Predator: Hunting Grounds – Retour sur le premier week-end de bêta
Ce week-end se tenait le premier test de bêta ouverte pour le jeu de tir multijoueur Predator: Hunting Grounds, développé par IllFonic et édité par Sony. Ce test intègre déjà le cross-play entre les joueurs sur PlayStation 4 et PC, avant la sortie définitive prévue le 24 avril. À savoir que le cross-play est une option à activer, vous pouvez donc très bien décider de rester entre joueurs de la même plateforme si vous préférez.
Predator
Dès mon arrivée dans le menu, le ton est donné immédiatement : c'est le Predator le héros ! Il est en effet en train d'étriper un commando au ralenti en arrière-plan. Je fais un tour dans les différents menus, découvrant un tutoriel dédié que je lance sans tarder. Heureusement que je me suis préparée avant de débuter les véritables hostilités, car ce personnage est très spécifique, notamment dans ses déplacements. Il est en effet capable de monter aux arbres puis de sauter de branche en branche avec une extrême mobilité. Le jeu sélectionne automatiquement l'emplacement le plus proche vers lequel regarde le chasseur ultime, le surlignant de traînées rouges, qu'il suffit alors de valider d'une touche. Résultat, cela donne des mouvements extrêmement fluides et une véritable impression de vitesse.
Perchée dans la canopée, j'en profite pour observer les graphismes. L'ensemble est plutôt de bel effet, dans une végétation luxuriante aux effets d'ombres réalistes. L'environnement sonore est en adéquation, mettant bien dans l'ambiance étouffante de cette jungle meutrière.
Bien sûr, le Predator possède également son mode de vision infrarouge et sa furtivité, lui permettant de détecter les sources de chaleur proches et de surprendre ses ennemis. Il ne peut cependant pas rester éternellement camouflé, car cela consomme de l'énergie, représentée sous la forme d'une barre bleue, à droite de celle rouge qui représente la vie.
Lors des matchs JcJ, le Predator se retrouve seul face à quatre humains d'un commando d'élite. Il ne possède aucun objectif, si ce n'est celui d'empêcher les autres joueurs d'arriver à ses fins et de tous les tuer avant la fin du timer (15 minutes). Sur-puissant, le Predator peut notamment compter sur sa furtivité pour surprendre ses adversaires, mais également sur ses armes de contact. Il n'est cependant pas immortel et les balles le blessent, l'amenant à devoir jouer au chat et à la souris, tuant une ou deux cibles, avant de s'échapper dans les arbres, pour se soigner à la cime, bien camouflé derrière les feuilles, avant de revenir au moment où les humains s'y attendent le moins, si possible lorsqu'ils se retrouvent sous le feu de PNJs ennemis. Par contre, attention, le Predator n'a qu'une seule vie et tout échec signera la fin de la partie pour lui.
Voilà une petite vidéo présentant le personnage, sa mobilité, son mode de vision et ses armes :
Commando d'élite
Les humains ne possèdent pas de tutoriel dédié, il faut donc tout découvrir en compagnie des autres joueurs et sous la menace du Predator. Il y a par défaut deux armes disponibles, le fusil d'assaut et le fusil sniper. J'ai testé les deux et, pour une fois, j'ai préféré la rapidité et la précision du fusil d'assaut. Le fusil sniper, bien que très létal, est beaucoup trop lent à manipuler, le rendant pénible face aux PNJs et quasi inutile face au Predator qui court partout.
En plus de devoir survivre, il faut accomplir de petites missions : activer une console, protéger un point, télécharger des données d'un ordinateur... Il est impératif de rester groupé car, individuellement, un humain est bien moins puissant que le Predator, ce dernier peut tuer un humain d'un seul coup, quand il faut plusieurs dizaines de balles pour l'abattre. La seule chance des soldats est donc de coopérer : pendant qu'un des membres du groupe se fait étriper, les trois autres peuvent saucer le Predator pour le repousser et pouvoir ensuite soigner le pauvre malheureux à terre. S'il est trop tard, le joueur tombé pourra revenir après quelques minutes, le commando bénéficiant de renforts ponctuels. Mais si tous les membres du commando sont à terre, alors c'est une victoire pour le Predator qui se fera une joie d'arracher les têtes de ses victimes pour en faire des trophées. Charmant !
Sur le même modèle que celle réalisée pour le Predator, une petite vidéo montrant le commando et ses armes :
Personnalisation
Chaque partie récompense d'une monnaie en jeu, de caisses de butin appelées valises tactiques et de points d'expérience. Cette EXP fait progresser à travers des niveaux qui débloquent de nouvelles armes, comme la mortelle lance de chasse pour le Predator ou encore un meilleur fusil d'assaut pour les commandos. Chaque arme progresse indépendamment en niveaux en étant utilisée, ce qui débloque des améliorations comme, sur mon fusil d'assaut, une meilleure mire ou un plus gros chargeur. Chaque style d'amélioration dépend bien sûr du type d'arme et, de mémoire, cela coûte une petite somme d'argent (mais je ne peux plus vérifier).
À l'intérieur des valises se trouvent des armes, des apparences d'armes et des accessoires tels que des vêtements, des masques ou des chapeaux pour les humains.
Par contre, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je crois que ma militaire a vécu une expérience traumatisante car il y a quelque chose de pas très normal dans ses yeux ! J'ai donc assez vite investi dans des lunettes de soleil et une casquette afin de la rendre un peu plus... présentable.
Conclusion
Que ce soit en lançant une partie rapide, ou en choisissant son camp grâce au créateur de parties (qui permet alors de notamment inviter des amis), Predator: Hunting Grounds est un jeu d'action ultra rapide avec des matchs ne durant pas plus de 15 minutes voire, dans les faits, souvent beaucoup moins car cela dépend beaucoup du joueur jouant le Predator. À titre personnel, j'ai eu un peu de mal à prendre le Predator en main, il est très puissant, mais aussi très seul, il faut donc choisir son moment et être très sélectif dans ses attaques pour surprendre l'adversaire. À l'inverse, quand j'incarnais le commando, j'avais parfois l'impression de ne rien pouvoir faire tellement les joueurs couraient dans tous les sens, le Predator n'ayant plus qu'à nous cueillir l'un après l'autre.
Au-delà de ces soucis d'équilibrages qui sont plus liés aux joueurs qu'au jeu en lui-même, Predator: Hunting Grounds propose une copie très propre. Je n'ai pas rencontré de bugs pénalisants et le seul problème graphique que j'ai remarqué a été le regard flippant dans l'écran de personnalisation. Par contre, il y avait des files d'attente un peu longues, sans doute en raison d'un trop grand nombre de joueurs qui voulaient jouer d'un côté (je pense humain, car du coup, en parties rapides, je me retrouvais bien plus souvent du côté du Predator... à mon grand regret !). En plus, les niveaux montent relativement vite, en quatre ou cinq parties, j'étais déjà 8, rendant tout à fait atteignables les nouvelles armes.
Il me tarde maintenant de pouvoir mettre la main sur le jeu final qui, je vous le rappelle, sera disponible le 24 avril. À noter que pour jouer sur PlayStation, un abonnement à PlayStation Plus est obligatoire.