Space Punks – Présentation presse
À l'occasion d'une présentation presse, j'ai pu découvrir Space Punks, un action-RPG. Et cela a débuté par l'intervention de Phil Mansell (CEO de Jagex), qui en a profité pour parler de sa société, ici dans le rôle de l'éditeur, Jagex. La phrase d'accroche est "Living games", des jeux vivants, ce qui est d'autant plus vrai avec ce nouveau programme d’édition de tierce partie de Jagex, Jagex Partners, qui permet de supporter des studios dans la création de leurs jeux multi-joueurs, et de les accompagner dans la construction de leurs communautés.
C'est de cette expertise dont a profité le studio Flying Wild Hog, présenté par son CEO, Michal Szustak. Il dirige plus de 300 personnes, réparties entre trois studios en Pologne. Le studio derrière Space Punks est celui de Cracovie, créé en 2016 autour d'un noyau dur venu de Varsovie. Aujourd'hui, ce sont une soixante de développeurs expérimentés, travaillant sous Unreal Engine 4 et ayant collaboré à une foultitude de grands jeux. Mais le studio est notamment connu pour sa licence Shadow Warrior, aimant créer des jeux rapides et explosifs.
Deux développeurs prennent ensuite le relais, Michal Kuk et Dawid Romanowski. Ils présentent enfin le titre plus en détails : Space Punks est un jeu d'action multijoueur free-to-play, basé sur des combats en coopération. Rassemblés en équipes de quatre, les joueurs partent explorer différentes planètes. Durant ces missions, l'objectif est d'abattre le maximum de monstres possibles, pour ramasser plein de butin. Ce matériel servira ensuite à créer de l'équipement pour gagner en puissance : faire de plus grosses explosions, tuer de plus gros monstres et, surtout, collecter encore plus de butin !
Derrière le jeu, trois thèmes importants : la puissance (liée à la progression du personnage évoquée déjà plus haut), l'immersion (un vaste univers à découvrir et à explorer avec une histoire) et l'esprit d'équipe (ensemble, tout est toujours plus amusant). Le titre se définit aussi par cinq fonctionnalités majeures :
- arsenal illimité : toutes les armes imaginables, fusils, grenades et autres gadgets, sont proposées.
- puissance illimitée : plus, toujours plus ! Du butin, de la gloire, et de la puissance !
- partage de la gloire : le jeu est avant tout multijoueur, même si cela oblige à partager le butin avec ses amis.
- pas de héros : les personnages jouables sont des pirates, des voyous et autres fripouilles !
- galaxie brillante : un univers bizarre et magnifique, rempli de bizarreries à découvrir... mais aussi à dézinguer.
Quatre personnages sont proposés. Duke est le héros principal, un beau gosse qui veut devenir riche et célèbre. Chef de bande, il ne laissera jamais ses amis à l'arrière malgré ses grandioses aspirations. Eris sait tout mieux que les autres, mais elle a souvent raison. Elle garde ses distances et aime se moquer de ses compagnons, et surtout de Duke. Finn est un biker mi-homme, mi-sanglier. Il veut être riche pour prendre sa retraite et devenir un fermier dans un coin paumé. Accessoirement, il ne serait pas contre se venger du scientifique fou qui l'a charcuté. Enfin, Bob est une sorte de sauterelle. Ingénieur et expert des munitions, il aidera l'équipe, en rôle de support, avec ses gadgets.
Nous avons ensuite vu une partie, qui débute par un lobby, pour vérifier que les gens sont tous prêts, avant le grand départ vers la planète. Une fois en jeu, j'ai été un peu surprise par le style graphique. Alors que les assets des personnages sont tous dans une 3D "normale", avec une grande qualité de détails, le jeu en lui-même est isométrique en vue de dessus, avec des personnages à l'aspect bien plus crayonné, qui me fait penser au regretté Atlas Reactor, un jeu de tactique au tour par tour gratuit qui était développé par Trion Worlds. En tout cas, ici, point de tour par tour, mais bien de l'action en temps réel, et ça pète dans tous les sens.
Les personnages possèdent un nombre limité de capacités, qui se lancent avec les habituelles touches : Q, E, Shift, C. Beaucoup d'ennemis, comme on pouvait s'y attendre, avec un petit côté stratégique pour les abattre en limitant les dégâts, même si ça me paraît très bourrin. Du coup, à aucun moment dans la courte vidéo, je n'ai vraiment senti l'équipe en danger. Après cinq grosses minutes de mission, un écran de fin résume les scores de chacun, ainsi que le butin gagné. Du butin additionnel sera rajouté en fonction des objectifs additionnels remplis. Un petit tour dans les menus ensuite, avec la carte mondiale et toutes les activités disponibles, et un principe de difficulté en quatre niveaux (de facile à hardcore) pour chacune. On nous présente aussi la synergie des talents entre plusieurs personnages, ainsi que le niveau des héros, ce qui modifie les options d'apparence et d'équipement disponibles. Chaque héros a aussi des statistiques qui influencent de manière importante leur efficacité. Enfin, l'artisanat a une place importante. Il faut bien faire quelque chose de tout ce bazar récupéré sur les planètes !
Pour conclure, Jeff Pabst (VP of 3rd Party and Partnerships at Jagex) nous présente le planning de lancement. Suite à un partenariat signé avec Epic Games, le jeu sera une exclusivité PC pour les 12 premiers mois. D'ailleurs, la page est déjà disponible sur l'EGS et, le 14 juillet, débutera l'accès anticipé. Ce sera l'opportunité d'aider à finaliser le titre, avec la promesse d'intégrer les retours des utilisateurs dans le jeu (et un principe de boucle de retour pour permettre aux joueurs de réellement voir l'impact de leurs idées sur le jeu). Il faudra aussi s'attendre à des événements communautaires hebdomadaires. Pour participer, deux possibilités : soit obtenir une clé via les médias sociaux ou les partenaires de Jagex, soit acheter un pack fondateur (pack stylé ou splendide, vendus respectivement à 23,99€ et 39,99€).
Si vous ne voulez pas payer, et que vous n'avez pas de chance, il vous suffira d'attendre cet hiver, pour la bêta ouverte. Tout joueur sera invité, avec beaucoup plus de nouveaux contenus, à faire en solo ou entre amis !