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Orcs Must Die! 3 – Un nouveau front s’ouvre sur Stadia

La licence de Tower Defense bien connue Orcs Must Die! revient dans un troisième opus, en exclusivité temporaire sur Google Stadia, toujours par les mêmes développeurs de chez Robot Entertainment. Avant de débuter, je tiens à rappeler que je n'ai pas joué aux précédents opus, l'aperçu sera donc exclusivement dédié au 3 ! De plus, j'ai joué depuis mon PC, avec un clavier et une souris, et non avec la manette.

Deux modes de jeu sont proposés, infini ou campagne, ce dernier emmenant à travers dix-huit niveaux scénarisés. Les deux se jouent en solo ou en duo, le gameplay étant entièrement pensé à tous les niveaux pour intégrer un second personnage. Trois modes de difficultés sont proposés : Apprenti, Mage de guerre et Seigneur de la faille (qui est maintenant déverrouillé alors que j'en suis au niveau douze), qui se changent à n'importe quel moment. Afin d'avancer plus rapidement dans l'histoire, je suis restée en Apprenti qui est globalement très facile, à quelques exceptions près. Si vous connaissez le concept du Tower Defense, vous voudrez sans doute rapidement vous affirmer comme Mage de guerre.

Le joueur solo devra choisir entre Egan et Kelsey, les couples eux se répartiront les deux rôles. Je n'ai pour ainsi dire joué que Kelsey, une jeune femme armée d'un gros tromblon, capable de jeter des grenades qui envoient voler les orques, en plus de leur infliger des dégâts (avec un coût en mana). Mais le garçon a une maîtrise innée de la magie bien sympathique également avec son arc long capable de frapper plusieurs ennemis à la fois. En plus de leur sprint, les deux héros ont des capacités de déplacement secondaires, que j'avoue oublier d'utiliser. Les niveaux sont de toute façon conçus de façon à être parcourus rapidement d'un point à un autre, avec pas mal de raccourcis et même des téléporteurs.

Le concept est ultra-simple : des orques attaquent en masse d'un ou plusieurs points d'entrée et il faut les empêcher d'atteindre la faille. Chaque orque qui réussit à se glisser fait baisser de un les points de faille (qui débutent généralement à vingt). S'ils tombent à zéro, le scénario est un échec et il ne reste plus qu'à retenter à partir de zéro (le scénario, pas la campagne). En plus du pécule de départ propre à chaque scénario, chaque orque tué rapporte des pièces, nécessaires pour acheter les pièges. En Apprenti, les vagues sont séparées de périodes calmes, pour optimiser la défense en toute tranquillité. Dans les autres modes, il faut faire ça au fur et à mesure, quand la population orque est sous contrôle. À terme, c'est de toute façon ce que je me suis mise à faire, car il serait idiot d'attendre la fin de la vague pour régler un éventuel souci.

La mini-carte en haut à droite est particulièrement bien faite, avec un point par orque, qui devient plus coloré s'il se trouve au bon étage. Il est du coup inutile de rester bêtement en place, car si un orque venait à s'échapper, il serait immédiatement visible. La bonne lecture des portes actives est aussi essentielle, cela m'a valu un échec absurde, car je n'avais pas vu que les orques arrivaient par un troisième endroit et, le temps que je tente de régler le problème, il ne restait plus grand chose à faire pour sauver ma faille. Il est pourtant clairement indiqué à l'écran si la porte est verrouillée, et si les ennemis attaquent ou non !

Il existe un grand nombre de pièges, tous arrivant avec leurs lots d'améliorations et d'effets supplémentaires à débloquer grâce aux crânes gagnés en terminant les scénarios. Meilleur est le score (idéalement avec les points de faille au maximum), plus le nombre de crânes gagnés est important. Des pièges sont ajoutés au fur et à mesure des scénarios et la barre de paquetage, avec les 10 pièges disponibles en jeu, est personnalisable, pour emmener uniquement ses pièges préférés. J'avoue que pour ma part, je suis restée à l'essentiel :  je pave les couloirs de pics et je place des pointes qui sortent des murs dans les escaliers. Quand des zones en hauteur dominent plusieurs accès, j'y installe des archers. Dès que le budget me le permet, j'aime en rajouter aussi quelques-uns près de la faille, pour m'aider à achever les orques, rajoutant alors des pièges à goudron sur les points d'arrivée pour les ralentir et me laisser plus de temps. Tous les éléments ne sont pas létaux, la barricade est par exemple très utile pour bloquer des chemins et obliger les orques à se regrouper (mais attention, certains orques sont capables de détruire les barricades !). Le héros utilise aussi des babioles pour des effets personnels, comme la babiole de soin.

Le mode sans fin reprend exactement ce qu'il se passait dans l'histoire, avec l'objectif de battre un maximum de vagues avant de perdre ses points de faille. Bien sûr, les ennemis deviennent de plus en plus coriaces, et un boss aime également s'inviter. Vingt-cinq vagues sont nécessaires pour gagner les cinq crânes en jeu, de quoi améliorer encore un peu plus ses pièges !

Orcs Must Die! 3 emmène dans une monde aux graphismes colorés, dans un style cartoon très assumé, jusqu'aux cinématiques fort bien animées. Il n'y a pas non plus que des intérieurs de donjons confinés, plusieurs scénarios se déroulent dans des zones gigantesques du plus bel effet. L'histoire apporte quelques surprises, brisant le rythme en amenant à incarner d'autres personnages (qui deviennent ensuite jouables dans les scénarios), et en donnant une nouvelle dimension aux combats avec des pièges inédits.

Enfin, l'environnement sonore est excellent, avec une musique entraînante, absolument pas répétitive, et des voix entièrement doublées en français, y compris pour les orques qui ont toujours des réactions rigolotes : "Pourquoi moi ?", ou "Je suis trop lent !". L'humour est également omniprésent dans les dialogues entre les protagonistes qui ne se prennent à aucun moment au sérieux (ou au contraire un peu trop, ce qui fonctionne encore mieux !). Du coup, même si le concept est en soi un peu répétitif (car oui, finalement, le tout se résume à abattre des vagues d'orques), je ne me suis à aucun moment ennuyée. Un scénario prend une trentaine de minutes environ à être terminé, plus ou moins, suivant si vous jouez avec la pause entre les vagues ou si vous visez l'excellence pour le maximum de crânes. Comptez donc une dizaine d'heures pour terminer l'histoire, un contenu heureusement complété par une rejouabilité offerte par le mode infini, l'arrivée de nouveaux personnages et la possibilité d'embarquer un ami dans l'aventure. Si vous avez Stadia, il serait dommage de passer à côté ! Orcs Must Die! 3 est disponible gratuitement dans le cadre de l'abonnement Stadio Pro (à partir de 9,99€/mois) ou à l'achat dans la boutique Stadia (29,99€).

https://stadia.google.com/



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