Publicité

Deeeer Simulator – Bêêêêêêêêê !

Attention.

Vous allez être les témoins d'une introduction de test d'une incroyable violence et basée sur des faits réels. Pour préserver la sécurité des protagonistes, nous avons choisi de masquer habilement leur identité.
Merci de votre compréhension.

Bureaux de Game-Guide, un mardi soir.
Stéfan : Anidro !? Anidrooooooooo !
Anidro : Moui ?
Stéfan : Tu penses que tu peux avoir un code Xbox pour tester Deeeer Simulator ? Je viens de voir le trailer indiquant sa sortie dans quelques jours. Ça a l'air troooooooooop con ! Je veeeeeeeeux !
Anidro : Je vais voir ça. D'ailleurs où en est ton test en cours ?
Stéfan : Allo ? Anidro ? Anidro !? Je ne te capte plus, je passe sous un tunnel ! Ça... que... cou...per.
Anidro : Bien tenté. Mais la prochaine fois, vérifie qu'on n'est pas dans la même pièce avant de me prendre pour une imbécile.
Stéfan : Oki Boss !

Et c'est ainsi que nous nous retrouvons à parler aujourd'hui de Deeeer Simulator. Mais qu'est-ce qui m'a pris de vouloir le tester ?

Plutôt que d'entrer dans ma psyché particulièrement dérangée ces derniers temps, parlons de l'histoire du jeu. Car oui, il y en a une. Très courte et concise, mais une tout de même.
Vous incarnez un cerf sauvé d'un camion fou par un être humain que vous aurez préalablement créé, mais qui ne va pas être aussi chanceux que votre humain. Dès lors, tout le monde qui vous entoure part en cacahuètes, puisque le cerf, désormais entre vos mains, va se transformer en une véritable calamité pour la ville devenue complètement loufoque et sans queue ni tête.
Ça ne casse pas trois pattes à un canard et le parallèle avec Goat Simulator se fera vite sentir, notamment dans sa physique de type ragdoll exagérée et son envie de délirer.
Notre cerf est capable de galoper, de courir sur ses deux pattes arrières, de sauter, et bien évidemment de boxer tout ce qui se trouve sur son passage à sabots nus jusqu'à ce que les débris révèlent des armes à feu pour défourailler à distance les obstacles et ennemis. Des trucs de cerfs, quoi ! Le cervidé est également capable d'allonger son cou pour s'accrocher à n'importe quelle surface et de tenter de se déplacer à la Spider-Man.
Le but ? Détruire tout sur son passage pour déclencher la venue de quelques vagues des forces de l'ordre, jusqu'au boss.
On parlera du gameplay dans quelques lignes, mais dans un premier temps, il est important de préciser que le jeu est court. À quel point ?

Disons que vous mettrez probablement plus de temps à regarder un épisode de The Big Bang Theory avec les publicités de NRJ12 que de boucler Deeeeer Simulator. C'est dire à quel point le jeu est court. Alors certes, le jeu a 2 fins, peinant malgré tout à atteindre une durée de vie d'une heure, mais rien d'autre ne sera présent pour encourager le joueur à revisiter le jeu. Pour 19,99€, ça fait cher de l'heure si vous voulez mon avis.
Mais est-ce que cette heure est remplie de fun ?

Disons que là encore, on est loin du mémorable, car les bugs de collision sont nombreux et, passées les 2 premières minutes d'excentricités, l'ennui vient poindre le bout de son nez amplifié par les soucis tant l'ensemble n'est pas bon entre la caméra à la ramasse, les bugs, le peu de choses à faire, le manque de précision des tirs, une IA élémentaire ou encore la rigidité des animations, particulièrement avec une épée dans votre sabot.
Mais malgré tous ces soucis qui devaient pourtant ajouter de la difficulté à progresser, le jeu se boucle trop vite : moins de 30 minutes et j'ai pris mon temps ! On n'a pas le temps de rentrer dans le délire qu'il est déjà terminé tant sa facilité évidente est de mise. Alors des passages ardus, il y en a, mais même là, le jeu ne les assume pas vraiment et finit par jouer les gentils après un échec en ajoutant un checkpoint ou en rajoutant un coeur à la jauge de vie du joueur après chaque défaite, ce qui fait que perdre exprès devient la meilleure des stratégies sur ce jeu à très faible budget. Une meilleure idée aurait été de virer ce système, mais en échange, de proposer de pouvoir regagner de la vie en ramassant des objets spécifiques ou en tuant des adversaires, par exemple. Ca aurait permis un meilleur équilibre de progression.
Le créateur de personnage est plutôt complet. Trop à mon goût, car il propose pas mal d'options pour régler les traits de visage de l'humain dans ses moindres détails. Un bon point pour lui, mais dommage qu'il n'y ait, au final, que si peu d'intérêt de créer cet humain dans le jeu.

Du coup, ce qui s'annonçait comme un concentré de fun sous acides devient un mélange de déception avec un arrière goût de Goat Simulator du pauvre à un tarif trop élevé. Et si vous voulez mon avis, c'est bien dommage.


  • Acheter Deeeer Simulator sur Xbox (version testée Xbox Series X)
  • Acheter Deeeer Simulator sur Playstation
  • Acheter Deeeer Simulator sur Steam
  • Acheter Deeeer Simulator sur Switch


Découvrez nos derniers aperçus :




Jeux du moment

>> Liste complète <<