Dysterra – Survie et Science-Fiction
Les jeux de survie commencent à être légion. Entre les classiques Rust, Conan Exiles et, bien sûr, l'inarrêtable Minecraft, d'autres jeux essaient de se faire une petite place, avec plus ou moins de succès.
Aujourd'hui, c'est Dysterra que j'ai pu tester quelques heures, à l'occasion d'un test disponible sur Steam. Le pitch de départ du jeu peut sembler un peu revendicateur : alors que l'humanité, dans une quête effrénée pour une ressource, le terranium, a foré jusqu'au noyau de la planète, un pilier de feu gigantesque est apparu, la Terrafusion, détruisant tout sur son passage. Une critique de notre société actuelle ?
Bref, n'y voyons pas là plus qu'un simple contexte. On se retrouve donc, comme chaque jeu de survie, isolé, à la merci du moindre prédateur, avec malgré tout la possibilité de choisir son point d'apparition, plus ou moins difficile. Première étape, là encore très classique, la collecte de ressources, notamment du Terranium et des pierres. Là encore, c'est du très très classique (je me répète), on est en terrain connu.
Bien sûr, qui dit jeu de survie dit fabrication. Les ressources collectées me permettent de fabriquer mes premiers outils : clé à molette (qui fait office d'arme), bandages, barbecue.
Et surtout des améliorations pour mon personnage. En effet, la science-fiction octroie un peu plus de liberté que dans d'autres environnements, et notre personnage peut être amélioré à l'aide de "puces", procurant divers effets (par exemple plus d'endurance, de santé). Les "protocoles" sont d'autres éléments de personnalisation, ajoutant des compétences actives. Par exemple, les deux premières que je peux fabriquer me donnent d'une part un petit module éclairant devant moi (utile pendant la nuit) et d'autre part un module de soin, m'apportant un peu de santé supplémentaire.
La personnalisation ne s'arrête pas là. Un peu à la manière d'un RPG, on peut upgrader son bras mécanique (ah oui, c'est sci-fi, je vous ai prévenu), pour accélérer la récolte des ressources, la régénération de la santé et de l'énergie ou encore ajouter des capacités spéciales (coup de poing ou un saut amélioré).
J'ai particulièrement bien aimé le système de construction, qui est indépendant de celui de de fabrication d'objets. On a ainsi à notre disposition trois modes différents :
- Un mode Mains nues, le mode principal, nous permettant d'utiliser des armes, objets, pour interagir dans le monde.
- Un mode Construction, permettant de placer les éléments de construction, tels que les fondations, murs, portes, etc.
- Un mode Gestion, permettant de modifier les éléments de construction, pour les déplacer, les supprimer, les améliorer.
Cela veut dire du coup moins de recettes dans l'interface de fabrication et ce n'est pas plus mal, d'autres jeux proposant une pléthore de recettes, alourdissant au final la construction.
Celle-ci est du coup très simplifiée, avec une roue de sélection permettant de choisir les éléments qu'on souhaite placer (à condition d'avoir les matériaux nécessaires), et, en quelques minutes, on arrive à un résultat très satisfaisant.
Notons aussi la possibilité d'avoir des véhicules. J'en ai trouvé un un peu par hasard, au gré de mon exploration. Peut-être sera-t-il possible d'en fabriquer par la suite. Mais c'est une excellente idée, car la carte a l'air quand même assez vaste.
Conclusion
Je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de découvrir intégralement, comme j'aurais aimé le faire, ce Dysterra, la session de test s'étant terminée le 20 juillet et l'ayant découvert un peu sur le tard. Je n'ai donc pu y jouer que trois jours.
Malgré une apparence assez classique, puisant logiquement son inspiration dans les références du genre, on trouve de petites originalités et de bonnes idées disséminées ça et là qui apportent un peu de fraîcheur. En l'état, le jeu est déjà bien jouable et plutôt avancé dans son développement a priori, même si aucune date de sortie n'est donnée pour le moment, à part un vague "disponible prochainement". En bref, un jeu à suivre si jamais vous trouvez un certain intérêt dans les jeux de survie.