Kingdom Under Fire 2 – Premières impressions sur le jeu
Après le résumé de l'événement de pré-lancement de Kingdom Under Fire II en lui-même, et l'article dédié aux informations récoltées durant les différents entretiens, voici la partie qui concernera le jeu que nous avons pu tester dans une version légèrement moins avancée que celle qui sera proposée au lancement. En effet, afin d'assurer une certaine stabilité au serveur dédié créé spécialement pour l'événement, le studio a fait le choix de prendre un build datant de quelques semaines, dans lequel les musiques ne sont pas encore toutes ajoutées et où de nombreuses voix sont encore en coréen. Il m'a en effet été confirmé que le jeu sera intégralement doublé en anglais, avec des sous-titres en français ainsi qu'en allemand.
Les cinq classes sont proposées, j'ai pour ma part joué une rôdeuse (Ranger) puis une Mage guerrière (Spellsword). De son côté, Clamoune a testé le franc-tireur (Gunslinger) et le Berserker. Vous trouverez prochainement sur notre chaîne YouTube des sessions de jeu avec ces différentes classes, suivez-nous !
Une fois la classe choisie, viennent les options de création du personnage. Sur la gauche se trouvent les paramètres de base, avec notamment le choix du visage, de la coupe de cheveux, ou encore de la décoration faciale. Les couleurs sont personnalisables pour les cheveux, les yeux, les lèvres et la peau. Au-delà des modèles de base, la forme du corps ne change pas. Le visage se paramètre en détail, manipulant directement les polygones grâce aux curseurs sur la droite. Il est à noter que, pour le moment, le sexe est fixé en fonction de la classe, avec donc trois personnages féminins pour deux masculins. Il n'est pour le moment pas prévu de débloquer cela, sauf si la communauté le demande activement.
Après une cinématique expliquant la situation, la partie débute dans une vue RPG, ne contrôlant donc que le héros ou l'héroïne. Le point de départ est identique, peu importe la classe et, d'après ce que j'ai pu voir sur les écrans de mes voisins, il n'y a aucune différence dans le déroulement de l'histoire sur les 7 ou 8 premiers niveaux (nous n'avons pas eu le temps d'aller plus loin). Dans ce mode, le déplacement s'effectue classiquement au clavier, avec, dans le cas du test, une configuration en WASD adaptée au clavier proposé. Chose étonnante : il n'est pas possible de sauter ! Espace sert à effectuer une esquive... Le jeu prend en main, la promesse de ne pas lâcher les joueurs dans ce nouveau monde est tenue.
Le tutoriel couvre également les spécificités des classes, les capacités se débloquant au fur et à mesure de l'avancée avec, à chaque fois, des situations pour tester sans trop prendre de risque. De toute façon, à plusieurs reprises je suis descendue bas en vie lors de ce départ et, à chaque fois, un PNJ m'a soignée. Sur la gauche, je suis avec ma Mage guerrière tandis que sur la droite clamoune est au même endroit avec son Franc-tireur.
Après un premier combat épique, la partie MMORPG amène à réaliser des quêtes assez classiques dans le genre : tuer x ennemis, interagir avec y éléments, se rendre à tel endroit, parler à tel personnage... Les quêtes se déclenchent en dialoguant avec les personnages du monde, identifiés d'un point d'exclamation jaune sur la tête, en plus d'être visibles sur la mini-carte en bas à droite.
Il n'y a pas de calcul de chemin automatique en cliquant sur un objectif, mais le personnage se voit doté d'une flèche sur le haut de sa tête, qui indique l'endroit où se rendre pour accomplir la quête, endroit qui est marqué d'une grosse flèche verte une fois à destination. Dans la mesure où la quête demande par exemple de tuer des ennemis dans une zone, l'endroit est délimité sur la mini-carte. Il est également possible d'ouvrir la carte du monde pour cliquer sur la destination : dans ce cas le personnage se met en route immédiatement, essayant de calculer le meilleur moyen de se rendre à destination.
Intégrant une gestion de fiche de personnage, avec de l'équipement et un inventaire assez basique, l'interface ressemble à celle de beaucoup d'autres jeux. Un bouton donne l'opportunité en bas de l'inventaire de trier automatiquement ou de désassembler les rebuts pour en récupérer des composants d'artisanat. Tout n'est pas encore traduit... enfin, bon, c'est suffisamment explicite pour savoir si c'est mieux ou pas.
