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Train Sim World 2 – Premier aperçu

Vendredi, j'ai eu l'occasion d'assister à une conférence d'une heure environ présentant le nouvel opus de Train Sim World, édité par Dovetail Games. Cet article sera principalement focalisé sur ce que j'ai pu voir lors de cette présentation, en sachant que je n'ai pas joué au premier, c'était Azashar qui s'était occupé de l'aperçu à l'époque (que vous pouvez retrouver ici). Il me sera donc difficile de comparer les deux. Étaient présents Darren Potter (Executive Producer), Matt Peddlesden (Senior Producer) et Mike Richardson (Marketing Director).

Quelques chiffres pour bien débuter : il y a déjà eu 1 million de joueurs à TSW en 2020, avec 5 millions de scénarios uniques créés, pour 150 millions de miles parcourus (ce qui correspond à environ 240 millions de kilomètres).

Cet opus ajoute trois routes majeures :

  • Cologne-Aix-la-Chapelle en Allemagne
  • Sand Patch Grade, une section de voie ferrée entre la Pennsylvanie et le Maryland aux États-Unis, un remaster d'une route déjà présente sur la version PC
  • Bakerloo Line, un métro avec des sections souterraines

Du côté des fonctionnalités, elles ne sont pas en reste avec notamment la modification de l'apparence du train (Livery Designer) puisqu'elles proposent un large choix de peintures et de motifs (dessins, formes, lettres...) pour créer des résultats vraiment étonnants. Le modèle présenté avait des motifs en blanc sur une voiture noire, représentant les bâtiments majeurs de la ville de Cologne, offrant un rendu vraiment impressionnant. Malheureusement, aucune image incluse dans le kit de presse ne le montre. Pour les joueurs peu patients, ou n'ayant pas la veine artistique, les modèles sont entièrement partageables et téléchargeables, ce qui promet pas mal de belles créations par les joueurs.

De plus, les joueurs sont désormais en mesure de créer leurs propres scénarios (Scenario Planner), en décidant du véhicule et du trajet, tout en manipulant les paramètres d'IA pour le trafic. Les lois de la physique et du bon sens peuvent être oubliées via une option qui désactive l'aspect simulation (intitulée "off the rails" dans la version présentée), pour conduire n'importe quel véhicule dans n'importe quel endroit, emmenant par exemple le métro londonien au milieu des montagnes américaines (ou inversement alors que les gros trains américains devraient se retrouver bloqués dans les tunnels !).

Il est important de savoir que toutes les machines présentées sont des locomotives authentiques sous licence officielle, incluant donc l'ensemble des éléments de la vraie vie, comme les logos sur les sièges ou la bonne police d'écriture. D'une façon générale, une grande attention a été apportée aux détails, autant intérieurs qu'extérieurs. Les gares et les trajets sont également au plus proche de la réalité, et ont été reproduits grâce à un grand nombre de références, des photographies, des vidéos et des déplacements sur place. Je n'ai pas été vérifier, donc je vais croire le développeur sur ce point !

L'adhésion a été revue dans cet opus. Cela permet de sentir les roues glisser, avec un comportement qui varie en fonction des conditions météo, nécessitant de prendre en compte le poids et le point de rupture pour être précis dans les arrêts. À noter que la météo n'est pas dynamique, mais fixée en fonction des paramètres du scénario. L'immersion est améliorée, avec une refonte globale de l'interface et des contrôles, afin que tout soit plus intuitif, évitant de devoir réfléchir aux raccourcis.

La démonstration était intéressante, mais il est difficile de pouvoir réellement se faire un avis sur ce style de jeu sans tester la prise en main. Globalement, l'interface parait en effet plus accessible, claire et lisible. Une grande attention a été dévolue aux joueurs débutants avec les configurations par défaut des trains. Le principe de "voyage" va également dans ce sens, emmenant découvrir les routes à travers un scénario qui explique étapes par étapes tous les détails de gameplay nécessaires pour mener les tâches à bien, avec des tutoriels pour chaque locomotive. Rien d'obligatoire cependant, les joueurs avides de liberté pourront toujours voir les données brutes et accéder aux détails des scénarios, tout comme modifier les paramètres de leurs trains. Les raccourcis suivent le même principe, avec une nouvelle version simplifiée, qui ne propose que les fonctions primordiales, tandis que la version actuellement sur TSW 2020 restera accessible aux vétérans.

Malgré tout, l'ensemble semble un peu intimidant. Le développeur clique un peu partout, actionne des boutons et pousse des leviers, tout en évoquant le sujet des systèmes de sécurité. Dovetail est encore en train de réfléchir à des solutions pour expliquer des concepts très complexes, qui sont normalement réservés aux véritables formations de conducteurs de train (comme le système LZB qui est revenu plusieurs fois dans la discussion, je vous laisse chercher sur Google si cela vous intéresse car je n'en connais pas plus que ce que j'ai pu y trouver). Ramener ça à un tutoriel de 5 à 10 minutes est des plus difficiles, les joueurs ne pouvant bien sûr pas suivre une véritable formation de plusieurs jours ! En attendant, il faudra trouver ses propres ressources en ligne si vous voulez l'utiliser.

Globalement, le jeu est graphiquement agréable. Il y a toujours un peu de cette rigidité propre aux jeux de simulation, notamment avec les personnages qui se rentrent dedans pour sortir du train (l'IA n'a pas été améliorée sur cet opus) ou le côté excessivement "propre" des environnements (il n'y a pas de déchets par terre, de graffitis ou d'équipements abîmés). Mais, au moins, j'aurai pu voir la cathédrale de Cologne en cette sombre année sans gamescom (c'est d'ailleurs presque cruel de nous avoir emmenés là-bas !). Le développeur qui nous fait la démo insiste sur les nuages et comment la couleur du ciel change en fonction du moment de la journée. Il est vrai que quand on utilise la caméra extérieure, qui donne l'occasion de se promener dans la gare et même de visiter les maisons proches, cela rend vraiment bien. En plus, cela donne l'occasion de pouvoir admirer ses wagons et toutes les autres machines à l'arrêt.

Le trajet dans le métro londonien est amusant... mais un peu répétitif. C'est sombre et on ne voit pas grand chose, ce qui risque d'être un peu ennuyant. Sur le chat, quelqu'un faisait la remarque que c'était calme, il est vrai que cela a un côté reposant qui pourra plaire. Enfin, si cela est vraiment si passif que cela en a l'air, car le développeur a alors expliqué que la conduite du métro n'est pas simple, combinant un train très léger, avec une grande poussée et des freins puissants, ce qui nécessite d'être particulièrement vigilant lors des arrêts aux plateformes !  Afin de ne pas se promener sous terre, la caméra libre est ici verrouillée n'offrant qu'une vision extérieure attachée à la locomotive dans les tunnels, caméra qui redevient libre dans les zones extérieures. Les stations ont été modélisées au niveau des quais, ainsi que des accès mais, bien sûr, pas au-delà comme de toute façon aucune caméra ne permet de s'y rendre.

Jusqu'à présent, Train Sim World a toujours été basé sur une collection d'add-ons, les joueurs choisissant leurs régions, leurs époques (diesel, électrique..), et leurs styles de jeu (passagers, fret). De nombreux add-ons de Train Sim World 2020 seront automatiquement transférés dans cet opus dont, pour le lancement, East Coastway, Peninsula Corridor, MP450C, MP36PH-3C et Hauptstrecke Rhein-Ruhr. D'autres suivront jusqu'à un total de 24.

Le jeu est prévu pour le 20 août sur PlayStation 4, Xbox One et PC :



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