un jeu de survie, mêlant le jeu de rôle et l'artisanat. Une recette très aguichante même si, au final, le second l'emporte sur le premier malgré une petite histoire qui explique les motivations du personnage. Ainsi, notre héros se retrouve téléporté dans un monde inconnu (sur une plage, les traditions sont sauves) dans lequel il demeure coincé. Afin de retourner chez lui, il doit retrouver quatre pierres, les fragments de la Force de la nature, une pierre magique créée par les Anciens Dieux éparpillés à travers un monde plein de dangers. Afin de réussir cette quête ardue, une seule solution. Progresser, gagner des niveaux et, surtout mieux s'équiper. Et c'est là qu'intervient l'artisanat !

Les mécanismes sont relativement classiques mais cela fonctionne toujours aussi bien. Le début s'effectue directement depuis l'onglet d'artisanat du personnage, juste de quoi récupérer de quoi apprendre à construire des stations spéciales grâce à la table de recherche : tannerie, table d'artisanat, filtre à eau, four, feu... Des dizaines de nouveaux éléments sont accessibles sur chacune, des produits qui à leur tour débloquent d'autres stations ou améliorent les existantes, pour toujours plus d'objets. Une sorte de quête liste différents objectifs, afin d'éviter de rater certaines étapes primordiales.

L'artisanat se base sur la récolte de ressources qui proviennent de différentes sources. Les plus évidentes sont la chasse (cuir et viande), le minage (pierre et métal), le bûcheronnage (bûche et brindilles) et le terrassement (terre, sable ou argile...). Avec, pour chacun, bien sûr, la nécessité d'équiper l'outil approprié ! À cela s'ajoute le domptage des animaux errants à la condition de posséder le bon bâtiment pour l'accueillir : vache, oie, poule, et mouton. Une fois nourris, ils produisent du lait, des plumes, des œufs et de la laine. L'agriculture est tout aussi importante, à initier grâce à quelques graines à récupérer dans la nature. Chaque récolte donne ensuite toujours un peu plus de graines, pour une exploitation sans fin, qui ne demande que du temps et de l'eau. Que ce soit pour créer des cordes, nourrir les animaux ou mon personnage, ainsi que créer des habits, tout ce qui pousse dans mes prés m'est très utile !

 

L'aventure n'est pas à négliger, même si j'ai eu tendance à avoir du mal à quitter mon camp, tout bien arrangé, au milieu d'une grande carrière. Beaucoup de choses demandent à être gérées. Les animaux et les champs produisent en deux à trois minutes environ, et obligent à une attention continue. Sans compter les éléments à prendre d'une machine, pour les emmener dans une autre, quand il ne faut pas rester aux commandes. Heureusement, à partir d'un moment, un fantôme vient m'aider, capable de réparer, construire, s'occuper d'une machine d'artisanat et récolter des ressources. Cela ne règle pas le souci des animaux, mais il est très utile pour créer des braises, des cordes ou des planches ! Et, par le libellé au pluriel de l'interface, je présume que je vais me faire d'autres amis surnaturels plus tard.

Mais sans crapahuter dans le monde, impossible de retrouver les fragments de la pierre magique. Pas de minerai. Ou encore de bois sans tout défricher à côté du camp et perdre la belle forêt. Il faut donc en passer par là et la nature n'est pas exempte de dangers. Les monstres sont bien entendu de plus en plus coriaces au fur et à mesure des zones, obligeant de prévoir de l'équipement de meilleure qualité et de la nourriture capable de régénérer endurance et santé à bon rythme, le tout dans le but évident d'éviter une fin brutale et fort désagréable. Globalement, la difficulté n'est pas très élevée dans les paramètres de base, mais certains ennemis ont tendance à rappliquer en nombre, ce qui peut malgré tout devenir vite périlleux. Surtout, là où les choses commencent vraiment à sentir le sapin, c'est quand l'endurance arrive à zéro, ce qui empêche de frapper, et donc de se défendre. Le plus difficile consiste à trouver alors des endroits sûrs où se cacher pour boire un bon verre de lait et manger un bon steak, ou toute autre mixture capable de remonter santé et endurance.

Heureusement, le trajet n'est qu'à faire dans un sens, le fantôme peut être appelé de n'importe où, capable d'assurer une téléportation d'urgence vers le camp. Mais, histoire d'éviter de devoir trotter à nouveau jusque là, le mieux est d'installer un téléporteur, histoire d'avoir son propre réseau de transport privé.

Quelques bonnes trouvailles du côté de l'interface. Une fois des objets dans un conteneur (coffre ou panier), un bouton permet de directement y déposer les mêmes éléments. Une ombre relie l'élément consulté à l'objet présent dans le monde, afin d'apporter plus de clarté, que ce soit pour un animal, l'inventaire d'un conteneur, ou une machine. Le personnage se déplace soit au clic (la façon que j'ai choisie), soit au clavier, pour que chaque joueur s'y retrouve. La difficulté peut être augmentée, soit en rendant les ennemis plus forts et plus létaux, soit en augmentant la durée de toutes les recettes (voire les deux).

Bien sûr, Force of Nature 2 n'est pas exempt de quelques défauts. La caméra continuellement au-dessus est adaptée, mais je regrette parfois de ne pas pouvoir la rapprocher de mon personnage et de la baisser un peu. L'outil de création de personnage est embryonnaire, avec seulement deux corps pour chaque sexe, et quatre coiffures. Même si les teintes de peau et de cheveux compensent un peu, inutile de dire qu'il y a une forte chance de se retrouver avec des clones. L'aspect survie est quasi inexistant, avec seulement deux barres à surveiller, et pas réellement de faim, de soif ou d'autres aspects comme le froid ou la maladie à gérer. Ensuite, il y a le côté un peu répétitif qui est propre à ce style de jeux : les recettes sont de plus en plus exigeantes en ressources, de plus en plus compliquées, avec deux ou trois machines impliquées, et le rythme ralentit car tout prend du temps à être créé. Mais c'est là où l'ajout de la coopération jusqu'à quatre joueurs entre en jeu, un excellent apport pour redonner un coup de fouet. Après avoir éventuellement fait un début seul, histoire de bien comprendre comment tout fonctionne et s'emboite, tout invite à ensuite embarquer quelques amis dans l'aventure, histoire de coopérer et de se répartir les différentes tâches.

En conclusion, les évaluations "très positives" sur Steam ne sont pas volées. Force of Nature 2 est un excellent jeu d'aventure et d'artisanat. Après environ une quinzaine d'heures de jeu, je n'ai encore fait qu'effleurer les possibilités de ce vaste monde. Pour dire, je n'ai même pas encore accompli mon but ultime : construire une maison ! Si vous cherchez un jeu de ce style, foncez. En plus, vu le prix, ce serait vraiment dommage de passer à côté ! À savoir que le jeu est bien en français malgré mes captures d'écran en anglais, je n'ai vu que tardivement le drapeau pourtant bien visible sur la page de lancement...



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