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GRID Legends – Mode histoire

Depuis quelques jours, grâce à une clé donnée par EA dans le cadre du Creator Network, j'ai l'opportunité de jouer au mode histoire de GRID Legends. Et même si j'ai accès au 36 chapitres inclus dans le jeu de course, sachez que cet aperçu se limitera aux six premiers, sur la demande du studio Codemasters et de l'éditeur EA. Mais cela permet déjà amplement de se faire une idée de ce à quoi s'attendre.

L'histoire est placée du point de vue de Seneca Racing, une petite équipe de fond de grille, évoluant dans une catégorie inventée pour les besoins du jeu, les GRID World Series. Alors que le championnat débute dans peu, une seconde place est à prendre, auprès de la talentueuse Yume Tanaka. Le début consiste donc à faire ses preuves dans des courses d'autres catégories. Les objectifs ne sont pas très ambitieux, les précédents essais avec d'autres pilotes n'ont pas été couronnés de succès et la barre n'est pas mise très haut ! Très vite, l'affaire est dans le sac et on débute alors sa carrière chez Seneca Racing, sous le numéro de pilote 22.

Le montage est réalisé sous la forme d'un documentaire, très inspiré de la série Netflix "Drive to Survive" qui suit les équipes de Formule 1. Le nom de la campagne est d'ailleurs similaire, "Driven to Glory", une émission proposée par la chaîne GRID TV. Entre les courses jouables, des cinématiques alternent avec des séquences tournées sur les abords de la piste et des interviews. Le côté instantané de ces moments de vie, les regards fuyants, les moments gênants, les explosions de joie... donnent très vite un côté véridique à l'histoire. Les graphismes de haute qualité aident aussi énormément à ressentir les montagnes russes d'une saison automobile, de victoires en défaites. D'après le communiqué de presse, le studio Codemasters a filmé à l'aide de méthodes de production virtuelle de pointe, similaires à celles utilisées dans The Mandalorian. Il en devient parfois difficile de distinguer les images de prise réelle avec les images virtuelles, et cela procure une véritable immersion.

Les décors des courses sont tout aussi excellents, que ce soit de jour ou de nuit, sur circuit ou dans les rues. Les jeux de lumière sont parfaits, sans être trop soutenus, offrant toujours une bonne lisibilité de la piste. Les abords sont vivants, avec des spectateurs, des objets de décors et même en arrière plan des éléments emblématiques comme le London Eye lors de la course au milieu de la capitale britannique.

Du côté de la jouabilité, le ressenti est très arcade. J'ai utilisé une manette, le support des volants n'étant pas encore tout à fait bien assuré. Avec les bonnes assistances activées dans le menu, cela se conduit tout seul. Le niveau de difficulté offre un large créneau avec cinq paramètres prédéfinis, en sachant que l'interface permet ensuite de bidouiller chaque option pour une personnalisation fine. Ayant comme objectif d'avancer au plus vite dans le scénario, j'ai lancé avec en mode "noob", les autres concurrents conduisent tellement mal qu'il en devient trivial de remporter une course et que je me suis sentie pousser des ailes. L'aspect arcade est accentué par le calcul de points bonus, calculés en fonction des prouesses réalisées sur la piste : trajectoire, drift, dépassement... et même collision ! Des séries peuvent être réalisées, afin de maximiser le gain de cette monnaie symbolisée par un R (je présume qu'elle sert à acheter des voitures ou des personnalisations, même si je n'en ai aucune certitude, ma version du jeu étant verrouillée sur l'histoire). Sans oublier la fonctionnalité qui ravira les joueurs du dimanche : la possibilité de rembobiner. Adieu l'agacement de gâcher une magnifique course par une petite bévue juste à la fin ! D'une touche, il est ainsi possible de réparer une sottise, carambolage, sortie de piste, ou même tête à queue ! La voiture recule, sur un laps de temps maximum bien suffisant pour rattraper n'importe quelle bêtise, puis la course reprend, comme si de rien n'était. Après... Rien ne vous oblige à l'utiliser si vous préférez une expérience réaliste ! En tout cas, un excellent point pour l'accessibilité, GRID Legends saura s'adapter au style de conduite de chaque pilote en herbe.

Avant de conclure, un rapide paragraphe sur les points négatifs. Mon premier bémol se situe au niveau du choix du numéro 22 pour le joueur, un numéro bien connu des circuits, utilisé en F1 par Jenson Button et actuellement par Yuki Tsunoda. S'il était trop compliqué de laisser le joueur choisir, il existe de nombreux numéros libres, qui ne sont pour le moment pas revendiqués par des pilotes. Cela aurait sans doute été mieux d'attribuer l'un de ceux là, pour éviter toute affiliation avec un véritable pilote. Le deuxième aspect qui m'a gênée vient de la musique omniprésente, qui a tendance à couvrir les bruits de moteur. Même si cela met dans le rythme, j'avoue préférer parfois laisser ronfler les machines. Sinon, je n'ai pas rencontré de bugs et toutes les séquences intermédiaires, même si elles sont estampillées "Travail en cours" paraissent on ne peut plus finies.

J'ai donc passé un excellent moment sur GRID Legends, un jeu très hollywoodien, grand spectacle, et tout public ! En guise de conclusion, une petite vidéo capturée lors de cette session de jeu :



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