Dirt Rally 2.0 – Tous les chemins mènent au centre de lavage
Dirt Rally 2.0 est un jeu de simulation de course développé et édité par Codemaster et sorti le 26 février 2019 sur PC, PS4 et Xbox One.
Dirt Rally 2.0 est donc un jeu de... Rally (incroyable). Ce dernier nous permet donc d’endosser le rôle d’un pilote de rallye parcourant le monde. Le jeu de base propose de visiter plus d’une dizaine de pays, pour plusieurs dizaines de spéciales (environ 70). Nous y retrouverons ainsi de très nombreuses pistes, que ça soit en Espagne, en Argentine, en Australie, en Pologne ou encore en Nouvelle-Zélande, mais le jeu marque aussi le retour du Rallycross, qui nous fera connaître de nombreux pays tels que le Canada, la France, l’Angleterre, la Norvège, le Portugal, la Suède et bien d’autres.
Mais ce n’est pas le seul contenu, vous aurez non seulement accès aux courses historiques, mais aussi régulièrement, le jeu proposera des courses spéciales sous forme de défis hebdomadaire et quotidien.
Du côté des conditions, vous pourrez effectuer des courses dans des conditions très diverses et variées, que cela soit en pleine journée, au crépuscule, de nuit, par beau temps, par temps pluvieux, sur de la terre, du gravier ou encore du bitume, il y en a pour tous les goûts. Il n’y a malheureusement pas de neige actuellement, mais cela est prévu pour être disponible dans le contenu supplémentaire (payant) qui arrivera après la sortie du jeu.
Les fans de Rally seront également ravis par les véhicules proposés. On y retrouve des véhicules de rallye culte de ces 50 dernières années jusqu’à nos jours, tels que la Lancia Fulvia HF, la DS21, la Ford R5, Mustang GT4, la Camaro GT4R, la mini Cooper S, la Clio RS S1600, et bien d’autres. Ce n’est pas moins d’environ 50 véhicules qui seront disponibles à la sortie du jeu, et d’autres viendront par la suite, via les saisons, qui sont les futurs DLC.
Les spéciales sont très bonnes, grâce à leurs nombres, à leur difficulté et à leur longueur, et vous occuperont de longs moments. En effet, certaines spéciales vous mettront au supplice pendant plus de 15 km, durant lesquels vous n’aurez pas le droit à l’erreur, car, contrairement à la grande majorité des jeux de courses/simulations sorties ces dernières années, Dirt Rally 2.0 ne propose aucun système de « retour en arrière ». Ainsi, si vous loupez un virage, que vous prenez un arbre, cassez une pièce, etc, vous ne pourrez pas appuyer sur une touche pour revenir en arrière de 30 secondes / 1 minute pour corriger votre erreur et avoir une seconde chance.
Malgré le fait que le jeu propose quelques aides et assistances au pilotage (système antiblocage des freins, réparations automatiques, activation des essuie-glace automatique, aide à la stabilité et au freinage, etc.), cela ne suffira pas pour rendre les courses faciles. Si vous cherchez de la difficulté (et du réalisme), Dirt Rally 2.0 saura vous servir !
Le jeu vous proposera un grand choix de caméra. Ainsi, vous pourrez jouer en vue extérieure (caméra derrière la voiture), en vue extérieure avec la caméra collée devant la voiture, vue capot, et 2 vues cockpits : l’une avec le volant du véhicule visible et l’autre sans.
D’ailleurs, le volant est vivement recommandé pour ce jeu. Si vous jouez à la manette (ou, soyons fous, au clavier !), cela sera parfaitement jouable et vous pourrez boucler toutes les courses sans problème, mais bien évidemment, le jeu est clairement pensé pour être joué avec un volant.
Je ne sais pas si cela est spécifique à ma configuration, mais mon boitier de vitesse ThurstMaster TH8A n’était pas détecté par le jeu (testé avant la sortie officielle du jeu). Fort heureusement, le volant et le pédalier (Thrustmaster TMX Pro) n’ont pas eu de soucis, si ce n’est un léger problème de configuration au premier lancement, le jeu ayant placé l’embrayage sur la pédale d’accélération, ce qui a été totalement perturbant en lançant la toute première course sans avoir vérifié la configuration ! Mais un petit tour rapide dans les options a réglé définitivement le problème.
Le jeu propose également un système d’usure et de dégât (localisés), y compris en pleine course. Par exemple, vous pourrez crever un pneu durant votre spéciale et, si vous n’avez pas de roue de secours, c’est foutu. En revanche si vous en avez une, vous perdrez tout de même de très précieuses secondes pour effectuer le remplacement.
D’autres ennuis divers et variés peuvent survenir, tel que des ennuis moteurs, mais aussi des événements liés à la course elle-même. Il peut arriver que, durant une course, vous tombiez sur un de vos concurrents qui a fini dans le fossé, voire qui a loupé un virage et s’est encastré dans une butte de terre. Il est à noter que cela peut s’avérer très problématique et vous faire perdre de précieuses secondes, voire vous faire perdre la course si, par exemple, vous cassez vos phares durant une spéciale de nuit...
Entre chaque course, vous aurez l’opportunité d’effectuer divers degrés de réparation, comme faire une réparation normale ou même remplacer totalement la pièce, et vous aurez également la possibilité d’améliorer certaines pièces de votre voiture.
Du côté des graphismes, le jeu est vraiment beau (sur PC). Que ça soit les environnements ou bien les effets tels que la pluie ou la lumière, le jeu est vraiment très beau. Sur une configuration moyenne gamme (i3-8350k, 16 Go de mémoire et une RTX2060 - testé aussi avec une 1070), le jeu tourne tout en ultra en résolution 2560*1440. Avec la même configuration, mais avec une 960GTX, le jeu tourne sans problème en « élevé » et en 1080.
Conclusion
Si vous êtes amateur de jeu de simulation, vous ne serez pas déçu. Le jeu est vraiment très bon en termes de gameplay et de simulation, et si vous aviez été déçu du contenu de base du premier opus (qui était relativement faible il faut le dire), ce ne sera pas le cas ici, le contenu de base a de quoi tenir en haleine pendant longtemps. L’on peut toutefois un peu pester contre l’ajout de contenu supplémentaire payant moins d’un mois après sa sortie (courses et voitures), qui aurait clairement pu être incorporé dans le jeu de base, même si ce dernier s’étalera sur plusieurs mois. Néanmoins, même sans les DLC, le jeu propose fort heureusement suffisamment de contenu sans avoir à (re)passer par la caisse.
Avec un volant, le jeu est vraiment très agréable et offre de très bonnes sensations de pilotage. Si vous êtes friand de simulation "à la dure" (car même avec les assistances, le jeu est très loin d'être arcade), c'est le jeu parfait pour vous !