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Rover Mechanic Simulator – Démonteur de boulons martiens

Alors que nous regardions pour la seconde fois la super série spatiale For All Mankind (que vous pourrez trouver sur Apple+), j'ai reçu un communiqué de presse m'annonçant la sortie sur consoles de Rover Mechanic Simulator, un simulateur d'ingénieur de rovers martiens. La coïncidence m'a amusée, le show se déroulant en pleine conquête spatiale, dans une dystopie où les cosmonautes russes auraient été les premiers à poser un pied sur la Lune, coiffant au poteau les États-Unis quelques semaines avant le lancement des astronautes d'Apollo 11. Même si Mars n'est pas encore d'actualité dans les deux premières saisons de la série, je n'ai pas résisté !

Rover Mechanic Simulator met dans les bottes d'un ingénieur en charge de réparer les rovers d'une base martienne. Enfin, en soi, cela pourrait être sur la Lune ou n'importe quelle autre planète, car le jeu ne permet pas de sortir du hangar qui ne possède aucune fenêtre (on ne voit la planète que depuis le sas où l'on débute), l'objectif consiste à réparer des rovers, et non à les conduire dans les plaines rouges. Mais cela n'est pas bien grave (même si ce serait amusant pour une future mise à jour), car il y a déjà beaucoup à faire à l'intérieur.

Un tutoriel explique parfaitement les bases contrairement à d'autres jeux du genre où j'ai perdu énormément de temps à essayer de comprendre ce que je devais démonter (je me rappelle encore cette simulation mécanique de bus où j'ai passé une heure à chercher un foutu filtre qui se situait dans une trappe, sous le siège conducteur, alors que je le cherchais dans le moteur à l'arrière du bus).

Tout débute par l'acceptation d'une mission via une tablette numérique. Une fiche détaille les récompenses à la clé et donne différentes informations sur la panne rencontrée par le véhicule. Cela peut parfois lister directement les pièces à changer, d'autres fois le problème sera décrit de manière moins précise, à charge d'enquêter. Une mission pourra être lancée avec le service premium, ce qui active un minuteur et offre plus de récompenses potentielles en réussissant à terminer dans les temps.

Une fois la mission acceptée, un pont roulant permet d'amener la caisse qui contient le rover jusqu'à une table. L'utilisation de la grue est très simple, avec une vue 3D complétée par un plan du dessus pratique pour viser correctement. Persévérance (ajouté dans un DLC) a, quant à lui, droit à sa table spéciale, avec un système de levage intégré afin de pouvoir voir en-dessous.

Cette même console de la grue intègre aussi un jeu de Snake pour ceux qui s'ennuient !

Le déballage est automatique dès la sortie du mode grue. Trois modes sont disponibles pour agir sur le rover : le démontage, le remontage et l'analyse. Tout débute par cette dernière, d'un simple clic droit, afin de trouver quelles sont les pièces à changer. Parfois, il faudra commencer le démontage pour vérifier le problème car toutes les pièces ne sont pas forcément visibles de l'extérieur. Un code couleur identifie d'un coup d'œil celles qui sont en bon état (vert ou jaune) ou défectueuses (rouge). Il faudra juste penser à bien vérifier l'ordre de mission qui précise le pourcentage minimum requis pour les pièces (entre 60% et 90%) car changer trop de pièces coûterait trop cher.

La caméra est relativement intelligente et se cale automatiquement sur la pièce ciblée du clic gauche. Le personnage n'est pas non plus gênant, il navigue facilement autour du rover, n'étant d'ailleurs jamais visible, dans une vue à la première personne.

Les pièces simples qui sont usagées peuvent être directement recrées avec l'imprimante 3D. Les modules demandent eux de passer par l'établi, où il faut les démonter afin de trouver l'élément de base à changer (et donc ensuite à recréer sur l'imprimante 3D). Les composants électroniques suivent le même processus mais, au lieu d'un tournevis, c'est ici un fer à souder à la main qui permet d'extraire les résistances ou autres transistors défectueux des cartes-mère des rovers.

