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Atrio: The Dark Wild – Vaincre les ténèbres

Atrio: The Dark Wild est sorti en accès anticipé début août sur l'Epic Games Store, et j'ai eu l'opportunité de pouvoir le tester. Le concept m'a dès le début intéressée, mêlant automatisation et survie.

Un bref tutoriel introduit les systèmes de jeu, dans un environnement sûr, où il n'y a aucun danger. Je m'y promène un peu, mais très vite, je succombe à la tentation et je lance la mission. J'ai donc appris sur le tas !

J'incarne un personnage tout en longueur, l'employé #3123, un clone dispensable envoyé à la surface pour en récolter les ressources. Les premières minutes sont très flippantes, dignes d'un jeu d'horreur. Le monde est plongé dans l'obscurité et les ombres sont remplies d'yeux jaunes qui n'attendent qu'une incartade dans leur domaine pour mordre... Pour les repousser et aller au-delà de la petite bulle de lumière qui se trouve autour de l'endroit où j'ai été éjectée, il n'y a que deux solutions. La plus rapide, mais moins pérenne, consiste à se fabriquer une torche. Sinon, il faut installer des ampoules. Mais ces dernières ne sont pas faciles à créer au début du jeu, ce qui oblige à se rattacher à ce bâton lumineux éphémère, et à bien revenir en sécurité avant qu'il ne soit consumé.

Les objectifs sont clairement indiqués en haut à gauche, consistant soit à se rendre quelque part, soit à fabriquer des objets. Il faut aussi progresser dans un arbre technologique qui débloque divers avantages (comme par exemple, parmi mes préférés, l'augmentation de la durée de la torche ou la taille du sac). Il y a enfin des éléments à livrer pour que l'histoire progresse dans la boite coeur, à l'aide d'un conteneur spécial (avec à la clé de nouvelles recettes). Cela fait pas mal de choses à fabriquer, d'où l'obligation assez rapidement d'automatiser certaines tâches pour s'en sortir.

Pour ce faire, le principe est simple, similaire à beaucoup de jeux du genre. Je dépose une unité qui récupère le minerai, puis j'enchaine avec une ou plusieurs usines, qui raffinent les éléments, les uns après les autres, en série. S'il faut plusieurs composants pour créer un objet, il suffit de faire aboutir des tapis roulants autour de l'usine (avec donc un maximum de trois entrées, la quatrième étant dédiée à la sortie). Il n'existe pour le moment pas de moyens pour faire se croiser des tapis roulants, ou encore pour séparer les ressources en plusieurs voies, ce qui limite forcément, mais ce n'est pas très gênant en l'état d'avancement du scénario.

Spécificité du jeu, le personnage a une durée de vie de quatorze minutes. Une fois son temps écoulé, il meurt et un autre clone est envoyé pour le remplacer. Afin de récupérer son inventaire, il faut retourner sur le lieu du décès où se trouve son sac, tombé au sol (et au passage son corps qui se recycle pour donner quelques composants). La meilleure solution consiste, dans les dernières secondes, à revenir à l'endroit d'apparition pour faciliter la récupération (il n'y a aucun marqueur donc cela peut vite devenir compliqué, sans rien, de retourner loin). De même, l'électricité ne fonctionne que grâce à du fuel, dont le réservoir est limité à seulement 800 unités. Même si créer les bonbonnes spéciales ne représente pas un réel défi à terme, cela oblige à revenir malgré tout très souvent pour l'alimenter. Et cela empire en fonction du nombre d'ampoules, pouvant passer à une consommation de 10 unités par seconde, soit 80 secondes d'autonomie (1 minutes 20). Le temps reste au centre des préoccupations quand, par la suite, le clone est capable de survivre au-delà de son délai d'expiration, mais il a besoin pour cela d'une décoction spéciale dont il ne faut pas gaspiller le rare stock.

Le monde n'est pas non plus sans danger au-delà des méchants yeux de l'obscurité. Il y a de vilaines bestioles, des sortes de béliers fonceurs qui apparaissent régulièrement et courent en ligne droite. Attention à ne pas se mettre sur leur chemin ! Ils peuvent aussi vadrouiller dans certaines zones extérieures, au milieu des araignées explosives et des grenouilles gobeuses. Les animaux s'étourdissent avec des bombes spéciales, ce qui en fait des objets utilisables (ainsi la grenouille devient une récupératrice de fleurs, miam !).

On accrochera ou pas au style d'Atrio: The Dark Wild, un jeu atypique pour le moins, qui réussit de belle façon à dépoussiérer les jeux d'usine. Pour ma part, j'ai bien aimé, même s'il manque encore de nombreuses fonctionnalités pour en faire une expérience plus complète. Comptez cinq heures environ pour en faire le tour à l'heure actuelle, ce qui au demeurant est plus qu'honnête pour un jeu vendu une quinzaine d'euros, avec une belle feuille de route qui promet pas mal d'améliorations dans les mois à venir.

Epic Games Store - 15,99€



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