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Marvel’s Iron Man VR – La joie d’être Tony Stark

J'ai reçu le code pour jouer à Marvel's Iron Man VR, développé par le studio Camouflaj, bien avant sa sortie, le 3 juillet. Pourtant, ce n'est que très récemment que je me suis enfin motivée à sortir le casque de réalité virtuelle et à me lancer dans l'aventure. Il faut dire que, comme à chaque fois, c'est un grand chambardement, entre faire de la place pour avoir un espace de jeu suffisant et penser à charger les manettes PlayStation Move. Quelle erreur d'avoir attendu aussi longtemps !

Alors certes, le début est un peu hésitant, à la manière de Tony Stark qui découvre ses nouvelles capacités de super-héros. Le prologue nous place dans l'une des premières versions de l'armure, quand Tony célèbre sa récente décision de retirer les industries Stark de la production d'armes. La première grosse demi-heure, j'ai eu toutes les difficultés à maîtriser correctement le vol, à tel point que j'ai même envisagé abandonner : je n'arrivais pas à me poser correctement là où je le désirais, je me crashais contre le moindre relief, et je ne gardais pas une altitude stable. J'ai aussi rencontré des problèmes techniques avec le jeu qui, pour une raison que j'ignore, a soudain mélangé mes bras et m'a fait du grand n'importe quoi, pile au moment où je devais battre un chronomètre. Rien qu'un bon redémarrage n'a pas réglé (et je n'ai plus eu ce souci par la suite) même s'il m'a fallu trois essais pour réussir un temps acceptable.

L'habitude m'a peu à peu amenée à mieux orienter les manettes PlayStation Move et à réussir des pirouettes aériennes dont je ne suis pas peu fière ! Tout est question de dosage sur les gâchettes et d'orientation des mains. Un peu plus vers le bas, et on monte. Un peu plus vers le haut, et on descend. Un petit coup à droite, et hop, on va à gauche. Fort pratique, le stabilisateur stoppe immédiatement toute impulsion et met en vol stationnaire, sur le modèle des hélicoptères. Les boosters restent un peu problématiques car ils s'activent d'une double pression sur les gâchettes et emmènent un grand coup dans la direction actuelle, ce qui n'était parfois pas du tout le résultat escompté. Je conseille d'avoir un espace de jeu de bonne taille (au moins deux à trois m²) car même s'il y a des boutons droite/gauche pour se tourner sur chacune des manettes, c'est contre-intuitif et tellement plus amusant de réellement suivre le mouvement (tout en faisant attention à ne pas s'emmêler dans le fil du casque). Je n'ai pas pu rester plus de trois minutes assise sur ma chaise, qui a rapidement fini dans un coin de la pièce.

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Le plaisir augmente avec l'expérience, l'armure (désormais la MK3) devenant un véritable jouet, et non plus une contrainte. C'est absolument grisant de filer dans les cieux et de louvoyer entre les immeubles, libéré de la gravité. N'ayant plus autant à réfléchir sur comment me rendre là où je le veux, j'expérimente enfin mes armes et Tony n'a pas lésiné sur les options. Les répulseurs historiques sont bien sûr présents, ceux que j'utilise par défaut pour presque tout depuis le début, amenant à orienter ses paumes vers la cible, et à presser sur le bouton pour déclencher une grosse impulsion, sans trop spammer sinon le dispositif surchauffe et demande un temps de refroidissement plus long. Les missiles guidés se révèlent très pratiques quand les cibles sont petites et nombreuses. Le verrouillage se fait automatiquement sur une à trois cibles dès que le poing est brandi, les missiles étant répartis automatiquement au lancement (avec ensuite un délai de rechargement). Le poing chargé est mon petit préféré ! Il se déclenche avec l'un des boutons de la manette et se lance en faisant le mouvement d'un coup de poing. Cette attaque de mêlée est particulièrement efficace depuis les airs, pour écraser un véhicule par exemple. Il peut ensuite être suivi de deux autres coups de poings en combo, pour encore plus de dégâts. Enfin, une arme surpuissante est ajoutée au chapitre 4, un énorme laser qui détruit tout, fonctionnant sur le principe d'un ultime dont la jauge se remplit en tuant des ennemis, jusqu'à pouvoir être déclenché.

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Tous ces éléments sont améliorables, grâce à des points de recherche gagnés en accomplissant les scénarios ou les quêtes optionnelles, qui s'investissent dans des points-clé de l'armure, pouvant concernant l'attaque autant que la défense, mais aussi la vitesse ou la maniabilité. Des challenges sont proposés pour également changer l'apparence de l'armure avec des revêtements spéciaux.

Du côté de l'histoire, je vais vous laisser la joie de la découvrir, emmenant Tony face aux fantômes de son passé (au sens propre comme au sens figuré !). Après le prologue, nous nous situons très exactement juste après la nomination de Pepper au poste de PDG de Stark Industries, dans une histoire inédite. Les lieux sont cependant connus : la maison de Tony sur Malibu, la Tour Stark, le Jet Stark... Les personnages, également, avec Pepper, bien sûr, mais aussi Friday et... d'autres ! L'humour Marvel est au rendez-vous, mêlé avec tout le grandiose des films et des comics, soit de l'action à grand renfort d'explosions, le tout dans une ambiance sonore épique. La tension monte souvent d'un cran, avec des objectifs à atteindre dans un temps limité, et une quantité plutôt impressionnante d'ennemis, que l'armure se révèle néanmoins en mesure de gérer. La difficulté est globalement bien dosée, proposée en trois niveaux pour mieux s'adapter à tous les joueurs. À part au tout début, je ne me suis jamais sentie débordée ou incapable de m'en sortir (j'ai eu quelques belles frayeurs par contre !).

Un rapide tour du côté des points négatifs. Le principal bémol que j'émettrais vient des temps de chargement, vraiment trop longs et nombreux. Les graphismes manquent également un chouilla de finesse. Mais la technologie de réalité virtuelle reste encore balbutiante, cela se sent une nouvelle fois ici, et je pense que le studio a clairement fait du mieux qu'il pouvait en restant dans les contraintes techniques. La PlayStation est poussée dans ses derniers retranchements et, malgré les écouteurs, je l'entendais souffler à fond pendant toute la partie. J'avoue que je n'ai pas été tendre non plus, ayant joué plusieurs heures d'affilée malgré les recommandations tellement j'étais happée par l'aventure. Étrangement, je n'ai pas eu le mal de mer non plus, malgré mes longues sessions et les cascades aériennes. Avec douze chapitres, c'est l'un des jeux en réalité virtuelle les plus longs que j'ai eu à tester, proposant au moins une dizaine d'heures de jeu, pour le plus grand plaisir de tous. Au final, une expérience réellement époustouflante, qui plaira bien sûr surtout aux fans de l'inégalable Tony Stark, mais également (s'ils existent ?!) aux étrangers à cet univers, qui pourront profiter ici de l'une des meilleures simulations de combat aérien qu'il m'a été donné de tester.

Le jeu est disponible en exclusivité sur PlayStation 4 pour le casque de réalité virtuelle de Sony, à 39,99€ pour la version classique, ou à 49,99€ dans sa version spéciale (apportant 12 points de recherche, des revêtements d'armure spéciaux, la bande-son numérique du jeu, et un thème PS4).

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