Enfin, certains éléments ne sont pas forcément usés, mais juste sales. La poussière martienne serait capable de cacher les pires avaries, un souci qui impacte surtout les panneaux solaires. Une fois la pièce démontée, retour sur l'établi, pour nettoyer d'un bon coup de clic droit, à passer partout, sans oublier un seul angle ou les bords. Parfois, la pièce une fois nettoyée est réutilisable, parfois non. Dans tous les cas, il faut se limiter au strict minimum sans faire trop de zèle, au risque d'impacter ses finances de manière irrémédiable.

La dernière étape consiste à réinitialiser les circuits du rover avec un mini-jeu sur une console spéciale. Cela se présente sous la forme d'un tableau composé de tuiles. Le but est de créer un circuit fermé afin que le courant aille d'un point d'entrée à un point de sortie, en passant par des tuiles spéciales rouges ou vertes, qui augmentent ou baissent le voltage. Bien sûr, il y a un nombre limité de tuiles (droites, courbes, positives et négatives) et certaines tuiles sont fixes (au minimum les points d'entrée et de sortie).

Une fois le tout réinitialisé, il ne reste alors plus qu'à rendre la mission, pour récupérer les récompenses, des points d'expérience et de l'argent. À la clé, des niveaux (représentés sous la forme de grades), qui donnent des points de compétence, à utiliser pour se simplifier la vie, dans un arbre de talents séparé en trois voies : technique (réduit le temps pris pour monter, démonter, souder et créer des objets avec l'imprimante 3D, donne aussi accès à l'imprimante 3D depuis la tablette), économie (réduit les prix et augmente les gains) et analyse (réduit le temps pour analyser, donne plus d'informations sur les soucis des rovers, marque automatiquement les pièces en dessous d'un certain seuil, augmente l'expérience gagnée). Comme vous pouvez le voir, j'ai pour ma part focalisé ma progression sur l'analyse, très pratique !

Optimiser l'ordre des tâches est primordial car tout prend du temps, surtout au début, avant d'investir des points dans des améliorations. Si je peux me permettre un petit conseil, j'ai pour ma part pris l'habitude de commencer par identifier toutes les pièces défectueuses et par les démonter. Ensuite, je lance immédiatement sur l'imprimante tout ce que j'ai identifié comme étant à changer. Pendant que la machine travaille, je nettoie les autres pièces ou je termine de démonter les modules. Souvent, il se révèle qu'il faut encore au moins une ou deux pièces, que je relance quand je récupère le premier lot de mes nouvelles pièces. Je commence alors à les remonter, le temps que l'imprimante termine, avant de faire une ultime analyse pour vérifier que je suis dans les seuils et de réinitialiser le réseau électrique.

Bien qu'un peu répétitif par ses missions qui s'enchaînent, Rover Mechanic Simulator a un côté additif de par la vitesse à laquelle tout se déroule (de dix à quinze minutes environ, même Persévérance, plus complexe que les autre, ne dépasse pas les vingt minutes). Les grades montent après une ou deux missions maximum, avec une progression immédiate et des avantages clairs. Alors oui, les missions pourraient être plus variées, j'ai démonté certains éléments un peu trop souvent, comme les roues ou la caméra, sans oublier ces foutus panneaux solaires qui semblent attirer toute la poussière martienne, à ôter des boulons et à répéter les mêmes mouvements. Je pense aussi que, malgré tout, je regrette de ne pas pouvoir tester mes jolis véhicules sur la planète rouge. Mais en dehors de ces quelques points, Rover Mechanic Simulator présente une copie très propre sur le secteur des simulations et une façon ludique de mieux connaître ces courageux petits robots qui explorent seuls les planètes de notre système solaire. Un titre indispensable pour tous les fans de l'exploration spatiale !



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