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shapez.io – L’usine des formes

Quand j'ai reçu la clé de shapez.io, la description décrivait ce jeu comme un mode zen de Factorio. Je n'ai jamais joué à ce dernier, mais je sais que l'un de mes jeux préférés, Satisfactory, en est fortement inspiré. Alors, forcément, je ne pouvais que m'y mettre  dès sa sortie le 7 juin sur Steam ! Une démo est également disponible gratuitement sur le site officiel https://shapez.io/.

Sur une gigantesque carte infinie en 2D, l'objectif est simple : se servir dans des sortes de gisements, créer des formes et les apporter au centre. Au début, il suffit de récupérer des ronds ou des carrés avec un extracteur, puis de les amener directement au centre avec un convoyeur. Ils se trouvent juste à côté  et il suffit de savoir tirer une ligne droite. Rapidement, la couleur entre en jeu, avec les trois primaires additives : rouge, vert et bleu. Du coup, on commence à peindre des carrés en bleu ou des ronds en vert. Le mélange de couleurs arrive ensuite pour produire du jaune ou encore du violet. Et en utilisant les trois couleurs, on obtient bien sûr du blanc.

Les convoyeurs se séparent avec un répartiteur pour créer deux voies, les formes étant équitablement réparties à droite et à gauche. Il existe aussi un fusionneur qui fait l'inverse, et rassemble deux convoyeurs en un. Le tunnel est heureusement là pour régler les problèmes de collisions, deux convoyeurs pouvant alors se croiser.

Mais tout ne se résume pas à des formes basiques ! Le découpeur coupe une forme en deux, le pivoteur la tourne et le combineur la recrée. En s'éloignant du centre, se découvrent des gisements de formes étranges, qu'il faut cisailler dans tous les sens, pour recréer ce qui est demandé. Cela donne des résultats chamarrés avec des résultats de plus en plus complexes. Histoire de ne pas laisser le joueur dans le flou, le jeu guide à travers des niveaux globaux, qui débloquent les outils. J'en suis au niveau 15 au moment où j'écris cet article, et je dois ramener par exemple 25 000 formes - assemblage d'une étoile blanche, d'un rond jaune, et d'une étoile rouge -  dans l'objectif d'obtenir le quadruple découpeur. En parallèle, des augmentations sont à débloquer, a priori sur cinq niveaux, pour améliorer les convoyeurs/distributeurs/tunnels, l'extraction, le découpage/rotation/empilage et le mélange/peinture. Les formes se regroupent parfois avec les demandes des niveaux, mais pas pour tout, obligeant donc parfois à créer des chaines supplémentaires spécifiques.

Il y a en tout 18 niveaux si j'en crois le communiqué de presse, ce qui donne une durée de vie d'au moins une dizaine d'heures pour réussir à tout livrer. Après, clairement, même s'il est toujours possible d'améliorer l'usine pour en augmenter la productivité, c'est également un jeu qui se joue très bien en arrière-plan, en faisant autre chose, sans chercher à optimiser plus que ça la production, et juste deux ou trois chaînes par élément. Même si les quantités sont de plus en plus importantes, à un moment ou un autre, tout sera livré.

Le développeur a une feuille de route sacrément fournie, avec pour la fin 2020 l'ajout de fils et d'énergie. Il prévoit aussi plus de niveaux, d'autres cartes, des puzzles, un mode histoire où il y aura un coût de construction, un générateur de cartes, plus de formes, des améliorations de performance... Cerise sur le gâteau, le jeu est en open source sur GitHub, permettant à tout développeur de contribuer librement au projet, et la traduction est également ouverte, faisant appel à la communauté. Du coup, eh oui, le jeu est bien en français !

Si vous aimez les puzzles, alors ce serait vraiment dommage de passer à côté. Faites un tour sur la démo et, si vous accrochez, ce seront 3,49€ très bien dépensés !



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