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Elyon – Les 25 premiers niveaux

Ce week-end, clamoune et moi sommes partis explorer un nouveau monde, celui du MMORPG Elyon, développé par Bluehole et édité par Kakao Games, à l'occasion de la première bêta fermée.

Le début fut assez laborieux. Après un souci d'installateur, qui refusait de se mettre à jour de mon côté, la connexion se révéla impossible en raison d'un afflux trop important et soudain de joueurs. Sur le Discord de la communauté, les joueurs râlaient, criant déjà au scandale. Mais les développeurs prirent les choses en main et les soucis se réglèrent vite dans la soirée. Pour notre part, nous attendons le lendemain, satisfaits de constater qu'il ne subsiste aucun problème pour se connecter.

Je me lance alors dans la création d'une nouvelle version d'Onidra. Cet univers est partagé entre deux factions ennemies. D'un côté, les Vulpins sont motivés par l'honneur et une grande cause. Le parlement Vulpin est composé de membres de la noblesse du royaume de Solum, et base ses décisions sur les traditions, la raison et la justice. Ils contrôlent notamment le sud de Harth. Au nord, l'Union Ontari est une congrégation de factions, bien décidées à mettre fin à la dictature des premiers. Rêveurs, ses membres comptent avant tout sur le sens pratique et la raison pour recréer une nouvelle Harth, plus à leur image.  Vient ensuite le choix de la race, à choisir parmi Ein, humain, elfe ou orque. Je craque sans hésiter pour le premier, des sortes de petits bestioles aux allures de chat, de chien ou de lapin. D'autant plus que la classe n'est pas liée à la race, offrant donc une totale liberté pour l'apparence. Les options proposées dans l'outil sont correctes, l'occasion de voir se développer une base de joueurs suffisamment variée pour que l'immersion n'en souffre pas.

Du côté de la classe, les archétypes sont relativement classiques :

  • le Warlord est un guerrier de première ligne, capable de défendre ses alliés derrière son bouclier.
  • le Mystique est un soigneur qui utilise la pouvoir de la nature.
  • l'Élémentaliste est un maître du feu, de la glace et des éclairs.
  • le Gunner apporte une grande puissance de feu à distance.
  • l'Assassin est un combattant de mêlée rapide, capable d'apparaître et de disparaître dans les ombres.

Si vous connaissez les personnages que je joue habituellement dans les MMORPG, vous ne serez pas surpris par mon choix, qui s'est tout naturellement porté vers l'Assassin. De son côté, clamoune a créé un Warlord. Et nous sommes tous les deux de dignes représentants de la race Ein !

La quête d'introduction nous place immédiatement au coeur de l'action, avec des quêtes qui s'enchaînent très vite. Il faut abattre des méchants, monter des échelles, aider des gentils, survivre à une attaque... Je ne vais pas vous révéler les détails de l'histoire, j'avoue ne pas avoir non plus forcément tout suivi, mais ce qui est clair, c'est que notre personnage à peine créé est déjà considéré comme un héros par ses pairs. Les quêtes sont présentées par de petites cinématiques, durant lesquelles le donneur de quête explique les tenants et les aboutissants. Ceux qui n'aiment pas écouter pourront zapper en quelques clics et passer aux choses sérieuses. Les joueurs plus calmes qui aiment profiter de la narration auront l'occasion de prendre leur temps.

J'en profite pour parler de l'ambiance, et j'avoue que j'ai été agréablement surprise. Les graphismes sont réussis, avec la possibilité de choisir parmi plusieurs filtres, pour profiter de teintes chaudes, gaies, ou au contraire plus saturées. Le monde est composé de nombreux biomes, des régions découpées en fonction de leur dangerosité, chacune avec ses monstres et ses habitants atypiques. L'univers est moins classique que je ne le craignais, non pas médiéval-fantastique, mais presque steampunk, avec beaucoup de métal, de gros tuyaux, et même une sorte de vaisseau spatial, mélange étrange de technologies et de magies... Certes, il reste une forte consonnance asiatique, notamment dans les voix et les attitudes des personnages, mais sans que cela ne soit trop prononcé non plus. J'avoue que je me suis vite sentie à l'aise dans ce monde, que j'avais envie de mieux découvrir.

