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The Book Of Unwritten Tales 2 – Une fable en point-and-click

Chaque monde a droit à ses héros.

C'est avec cette phrase fort alléchante que débute le résumé du point-and-click dans le communiqué de presse qui arrivait accompagné d'une clé pour le tester à l'occasion de sa sortie sur Nintendo Switch. Développé par KING Art, cette suite du premier du nom (The Book of Unwritten Tales) était originellement sortie début 2015 sur de très nombreuses plateformes : PlayStation 3, PlayStation 4, Xbox 360, Xbox One, PC, Mac, Linux et Wii U. Mais ce n'est en effet que depuis février de cette année qu'il est disponible sur Nintendo Switch ! Je tiens à prévenir, avant de débuter l'article, que je n'ai pas eu l'occasion de jouer au 1 : je pars donc avec un regard 100% neuf sur la licence et cet opus.

Au lancement de ma partie, excellente surprise avec le générique qui n'est pas sans rappeler Game of Thrones. Sauf que, contrairement à la série d'HBO/OCS, les choses se déglinguent et des engrenages tombent, l'occasion discrète d'introduire le tutoriel sans en donner l'air, avec l'objectif de permettre au générique de se terminer pour que le jeu réel débute, le tout en contrôlant un robot tout mignon. Les habitués du genre retrouveront vite leurs marques grâce à des commandes très classiques. Je ne vous apprendrai donc pas grand chose en vous disant que tout est basé sur l'observation et la combinaison d'objets, identifiés sous la forme de points d'intérêts dans les scènes. Un bouton les affiche tous au besoin pour être sûr de ne rien rater.

Petite spécificité cependant ici sur les commandes disponibles lors de l'inspection. La première fois que le personnage regarde un objet, il fait  une observation visuelle. Puis, dans le cas où il se réintéresse au même objet, l'action principale devient ce qui est le plus logique. Ainsi, si par exemple je m'intéresse à un interrupteur, la première fois mon personnage se fera la remarque que c'est vraiment un beau bouton poussoir, puis la seconde fois il l'activera. Au final, cela offre donc un raccourci bien pratique pour aller à l'essentiel.

Bien sûr, il y a l'habituel inventaire qui s'ouvre sur la droite de l'écran, avec la possibilité d'y prendre un objet et de le combiner soit avec un autre objet de l'inventaire, soit avec un objet du décor.

 

Enfin, rien ne change dans le système d'enchaînement des scènes, avec des tableaux en 2D isométrique où le personnage actif se promène de la droite à la gauche, et un peu également en profondeur, seulement aux endroits prévus. Des points d'entrée et de sortie sont à activer pour charger la scène suivante, généralement des portes, mais pas que ! Certains points ne se débloquent que dans certaines situations, alors que pour d'autres  il faudra avoir déjà effectué certaines actions.

À noter que l'écran tactile de la console n'est pas pris en charge, il faudra donc toujours utiliser les manettes (et cela empêche d'accélérer les mouvements). Une situation malheureusement assez courante actuellement sur les portages Switch même s'il reste dommageable que les studios ne prennent pas le temps de rendre leurs titres compatibles (surtout dans le cas d'un point-and-click).

Du côté de l'histoire, nous incarnons au fur et à mesure 4 personnages différents : Nate, Wilbur, Ivo et Critter. Je ne vous en dévoilerai pas plus sur le développement, ce serait vous gâcher la surprise. Cela roule bien, même si cela ne brille pas non plus par son originalité. Les graphismes sont très agréables et colorés, avec une direction artistique directement inspirée de dessins animés célèbres, tout comme l'ambiance musicale en parfaite adéquation quoiqu'un peu répétitive. Les dialogues en anglais sont heureusement sous-titrés en français. L'humour est omniprésent, comme au début du jeu où un génie refuse d'accomplir un quelconque vœu, trop effrayé à l'idée de faire empirer les choses. Le héros agacé se débrouille comme il peut pour le convaincre, alors qu'il est en train de chuter au milieu des débris de ce qui ressemble à un navire. Enfin, le héros trouve un tapis et le génie consent finalement à l'enchanter pour qu'il puisse voler, sauvant notre fier héros, dans une parfaite imitation ratée d'Aladin.  Ce décalage se ressent également dans les décors, avec une foultitude de petits détails anachroniques et bizarres. Pour vous donner un exemple : dans l'une des premières scènes, sont exposés des objets d'arts dans une bibliothèque, et l'un d'eux est un Rubik's Cube !

 

Conclusion

Un point-and-click classique, tant par ses systèmes que son histoire, heureusement relevé par une ambiance bien ficelée et des dialogues croustillants, qui vous prendra une vingtaine d'heures à accomplir, une durée de vie donc très honnête par rapport au prix affiché de 29,99€. Bien entendu, la rejouabilité ne sera pas au rendez-vous. Si vous ne possédez pas cette console et que vous recherchez votre nouvelle aventure, vous avez l'embarras du choix :



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