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Firegirl: Hack ‘n Splash Rescue DX – Elle a le feu aux fesses

En y repensant, il y a une pléthore de jeux qui vous permettent d'incarner un policier/militaire/agent spécial/groupe antiterroriste, mais pour représenter les soldats du feu, c'est plutôt la pénurie. On pensera à Burning Rangers, Embr et puis pas grand chose d'autre entre les deux. Il y a certes probablement quelques unes de ces simulations métier allemandes qui doivent traiter de ce qui est pourtant le rêve de la plupart des garçons de 4 ans (pas moi, cependant), mais rien de vraiment notable ou marquant.
Du coup, c'est les bras ouverts qu'on accueille Firegirl, un roguelite dont le but sera d'investir et sortir à temps d'un bâtiment en feu, éteignant au passage les flammes qui nous barrent la route, sauvant innocents et animaux des incendies, mais aussi agissant sans trop de bobos pour gagner de l'argent à flot qui servira d'investissement dans du meilleur équipement et de meilleurs atouts pour attaquer l'immeuble suivant.

Mais revenons au début...

Dans Firegirl, vous vous retrouvez dans la peau de l'héroïne éponyme qui interviendra sur de nombreux incendies criminels surnaturels et devra affronter des créatures de feu qui ne feront pas que brûler innocemment ce qui se trouve sur leur passage. Certaines vous attaqueront directement, d'autres seront plus passives, pendant que des murs de flammes vous forceront à avancer. Mais aucune d'entre elles sera inoffensive.
Vous devrez donc sortir des lieux en ayant libéré les victimes prisonnières par les flammes, ainsi que les animaux pour gagner des bonus en fin de chaque run.
Cet argent sera l'occasion non seulement de renforcer votre résistance aux dégâts, mais aussi d'augmenter les capacités de votre lance à eau et votre réservoir.
Sans oublier, bien évidemment, les boutiques annexes qui vous permettront d'embaucher des spécialistes pour gérer ces dernières et vous offrir essentiellement des multiplicateurs de bonus de fin de mission.
Mais la traversée de cette infinie vague d'incendies criminels ne sera que le théâtre de plus sombres desseins. Des desseins tellement obscurs, ténébreux et surnaturels qu'en dire plus serait de l'ordre du spoil.

C'est pour cela que quitte à spoiler, autant le faire sur le gameplay...
Firegirl se contrôle aisément dans les niveaux procéduraux sur un plan 2D. Comprenez ainsi que bien que les décors soient des modèles 3D, notre Héroïne en 2D va évoluer horizontalement et verticalement en oubliant complètement la troisième dimension.
La quatrième sera par contre importante, puisque chaque niveau aura un compte à rebours au cours duquel il serait judicieux d'accomplir les sauvetages demandés et de s'échapper avant le fatidique times up sous peine d'échec et de sanction monétaire. Vous pourrez gagner un peu de temps en ramassant un réveil ou en éteignant des ennemis.
Firegirl se contrôle relativement aisément, bien qu'un léger temps d'adaptation sera nécessaire pour contrôler sa lance.
Dégainez-la avec la gâchette droite, Firegirl s'immobilisera et vous pourrez diriger l'angle du jet d'eau. Mais ce n'est pas tout, puisqu'un jet direct et concentré est moins efficace qu'une extinction à un angle plus large par les airs.
Et comme votre eau n'est pas illimitée, il va falloir faire au plus efficace et apprendre à utiliser les angles de retombées d'eau.

Cependant, même si le jeu reste agréable à jouer, il n'est pas exempt de défauts. Mais contrairement à nombre de jeux, ce ne sont pas des soucis de bugs ou de collision, mais de concept de scoring qui sont un vrai problème ici.
Voyez-vous, un rogue lite est un jeu censé être difficile et progressif. Un jeu qui fait mériter la progression de son personnage au fil des runs. Mais dans Firegirl, le jeu vous octroie de l'argent en toutes circonstances. Et avec les multiplicateurs les plus bas accessibles très tôt, on peut aisément faire de l'anti-jeu en perdant volontairement et gagner des milliers de dollars à chaque fois en perdant instantanément.
Du coup, le jeu perd de son intérêt de roguelite si vous vous laissez aller à la facilité de l'exploit.
Et même si vous ne vous y laissez pas aller, cela le place dans la catégorie des roguelites les plus faciles et du coup, pourquoi choisir un roguelite s'il est trop facile ?
Je vous laisse y réfléchir, enfermé dans cette boucle infinie, et retourne affronter les vraies flammes : celles de la passion... qui se trouve dans mon pot de glace.



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