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GlassSmash – GlassSmash répare, GlassSmash remplace

Il est des jeux dont le concept me semble tellement naturel, étant donné ma maladresse légendaire, qu'a priori, en faire un jeu ne me vient même pas à l'esprit.

Aujourd'hui, je vais très rapidement vous parler d'un de ces jeux : GlassSmash. Comme son nom le dissimule habilement par l'absence d'espace entre ses mots, c'est un jeu où l'on casse des objets en verre. Très Stéphan comme concept. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai changé pour des verres en plastique. Mais tu dois te demander à ce moment précis, cher lecteur : "Mais qu'est-ce qu'il vient nous enquiquiner avec sa vaisselle ? Parle-nous du jeu, gros relou !"

Et comme j'ai anticipé ta remarque, je peux même enchaîner que les rares verres que je ne casse pas sont généralement lorsque je suis chez des gens. Je ne sais pas. A croire que ma maladresse ne s'active que chez moi ou uniquement avec mes propres affaires.

Et c'est là où toi, jeune lecteur avide de lecture vidéoludique commence sévèrement à t'énerver, ignorant tout de ma combine dans laquelle tu es tombé et ayant pour unique but de faire passer l'introduction pour laquelle je n'avais aucune inspiration.

Comment ? Ça te les brise ? C'est très à propos dis-donc, car le jeu demande de casser des trucs. Et le temps de l'intro est déjà terminé sans même avoir eu d'intro. Si ce n'est pas de l'habileté professionnelle à faire du remplissage, ça !

GlassSmash est donc un petit jeu indé où, à l'aide d'un marteau fixé sur une poulie, le joueur doit briser des vases, des bocaux en verre. De prime abord ça semble simple, aisé. Fastoche, quoi ! FAUX !

Car il est un petit machin nommé physique qui force les gens à rester les pieds sur terre, dénonce à l'avance les rapports de force et les conséquences entre un train à toute allure et moi immobile, attaché aux rails par un lecteur un peu agacé par mon introduction digne des plus grands escrocs. Et cette physique, le jeu en use et abuse montrant que casser du verre, c'est quand même vachement plus efficace lorsqu'on n'utilise pas d'outils aussi capillotractés que celui du jeu. Mais surtout, ça force à réfléchir aux angles, à la vitesse de rotation, à la répartition inégale du poids d'un marteau qui va influencer directement sa trajectoire, ce genre de petites choses qui vont durer la cinquantaine de niveaux du jeu, de difficulté crescendo et au gameplay diaboliquement simple à comprendre et pourtant diaboliquement difficile à maîtriser. Car c'est un jeu de réflexion qui se dévoile avec des configurations et des obstacles qui se rajoutent, le tout en un nombre de lancers limités pour chaque niveau.

Comment ça marche ?

  1. Étape 1 : à l'aide de la flèche de droite ou de gauche de ton clavier, tu choisis la direction de rotation. Appuie plusieurs fois sur cette même flèche pour accélérer le mouvement de rotation, ou sur la direction opposée pour ralentir ou changer le sens du mouvement.
  2. Étape 2 : tu te saisis fermement de ta souris.
  3. Étape 3 :  tu mets ta souris dans ta poche, parce qu'elle te sera inutile pour ce jeu.
  4. Étape 4 : lorsque tu estimes que le marteau doit être libéré de la poulie rotative, tu appuies sur la flèche du haut.
  5. Étape 5 : crie de joie ou peste selon la réussite festive ou l'échec humiliant de ton lancer.
  6. Étape 6 : recommence jusqu'à ce que tous les éléments en verre translucide soient brisés.

Et c'est comme ça pour chaque niveau, chacun ayant une configuration différente, des obstacles différents, des objets à ne pas briser, etc. Pas de scoring, pas de chrono, pas de foule en délire, juste toi et ton marteau qui tourne pour casser des machins en verre.

Tellement simple, mais extrêmement ardu au fur et à mesure qu'on progresse dans les niveaux. La difficulté se corse d'ailleurs très rapidement et il faudra y aller à tâtons, calculer et mémoriser chaque lancer pour chaque objet de verre du niveau avant de recommencer avec le suivant. Ce n'est pas le genre de jeu pour tout le monde, clairement pas. Si tu n'as pas de patience et que ta vision de la subtilité est d'ouvrir la porte de ta maison avec l'aide d'un bélier, m'est avis que tu devrais passer ton chemin.

Pour les autres, ceux pour qui le fun absolu est de calculer le cosinus de la racine carrée du nombre de dents qui restent dans la bouche de mémé Gertrude, ainsi que la masse de chacun des petits morceaux de ces dents restés fixés à la gencive après avoir propulsé un marteau de plein fouet, vous allez vous éclater.

Quant à toi, pour qui mon intro t'a fait sauter de rage tant l'infâme manipulation textuelle t'a outré, tu ne va pas être calmé en découvrant que ce que tu viens de lire est également du brodage. Car le concept du jeu se résume aux 6 étapes -2 dans des niveaux au design de plus en plus complexe, avec une esthétique très Windows 95 et une quasi absence de bande sonore, ce qui ne permet pas vraiment de parler longuement des caractéristiques du jeu et que je voulais que cet article fasse plus de 5 lignes pour pouvoir caser plein d'images et les correcteurs sont payés à la faute d'orthographe. Faut bien qu'ils mangent eux aussi.

Mais rassure-toi, avec GlassSmash, tu as certes un jeu minimaliste, mais au concept efficace et accrocheur qui devrait t'occuper un bon petit moment avant d'être bouclé, alors tu pourrais me détacher de ces rails, s'il te plaît ? Le train approche dangereusement, là.



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