Driftland: The Magic Revival – La tête dans les nuages, les mains dans la magie
Driftland: The Magic Revival est un jeu de stratégie/gestion développé et édité par Star Drifters, actuellement en accès anticipé sur Steam.
L'histoire
Au lendemain d’un conflit dévastateur ayant opposé d’anciens mages, la planète brisée de Driftland ne survit que grâce au pouvoir d’un sort. Face à l’inéluctable éradication de toute civilisation et vie sur la planète, les belligérants ont déclaré une trêve et tenté de réparer le mal qui avait été fait, mais, hélas, trop tard. En utilisant toute la magie restante pour lancer un puissant sort, ils parvinrent cependant à maintenir un semblant d’équilibre dans ce monde.
De nombreuses périodes sombres se succédèrent quand, alors que tout semblait perdu, vint une lueur d’espoir : de nouvelles sources de magie avaient fait leur apparition, ainsi que de nouveaux mages, dans le monde entier. Et à présent que les conflits oubliés refont surface, ce pouvoir retrouvé déterminera si Driftland renouera avec sa gloire d’autrefois ou bien disparaitra.
Le jeu étant un jeu de gestion et de stratégie, l’histoire est là principalement pour poser un décor à l’univers du jeu. Le jeu offrira 4 campagnes distinctes, mais n'étant pas actuellement disponible, il m'est impossible d'en parler !
Le jeu et son gameplay
Avant de commencer la partie, il faudra choisir parmi l’une des 4 races disponibles dans le jeu : les elfes sauvages, les humains, les nains et les elfes noirs. Chacune de ces races offre des bonus/capacités différentes, qui influencent le style de jeu.
Les nains par exemple, possède très peu de sorts magiques, mais ont accès à une magie unique, la géomancie, ils ne peuvent pas apprivoiser des créatures volantes, mais les points de progrès s’obtiennent via des mines au lieu des universités, les explorateurs peuvent réparer les bâtiments et ils peuvent protéger leurs terres de n’importe quel sort grâce à des statues d’antimagie.
Les elfes noirs possèdent la magie défensive et offensive la plus puissante et peuvent construire des palissades tout autour de leurs îles, mais ils seront très dépendants de la magie comme ressource (ressource assez rare) et les unités sont faibles.
Les humains sont globalement moyens dans tous les domaines, ni trop puissants, ni trop faibles. Mais ils peuvent augmenter d’un niveau supplémentaire le château et les bâtiments peuvent développer une résistance à la magie.
Quant aux elfes sauvages, leur magie est uniquement des magies à effet sur le temps (dot et hot), les explorateurs peuvent planter des herbes médicinales et ils peuvent effectuer un rituel afin de protéger leurs îles contre la magie.
Vous l’aurez compris, chaque race a ses spécificités et poussera le joueur à jouer un type précis s’il souhaite être efficace. Bien sûr, rien ne vous empêche de prendre la race des nains et vous lancer dans de la magie, vous aurez toutefois beaucoup de difficulté et de mal à avancer et survivre.
Le jeu ne se déroule pas sur une carte « normale ». En effet, la carte du jeu est composée de dizaines de petites îles isolées les unes des autres. Il faudra ainsi en prendre possession pour agrandir son territoire. La capture d’îles est obligatoire, leurs ressources sont non seulement limitées, mais chaque île aura ses ressources spécifiques en quantités différentes.
Il sera possible de « rapprocher » les îles grâce à la magie pour ensuite les relier via des ponts. Le leitmotiv pour capturer une île est « premier à construire un pont, premier servi ». Si vous voulez vous accaparer l’île d’un autre personnage, il faudra détruire ses constructions ainsi que les ponts. Bien sûr, il est possible de jouer de manière non combative, mais il faudra pour cela être très rapide.
Toutefois, cela peut s’avérer difficile, car le jeu souffre d’un souci d’équilibrage à ce niveau. Si vous vous agrandissez trop rapidement, vous vous retrouverez rapidement en manque de ressources. Même en ayant suffisamment de bâtiments de récolte, le flux des ressources fluctue continuellement, ce qui fait que vos ressources de nourriture (par exemple) passent en négatif d’un coup, pendant un moment, malgré le fait que vous avez suffisamment de fermes et d’employés.
L’un des autres problèmes est la gestion des emplacements. Il arrive parfois, sans raison, qu’une petite maison accapare tout l’espace d’une île, empêchant de construire des bâtiments de productions. Mais, je le rappelle, le jeu est actuellement en accès anticipé et sera donc amené à être amélioré/corrigé !
La magie a un rôle primordial dans le jeu. Il en existe un très grand nombre (y compris pour les nains, malgré tout !). De la magie permettant de déplacer les îles, pour les transformer en île plus accueillante pour votre race, des sorts d’attaques, de défenses ou de soin, etc. Mais la magie sert également à diriger vos troupes.
En effet, il n’est pas possible de les diriger directement, comme dans un jeu de stratégie classique. Pour cela, il faut placer des « ordres » sur la carte (sous forme de drapeau), et les unités iront faire ce qu’elles ont à faire, toutes seules. Vous pouvez leur demander d’aller pacifier une île, de l’explorer, d’en rechercher les ressources cachées, d’y établir un campement, etc.
Conclusion
Driftland est un excellent jeu de stratégie/gestion. Ce dernier est encore en développement et promet d’être encore meilleur à l’avenir. Malgré tout, le jeu est déjà très bon et complet, et il fait partie de ces rares jeux à accès anticipé que vous pouvez d’ores et déjà acheter et passer de nombreuses heures dessus. Le jeu est très bien suivi, avec une ou deux mises à jour chaque mois, ajoutant du contenu et/ou corrigeant les problèmes.
Les développeurs sont également très à l’écoute des joueurs et répondent même à ces derniers via les forums Steam et tiennent au courant la communauté (ce qui est assez rare pour le souligner !) Il n’y a pour l’instant pas de mode multijoueur, mais ce dernier est prévu tout comme un mode campagne. Celui-ci comportera d’ailleurs 4 campagnes distinctes !
Si vous êtes friand de ce type de jeu, il est à acheter les yeux fermés !