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Resident Evil 3 Remake – le retour de la S.T.A.R.S.

Le 3 avril, le remake de Resident Evil 3 est apparu ! La mode des remakes nous avait fait découvrir un Resident Evil 2 sous un jour nouveau, plus beau, plus sombre, plus dangereux que jamais. Le troisième opus est donc passé par le même traitement, mais est-ce qu'il sera aussi bon ? Voici ma réponse.

 

Histoire

Raccoon City : ville où l'épidémie a pris racine. Vous êtes Jill Valentine, survivante du Manoir Arklay, membre du S.T.A.R.S. et une combattante hors-pair. Dans votre appartement, après un réveil mouvementé suite à des cauchemars qui vous hantent, vous entendez le téléphone qui sonne ...et le début de la fin en même temps. Directement attaquée par Nemesis, vous allez avoir fort à faire pour rester en vie dans cette ville infestée.

La réécriture de l'histoire ne change pas vraiment de ce que l'on connaissait de la première version, même si celle-ci évolue différemment en prenant des chemins que l'on ne connaissait pas encore de cette ville. Comme, par exemple, la suppression du passage de Jill dans le commissariat, scène réservée en version courte à Carlos qui découvrira ainsi le sort de certains des officiers, ou encore comment Marvin, l'officier qui vous aide dans le second volet, a été infecté. La suppression des choix qui étaient offertes dans l'original a également pour conséquence de n'avoir plus qu'une seule fin au jeu.

Note : cet épisode débute avant le second volet et se termine à peu près en même temps. Pour repère, nous accomplissons des actes qui serviront dans le second volet et cela se finit par un événement qui colle pile-poil avec la fin du second opus.

 

Graphisme et ambiance

Tout comme le second opus, le RE:Engine fait des merveilles et nous livre un spectacle bluffant visuellement. Que ce soit lors des combats, les décors ou bien le bestiaire que nous croisons, tout est vraiment peaufiné pour nous en mettre plein les mirettes. De plus l'ambiance sonore est vraiment excellente et offre ce qu'il faut au bon moment pour nous faire entrer dans le jeu aux côtés de Jill, avec une composition musicale digne de ce nom et un doublage en VF vraiment excellent.

Cette nouvelle version, légèrement différente de ce que l'on a pu voir dans Resident Evil Rebirth, est rudement bien modélisée. Cependant, la palme revient sans aucun doute au traitement apporté à Nemesis qui est simplement sublime. Chaque nouvelle intervention de sa part, chaque combat contre lui, chaque fois que nous l’apercevons, il fera un effet bœuf. Le seul petit point noir vient du fait qu'il ne lâche pas son cri emblématique : "S.T.A.R.S." plus distinctement.

 

Gameplay

Commençons par le commencement, vous allez être poursuivi par Nemesis tout le long du jeu. Bien qu'il ne vous colle pas directement tel Mister X dans Resident Evil 2 dans le commissariat, ses interventions récurrentes vous mettront la pression et vous obligeront à vous dépasser. Car il est bien plus rapide et plus menaçant. La vitesse seule ne suffira pas. Vous devrez user des opportunités de l’environnement ou bien de grenades ! Vous l'aurez compris, ce ne sera pas une mince affaire de ne pas succomber au colosse.

Le cheminement se fera par le biais d'allers et retours, vous demandant d'aller chercher tel ou tel objet pour débloquer une zone, du classique en somme pour cette licence. Cependant, le manque de munitions qui seront vraiment limitées et parfois le surnombre de zombies vous obligeront à trouver d'autres chemins et à exploiter les faiblesses de vos ennemis, voire d'user de ce qui est mis à votre disposition pour faire place net. Vous verrez, les bidons d'essence brûlent vraiment bien !

Deux nouveautés viennent par ailleurs se glisser ici : le couteau qui redevient incassable et l'esquive. Si le couteau vous permettra d'achever des ennemis au sol ou de briser des caisses, il ne permettra plus de se dégager d'une étreinte d'un zombie trop affectueux. L'esquive devient une mécanique qui vous sauvera plus d'une fois si vous la maîtrisez, car un bon timing sera vital pour la mener à bien.

Vous contrôlerez Jill la majorité du temps, mais Carlos sera contrôlable en deux occasions. Ce dernier arpentera les couloirs du commissariat et de l’hôpital Spencer avec, comme arme principale, son fidèle fusil d'assaut. Cette phase est réellement plus compliquée que pour Jill, tant les ennemis ont l'air plus coriace. Un "hunter ß" sera réellement plus compliqué à battre au fusil d'assaut plutôt qu'au fusil à pompe ou au lance-grenade. Carlos possède d'ailleurs une esquive permettant de délivrer un puissant coup de poing faisant valser les ennemis l'encerclant.

Note : Le jeu possède trois niveaux de difficultés, avec un mode facile vous octroyant un fusil d'assaut et une régénération de vie lors de votre périple, pour les joueurs voulant se concentrer avant tout sur l'histoire.

 

Durée de vie

La durée de vie de ce jeu est à prendre avec des pincettes : cela dépendra si vous voulez le faire une seule fois, juste pour l'histoire, ou bien si vous voulez tout débloquer. Faire l'histoire vous prendra entre 5 et 7 heures, mais tout débloquer vous demandera cependant beaucoup plus de temps. Mon seul regret reste la suppression pure et simple du mode mercenaire pour faire place au jeu inclus : Resident Evil Resistance, qui fera l'objet d'un autre aperçu très rapidement.

Vous pourrez débloquer nombre d'objet bonus en dépensant des points obtenus via les défis. Cependant, encore une fois, cela dépendra de votre volonté de refaire le jeu pour les obtenir ou pas.

Note : dans Resident Evil 3 : Nemesis (1999), le mode mercenaire nous permettait de jouer Carlos, Mikhail ou bien Nicolaï lors d'une course contre la montre. Ce faisant, nous débloquions des points nous permettant d’obtenir des avantages tels que des munitions illimitées, voir un gatling avec munitions lui aussi illimitées.

 

Résumé

Resident Evil 3 est un jeu assez attendu par les fans de la licence, et pour cause ! Le succès du septième et du second opus ont su revenir aux sources et raviver la flamme des joueurs. Forcément, il fallait que le troisième soit au moins aussi bon, voire meilleur. Objectivement, le jeu souffre de deux soucis : sa durée de vie ainsi que ses inégalités entre les phases de jeu. Entre les Rues de Raccoon City qui sont tortueuses et prenantes et le Labo d'Umbrella qui ne nous propose qu'une petite partie et qui est vraiment plus simple, cela reste un peu dommage. Globalement, le jeu reste très bon, sans être parfait. Espérons que Resistance ne fera pas un flop, sans quoi le mode mercenaire aura été sacrifié en vain.

Disponible sur le Playstation Store, sur le Microsoft Store, ainsi que sur Steam



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