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Dysterra – Terrafusion en approche !

Dysterra est un jeu que je suis depuis un certain temps. Grand amateur de jeux de survie, j'ai déjà fait mes armes sur les classiques du genre (Conan Exiles, Ark, Rust, Valheim, et j'en passe), et il faut dire que le genre SF n'est pas si développé. Quand je suis tombé sur Dysterra, j'ai donc été tout de suite intrigué.

Développé par Reality Magiq (un studio relativement jeune qui a surtout fait de la VR), Dysterra emmène le joueur dans un monde dystopique, où l'humanité s'est en effet réfugiée dans l'espace, au sein d'une gigantesque station orbitale, Orbis (pourquoi faire compliqué ?), suite à une série de cataclysmes en chaîne liés à l'extraction du Terranium, une source d'énergie incroyable, mais que les hommes ont surexploitée. Malheureusement, le manque d'énergie se fait sentir sur Orbis et des "volontaires" sont envoyés sur Terre pour récolter du Terranium. Et vous savez quoi ? Et bah, on est un de ces volontaires !

 

Premiers pas

Le jeu démarre de façon assez classique, à la sortie d'une capsule qui a atterri sur Terre. On se retrouve donc complètement démuni à notre atterrissage, avec seulement un pistolet et quelques balles en stock. On commence alors à apprendre quelques rudiments de survie : bandages, batterie pour notre bras mécanique (sorte d'outil à tout faire, pour la récolte notamment), fabrication d'une armure.

On retrouve des systèmes assez classiques dans les jeux de survie : sac de couchage/lit pour réapparaître, caisse de stockage, objets de soin, etc. Il est vrai que dans les premières minutes de jeu, Dysterra ne se démarque pas trop de ses petits copains. Mais quand même, il y a une ambiance mi-SF, mi-Post-apo qui se dégage et que je trouve particulièrement intéressante. Et puis après tout, dans un jeu de survie, les choses pasionnantes commencent généralement après quelques heures de jeu.

Pour le moment, je vais commencer à explorer un peu le monde qui m'entoure, notamment pour trouver des Puces, qui me serviront à fabriquer un protocole de guérison. Les protocoles sont des bonus que l'on peut équiper, permettant de bénéficier de certains effets. Le protocole de guérison permet notamment de récupérer de la santé. Pour trouver ces Puces, je vais aller explorer un peu les bâtiments autour de moi. Mais ces ruines sont loin d'être très accueillantes. J'y fais notamment la rencontre de quelques robots pas bien gentils, mais dont je me débarrasse assez vite avec quelques balles bien placées.

C'est surtout l'occasion d'engranger un peu d'expérience et de gagner des points que je vais pouvoir dépenser pour améliorer mes compétences. On se retrouve alors en face d'un arbre de talents assez classique (décidément, classique va être le mot-clé de cet article !), où je peux améliorer la santé, l'énergie, la gestion de la faim/soif, la collection de ressources ou obtenir des capacités spéciales. On peut ainsi rester suspendu dans les airs un certain temps, pirater des véhicules ou donner un coup de point méga puissant.

Bon, après pas mal de robots tués, j'ai enfin les Puces nécessaires pour fabriquer mon Protocole de Guérison, que je m'empresse d'équiper.

 

Home, Sweet Home

Après avoir collecté un peu de ressources, il est grand temps maintenant de se construire un abri. J'ai trouvé un petit terrain dégagé qui me semble pas mal. La construction se fait grâce à un menu circulaire où l'on peut choisir les pièces des bâtiment assez aisément. Il suffit ensuite de cliquer pour placer la pièce.

C'est vraiment très facile et rapidement, je me construis un petit chez-moi fonctionnel et spacieux.

Mais pour prendre totalement possession de mon bâtiment, j'ai besoin d'un noyau de construction. Il sert en plus de ça de générateur, où je peux placer des objets (plantes, pierres, métaux, peu importe) pour les convertir en énergie.

Et il me permet du coup d'installer des ateliers, où je pourrai fabriquer des objets plus complexes : lit, équipement de meilleure qualité, tourelles de défense, mines, protocoles avancés, et j'en passe.

Je peux également me fabriquer une Forge, dans laquelle je peux raffiner des matériaux pour en obtenir des versions de meilleure qualité. Et donc construire des objets de meilleure qualité également !

Mais bien sûr, tout ça consomme de l'énergie. Il faut donc bien veiller à ce que le Noyau de construction soit suffisamment alimenté et désintégrer de nouveaux objets si besoin.

Bon, c'est cool d'avoir une maison à soi, mais la Terre, c'est pas vraiment ce qu'on appelle une terre hospitalière ! Et installer des tourelles pour me défendre me paraît plutôt une bonne idée !

Une maison, des défenses, des armes, un bon équipement. Me voilà paré pour partir à la découverte de ce monde qui n'attend que moi !

 

Un premier avis

Après deux-trois heures de jeu, il est quand même dur de se faire une opinion vraiment précise. Le monde est plutôt sympa à parcourir, le côté SF-Post-apo me plaît bien. Mais il n'y a vraiment pas grand-chose d'original. Peut-être suis-je un peu blasé des jeux de survie après avoir beaucoup joué à des jeux comme Conan Exiles ou Ark, mais Dysterra a malheureusement peu d'atouts pour s'en distinguer. Non pas que le jeu soit foncièrement mauvais, au contraire. Mais les vétérans risquent d'être un peu déçus par ce manque de nouveautés. Sans compter que le moteur graphique est clairement dépassé (c'est pas très beau) et demanderait un sérieux travail d'optimisation pour tourner correctement.

Maintenant, il faut bien garder en tête que le jeu n'est pour le moment qu'en phase de bêta, avec des développeurs qui travaillent d'arrache-pied. Les améliorations sont en effet très flagrantes d'une bêta à l'autre. Et Reality MagiQ (le studio) fera certainement le choix de sortir le jeu en accès anticipé pour continuer à le peaufiner. Et, on le sait, les jeux de survie ont tendance à se bonifier avec le temps. Il suffit de voir l'évolution d'Ark, qui était à la limite de la catastrophe à la sortie, pour au final devenir un très bon jeu. Wait and see comme on dit. Dysterra possède en tout cas un potentiel certain qui se cache sous quelques défauts et un manque d'originalité. Aux développeurs maintenant de faire ce qu'il faut pour l'exploiter au mieux !



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