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HyperParasite – De corps et d’esprit… mais surtout de corps.

Quand j'étais gosse, j'adorais jouer à mes bons vieux jeux qui me prenaient la tête parce que je devais sans cesse recommencer après être mort, encore et encore et encore... c’était une époque qui donnait du challenge assez hard, au vu des consoles et de leur possibilités. Aujourd'hui, ce jeu me rappelle un peu cette époque, un bon rogue-lite dans la veine de ce que l'on a pu connaitre.

 

Graphismes & ambiance

Première chose que l'on remarque sur ce jeu... c'est son aspect un peu rétro, année 80, mêlé à ce que l'on trouve aujourd'hui (laser, drone, etc...). Graphiquement intéressant pour ce style de jeu, la bande son très énergique vient booster tout cela avec brio. Le fond musical pêchu nous donne ce petit "plus" vitaminé en accélérant le rythme lors des combats. Aucune fausse note de ce côté-là.

Les personnages sont relativement bien représentés dans l'ensemble, malgré certains modèles qui se ressemblent un peu et donc... que l'on confond !  Les effets en soi sont vraiment bien fichus, ce qui est plus qu'agréable : mention spéciale pour le traqueur de fantôme et le dieu de la foudre. D'ailleurs, nous noterons les très nombreuses références des personnages que l'on croise avec bien évidemment des noms modifiés pour cause de droit sûrement.

 

Histoire

Vous êtes un parasite extra-terrestre qui possède la fâcheuse capacité de prendre le corps des êtres vivants. Énervés par votre capacité à changer de corps et aussi par le fait que vous voulez prendre le contrôle de l'arsenal nucléaire, les États-unis ont décidé de décréter la loi martiale, tout en incitant le peuple à vous dégommer à vue. Aidé uniquement de votre débrouillardise et des marchands Witto, vous vous apercevrez vite que votre tâche s'annonce plus dure qu'il n'y paraît.

 

Gameplay

HyperParasite vous propose un gameplay assez classique, mais terriblement efficace dans sa prise en main. Possédant uniquement un coup normal, un coup spécial et une esquive, cela permet de se jeter dans le bain très rapidement. La seule difficulté viendra peut-être de réussir à bien appréhender le viseur qui sert à orienter tir et coups.

Parmi la myriade de corps dont vous allez vous emparer, le gameplay de chacun change du tout au tout. Que ce soit le paria avec son tir de caddie fantôme et son dash, ou la prostituée qui taillade à tour de bras ou encore le pompier et sa fidèle hache,  un monde de possibilités s'offre à vous pour trouver ce qui vous convient le mieux. Personnellement, j'ai un faible pour le traqueur de fantôme et son rayon à protons ainsi que pour le guerrier urbain et ses attaques en cloche.

Chaque chapitre possède ses unités et donc vous obligera à sortir de votre zone de confort. Même s'il est possible de garder en vie son corps indéfiniment, s'il vient à faiblir, il faudra vous en trouver un nouveau pour ne pas vous trouver exposé trop longtemps. Vous pourrez améliorer également vos stats via des flaques d'adn, et ce grâce à  trois catégories : Vie parasite (vous ajoute une vie), Attaque (augmente vos dégâts et ceux de vos hôtes), Défense (augmente vos caractéristiques de déplacement, les pv max de vos hôtes, ainsi que la résistance de ces derniers).

Néanmoins, si vous n'arrivez pas à trouver un corps, vous serez exposé... mais pas sans défense ! Capable de tirer des projectiles mortels et d'esquiver, vous pourrez montrer à ces sacs de viande qui est la forme de vie qui mérite de vivre !

Les marchands Witto vous aideront également de leur mieux,  tant que vous leur filerez de l'argent. Permettant de stocker vos corps préférés et de garder les cerveaux que vous prendrez des créatures élites (afin de débloquer la possession pour cette classe d'unité contre le cerveau et une certaine somme d'argent), ils vous feront comprendre qu'il vaut mieux raquer. Note : Pour prendre le corps d'un miniboss (Storm Li, Frank Donovan, etc...) il faudra quasiment le tuer et profiter de l'avoir étourdi pour le posséder, en ayant auparavant récupéré son cerveau dans une partie précédente.

Enfin, chaque zone, générée de manière procédurale, comporte un mini-boss assez violent (qui varie d'une session de jeu à l'autre) et un boss (fixe, peu importe les sessions) qui vous donneront accès à la zone suivante en les battant. Mais si vous mourez,  vous devrez recommencer depuis le début, en gardant uniquement les unités que vous avez débloquées lors de vos sessions précédentes.

 

Durée de vie et mode co-op

Le mode co-op vous permet de jouer avec un ami de manière identique à la version 1 joueur. Chacun utilisera les flaques d'ADN, exception faite que ces dernières seront le seul moyen de faire revenir à la vie votre compagnon s'il vient à périr.

Tout seul ou en co-op, le nombre d'heure requis pour finir ce jeu se compte entre quelques heures et plusieurs dizaines, en fonction de votre habilité à ne pas mourir et des personnages que vous arriverez à débloquer. Qui résisterait à l'envie de se faire une large collection d'êtres humains potentiels ?

 

Résumé

Possédant de nombreuses qualités, HyperParasite est un jeu à l'ancienne, mais avec un gameplay actuel. Assez facile à prendre en main, avec une bonne rejouabilité et une ambiance décapante, il serait dur de résister à l'appel de ce jeu. À défaut de votre corps, donnez- lui un peu de votre temps pour qu'il puisse conquérir cette planète !

Disponible sur le PlayStation Store, sur le Microsoft Store, sur le Nintendo Store, ainsi que sur Steam



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