The Voice 2019 – THIS IS… pas assez
Grâce à Koch Media j’ai pu réaliser un vieux rêve : essayer un jeu de karaoké ! Depuis le temps que j’en avais envie ! C’est sans doute pour cela qu’on a eu une tempête dans le coin faisant quelques dégâts à la maison...
Pour tester The Voice, il faut bien entendu un micro ! Désormais votre smartphone peut être utilisé à cet effet grâce à une application. Attention à ne pas se tromper, il y en a plusieurs. Celle pour l’édition 2019 de The Voice s’appelle Sing Mic. Celle-ci n’était pas disponible au début de mon test, Koch Média m’a gentiment envoyé un micro. Hélas, ce dernier a dû moyennement apprécier le transport, un faux contact m’a compliqué la tâche.
Cependant, l’app par la suite a bien fait son travail, même si ça fait bizarre de tenir son smartphone de la sorte !
Après le générique habituel, on parvient à l’écran titre :
- Arcade permet de chanter les chansons disponibles et débloquées au fur et à mesure.
- Saison est le mode de jeu qui vous met dans la peau d’un candidat.
- Enfin dans Jukebox vous retrouverez les clips des chansons que vous avez chantés.
Je lance donc une saison et j’ai le choix entre deux titres pour me lancer dans l’audition à l’aveugle. Ici pas de préparation, on choisit son morceau et on y va.
L’interface de chant est facile à comprendre. En bas de l’écran, on a le texte affiché et au-dessus c’est la partie technique : le ton, le rythme, la durée des syllabes. Ce n’est pas aussi évident que ça en l’air suivant les morceaux et ça demande une réelle concentration.
Après votre performance votre score s’affiche puis l’avis de chaque coach. Si plus d’un s’est retourné vous pourrez alors choisir quelle équipe vous voulez rejoindre, comme dans l’émission !
Après les auditions à l’aveugle, place aux Battles ! On choisit le morceau et on affronte son adversaire dessus.
Ici encore après votre prestation, vous pourrez poursuivre l’aventure si vous êtes bon !
Après les battles c’est au tour des « grands shows en direct » où le public décidera si vous accéderez à la finale ou non.
Pour ma première partie, je n’aurai pas réussi à décrocher la victoire, tant pis ! (Mais je suis bien rattrapée par la suite, mwehehehehe)
Et puis voilà.
Voilà voilà...
J’ai assez vite perdu mon sentiment d’euphorie à me faire un karaoké. La licence The Voice se limite à l’habillage de l’émission, au logo et au générique. C’est le strict minimum qui est assuré. Je comprends tout à fait qu’on n’allait pas voir des coachs en chair et en os ou même les animateurs parce que les droits ce n’est pas donné, mais il y avait d’autres moyens d’embellir ce jeu.
On aurait facilement pu remplacer ceci par des images de synthèses, de simples silhouettes, inspirées par le portrait des coachs que l’on voit à la fin de chaque prestation, pour leur donner vie. On aurait pu voir notre avatar, une personne lambda dont on ne distingue pas les traits dans la pénombre s’avançant sur scène avant que ne débute la chanson. Bref, retrouver ce petit moment un peu hors du temps quand un talent entre sur scène et que les coachs ne le voient pas.
Le gros manque est l’absence d’un mode répétition, alors que les candidats eux dans l’émission s’entraînent avant. Encore une fois on aurait pu imaginer se voir proposer de répéter sa chanson avant les battles ou autre. On ne connait pas forcément tous les morceaux et certains s’avèrent trompeurs. Ce qui parait simple ne l’est pas toujours !
Ici aussi ça aurait été l’occasion d’avoir une petite cinématique montrant des avatars (même sous forme d’ombres, quelque chose de simple en somme) et d’étoffer le jeu, d’exploiter à fond la licence. Pas besoin de nous faire un film d’animation pour que ça soit plaisant...
Même quand on gagné la célébration est minime et passe rapidement au défilement des crédits du jeu. Quelle tristesse !
En résumé, je suis déçue. J’ai adoré le karaoké évidemment, mais tout le reste autour est bien trop léger. Je ne peux pas vraiment m’exprimer sur la playlist (35 titres), chacun ses goûts ! Mais j’ai trouvé de quoi bien m’amuser. J’ai été surprise de voir comment je maîtrisais « Whatever it Takes » d’Imagine Dragons par exemple et tout aussi étonnée de voir que le titre « États d’amour » d’Amir était bien plus difficile à chanter que ce que je pensais.