Le système de combat est sans ciblage, obligeant donc à être très mobile, d'autant plus pour ma classe fragile, qui compte sur le mouvement pour limiter les dégâts. Il y a un système d'esquive (touche Maj), qui consomme de l'Endurance, et doit donc être utilisée avec parcimonie. J'obtiens rapidement un sort pour me téléporter dans le dos de mon ennemi, et un autre qui me place à distance de mêlée. Je peux bien sûr aussi me fondre dans les ombres, et devenir indétectable tant que je reste hors de combat. Mes dégâts de zone sont conséquents, avec ce sort qui lance des dagues autour de moi, ou même mes deux attaques de base qui frappent en cône. Je n'ai aucun intérêt à prendre mes ennemis un par un, les packs explosent, et c'est assez jouissif.

La progression est classique, une quête principale, et pas mal de quêtes secondaires (présentées sous la forme d'une sorte de tableau auprès d'un donneur de quête dédié). En accomplissant ces missions, le personnage gagne de l'expérience, et donc des niveaux, avec des paliers qui débloquent de nouvelles compétences, mais aussi des points d'attributs, à répartir dans des effets secondaires des compétences. Réfléchir à une bonne combo est indispensable pour maximiser l'efficacité. Il est facile de faire des dégâts, ce sera plus difficile d'exploiter complétement le potentiel de la classe (et je ne vais pas m'étendre sur le sujet, étant loin d'avoir réfléchi de ce côté aux possibilités). La puissance vient aussi de l'équipement, qui arrive en plusieurs qualités, et qui peut être amélioré grâce à des gemmes, et même fusionné. Bien sûr, le coût est exponentiel, avec à terme un système qui prendra sans doute beaucoup de temps pour avoir quelque chose d'optimisé.

Le début est très rapide. Nous avons joué deux heures environ, et nous sommes passés niveau 26. Bien sûr, nous sommes loin d'avoir encore vu tout le contenu, car nous avons principalement fait des quêtes extérieures, et nous avons raté les grandes batailles, ces événements durant lesquels jusqu'à 200 joueurs peuvent s'affronter dans chaque région, pour un maximum de 1200 participants. Il y a aussi des batailles de clans (à 10 vs 10), des boss extérieurs, des donjons... et même de l'housing ! Mais pour avoir sa jolie maison, il faut être au minimum niveau 36, je ne suis donc encore qu'une aventurière SDF malheureuse.

Et puis, on trouve pas mal de fonctionnalités bien trouvées, que je suis encore en train de découvrir. Des montures, bien sûr, mais aussi un planeur pour voler. Il ne fait pas uniquement que planer d'ailleurs, un propulseur permet de reprendre de la hauteur quand il est activé au bon moment. Un clic sur la carte, et le personnage s'y rend automatiquement (c'est pratique mais dangereux car il coupe au plus court, et se fiche des potentiels groupes d'ennemis sur la route). Des personnalisations se rajoutent sur les traces de pas et de planeur, un effet "kikoo" évident, sans compter les gestes personnalisés. Les couleurs de l'équipement se changent avec un énorme choix, même si cela risque de coûter cher en tokens de personnalisation (heureusement quelques uns étaient offerts sur la bêta).

Pour conclure, je dois avouer que j'ai passé un excellent moment sur la bêta d'Elyon. Malgré un départ qui faisait craindre le pire, les serveurs se sont révélés très stables par la suite, et l'aventure s'est déroulée sans accrocs. L'ensemble est très cohérent, joli et immersif, pour un jeu qui donne envie d'être mieux découvert. Il me tarde de pouvoir continuer, même s'il faudra pour ça que j'attende la prochaine bêta ! Je vous invite dès maintenant à vous inscrire sur le site officiel si, vous aussi, vous avez envie d'y prendre part ! Et, pourquoi pas, aussi, de rejoindre le Discord. Et pour bien finir, quelques captures d'écran de ce qu'il se passe quand un GM arrive en jeu à la fin de la bêta avec un gros dragon !



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