Vers le niveau 4, j'ai récupéré ma première monture, un objet dans l'inventaire qui rejoint ensuite une collection. Une fois la monture appliquée, elle s'invoque en environ 2 secondes à tout moment (en extérieur).
Peu après se débloque la première mission, abordant la dimension RTS du jeu. Pour cette première mission, il n'y a qu'une seule troupe à gérer, et toutes les commandes ne sont pas non plus expliquées. Les informations sont complétées au fur et à mesure des batailles afin de ne pas être submergé d'informations (je n'ai, par exemple, pas eu encore à gérer plus de deux troupes, et non les trois maximum possibles). Le changement RPG vers RTS se fait facilement, via la touche Tab (ainsi que ², la touche à gauche des chiffres, pour ajuster la vue). La caméra s'adapte naturellement et avec fluidité. La visibilité est étonnement correcte, avec des marqueurs (optionnels) qui s'affichent sur la tête des ennemis pour mieux retrouver ses troupes dans la mêlée qui peut vite impliquer plus de 100 unités. Les troupes sont auto-gérées via des comportements de base : défensif, agressif ou support au héros. Sinon, chacune peut être prise en charge et se voir donner des objectifs précis en utilisant F1 à F3, l'occasion aussi d'utiliser les compétences spéciales.
À la fin de la bataille, un score est calculé, donnant une note en fonction des dégâts infligés ou du nombre de morts...
Je n'ai pas trop eu le temps encore d'explorer tous les éléments d'interface, mais voici quelques captures d'écran des différents menus :
Et de la boutique tellement crainte (une vidéo dédiée est prévue) :
Clamoune et moi avons tous les deux trouvé nos classes vraiment amusantes à jouer, avec une nette préférence personnelle pour la Mage de Guerre sur la Rôdeuse, et pour Clamoune du Franc-Tireur par rapport au Berserker. Dans le monde extérieur, les dégâts infligés sont impressionnants, les monstres de base n'encaissent pas plus d'un ou deux coups avant de décéder. Bien entendu, lors des missions, cela est parfois plus compliqué, les ennemis sont tellement nombreux que les dégâts encaissés mettent vite en danger si le héros n'est pas correctement protégé par les troupes, sans compter les capitaines qui frappent bien plus fort. Suivant parfaitement l'adage actuel des jeux "facile à prendre en main mais difficile à maîtriser", Kingdom Under Fire II n'est pas aussi opaque qu'il semble l'être, la prise en main se fait aisément, aidée par un tutoriel bien conçu. Mais l'efficacité sur le champ de bataille demandera des compétences stratégiques évidentes, et notamment une capacité à avoir une bonne vision d'ensemble couplée à une excellente connaissance des capacités de ses troupes et de son héros. Le contenu de la boutique m'a totalement rassurée sur le modèle économique : tout semble avoir été pensé pour offrir une expérience de jeu équitable, sans obligation de repasser à la caisse au-delà de l'achat initial.
Si je devais absolument trouver des points négatifs, ce serait du côté des graphismes. Bien que corrects, ils sont clairement en deçà des jeux qui sortent en cette fin d'année 2019, avec des textures manquant de finesse et des ombres inexistantes ou irréalistes. L'animation est un peu rigide, notamment dans la foule des ennemis qui semblent comme "glisser" sur l'écran de jeu, avec un comportement un peu erratique. Sur certains boss, j'ai eu du mal à gérer la hitbox de mon personnage (la zone dans laquelle mon personnage est en mesure de toucher l'autre), me faisant me demander si cela ne viendrait pas d'un problème ponctuel de collision, sans compter l'un de mes sorts qui régulièrement partait dans le mauvais sens. Enfin, l'absence de saut est sans doute quelque chose de très accessoire, mais j'avoue que cela me manque, moi qui joue beaucoup de classes de mêlée et qui ai pris l'habitude de m'occuper comme ça durant les combats. Il est également important de noter l'importance de l'influence coréenne notamment sur l'attitude des personnages féminins qui ont des surréactions limite gênantes parfois (faire une pose sexy pour un rien, envoyer des bisous en l'air, faire un clin d’œil...).
Néanmoins, ces points n'ont pas entaché mon réel plaisir à jouer. Notre seconde session de jeu a duré plus d'1h15 et nous n'avons pas du tout vu le temps passer ! Cela est donc clairement un excellent point. Il reste maintenant à voir si cette première impression se confirme sur le long terme... réponse le 14 novembre avec la sortie de la version finale ! En attendant, suivez-nous sur YouTube, car des vidéos vont être très prochainement mises en ligne !!