V-Rally 4 – Des courses pour les pilotes confirmés
Début septembre est sorti V-Rally 4 sur consoles (il sort le 25 septembre sur PC), la simulation de rallye pour tous les fans de sport automobile. Grâce à un code sur PlayStation 4, je me suis lancée sur ma PS4 Pro dans des courses endiablées, sur tous les terrains et par toutes les conditions climatiques.
Mode V-Rally
Lorsque je commence ma partie, mon agent prend immédiatement ma carrière en main et me guide à travers les fonctionnalités du jeu. La première course de rallye sert d'étalon pour définir quelles options d'aide à la conduite il convient d'activer, ou non. Je me retrouve sur des graviers, avec un véhicule difficile à prendre en main, qui nécessite une maîtrise parfaite de la trajectoire et notamment des drifts, avec le frein classique (gâchette gauche) et le frein à main (rond), le tout sans mini-carte, mais à la place les instructions de mon co-pilote qui utilise le jargon des rallyes (des icônes sont également affichées en haut de l'écran pour simplifier la compréhension).
Un coup de volant non adapté, ou une vitesse incorrecte en début de courbe, et la voiture part dans le décor. Cela arrive vite, trop vite, il ne faut pas cligner des yeux. En cas d'erreurs, le triangle ramène sur la route après deux secondes à maintenir appuyé, avec parfois un malus supplémentaire de temps. Après une course laborieuse, le jeu me conseille de mettre l'ABS et la boite de vitesses automatique, ce que je m'empresse d'accepter.
Une seconde course se lance, en V-Rally Cross cette fois, sur un circuit fermé avec un tracé hyper nerveux dont le tour se termine en une quarantaine de secondes seulement. La difficulté se paramètre, du facile au difficile, en passant par le normal, ce qui change ainsi les récompenses données, de 60% à 125%.
Une nouvelle fois, les trajectoires sont primordiales et, pour atteindre la première place, il ne faut rentrer dans aucune barrière ni finir dans l'herbe. En plus, chaque collision avec un élément du décor engendre des dégâts plus ou moins importants sur la voiture, qui en devient moins performante... et surtout bien moins jolie ! Malgré une IA ennemie en facile, je termine ma course bonne dernière (et je débloque le trophée au passage) avec tous les voyants au jaune... Pas glorieux !
Maintenant, je dois vraiment arrêter de jouer aux auto-tamponneuses car il est temps de faire l'acquisition de ma propre voiture. Grâce à une cagnotte de départ de 50 000$, j'ai les moyens d'en acheter une, mais une seule... Comme vous l'aurez compris, différents modes de jeu existent, mais j'apprends que chacun nécessite un véhicule différent, ce choix définira donc les activités qui seront accessibles dans ma carrière. Je vous conseille de choisir avec soin le véhicule qui correspond au mode de jeu dans lequel vous êtes le plus à l'aise car, pour acheter plus de voitures, il faut amasser de l'argent. Et l'unique façon de gagner ces dollars tant convoités consiste à gagner des courses en limitant les coûts en réparation.
Une fois ma Ford acquise, je suis partie sur différents circuits, en Angleterre, en Malaisie, au Japon, au Kenya ou au Canada....
J'ai roulé sous un soleil radieux de début de matinée, mais également dans les pires conditions climatiques, que cela soit la pluie et la boue de la Malaisie ou les routes gelées du Canada...
J'ai traversé des canyons et des tunnels, et même joué entre les trains d'un dépôt ferroviaire...
... Mais les résultats ont tous été assez catastrophiques, et ma voiture a terminé ses courses dans un piteux état, sale et cabossée, engendrant des milliers de dollars de réparations, pas le moins du monde compensés par mes piètres performances durant les épreuves.
Et la banqueroute est arrivée... et avec elle se sont envolés mes rêves fous de devenir un jour une grande pilote de rallye !
Quartier Général
Le QG est l'endroit d'où tout se gère dans le mode carrière, avec une messagerie qui liste les éventuels défis disponibles et acceptés, ainsi que des informations utiles sur ma carrière.
Via la gestion d'équipe, j'accède aux détails des compétences de mes ingénieurs et de mes mécaniciens qui réparent les dégâts causés durant la course et travaillent constamment sur des améliorations pour mon véhicule, sans oublier mon indispensable agent qui gère ma carrière. Bien sûr, ces employés reçoivent un salaire hebdomadaire qui est ponctionné sur ma cagnotte.
Dans le garage, se trouvent mes voitures. Je suis en mesure d'y changer les réglages, avec l'enregistrement de profils suivant le type de terrain (macadam, gravier, neige...). Si mes ingénieurs ont bien travaillé, je trouve également de nouvelles pièces pour chacun des éléments-clés du véhicule (moteur, châssis, boite de vitesses, radiateur, échappement, freins, pneus, suspensions et carrosserie).
Enfin, depuis la carte mondiale, je peux vérifier les dernières offres des différents concessionnaires, consulter le profil de candidats qui désirent rejoindre mon équipe, ou enfin lancer de nouvelles courses (en sachant donc que je ne pourrai me lancer que dans les courses pour lesquelles je possède le bon véhicule).
Partie rapide
Pour ne pas se trouver limité par les véhicules, il y a la partie rapide qui donne immédiatement accès à l'intégralité du garage du jeu, ainsi qu'à la totalité des courses en cinq modes différents.
J'ai déjà parlé des deux premiers modes en carrière, avec le Rallye qui se déroule en tout-terrain et le V-Rally Cross, une course rapide sur circuit. Il existe également le Hillclimb qui se passe sur des routes de montagne, avec l'objectif de monter (ou de descendre) de gros dénivelés.
Le Buggy place dans des terrains très impraticables avec de petits véhicules très nerveux.
Enfin, l'Extreme-Khana est une course en circuit fermé, le plus souvent en milieu urbain avec de nombreux obstacles et des véhicules très rapides.
Conclusion
Il me vient immédiatement un adjectif : difficile. V-Rally 4 se place dans le créneau des simulations et, malgré un réglage de la difficulté de l'IA, les adversaires restent de redoutables pilotes qui ne se laisseront pas battre. La prise en main n'est pas évidente, les véhicules sont délicats à maîtriser et, à peine une petite habitude trouvée sur un terrain que le circuit suivant change totalement la donne.
Même si j'ai enchaîné les défaites, les paysages magnifiques et l'ambiance m'ont permis de passer un excellent moment, à tel point que j'avais parfois juste envie de m'arrêter pour admirer le point de vue (de toute façon, au point où j'en étais...).
La musique est absente des phases de course, ce qui permet de s'immerger dans le course avec le bruit du moteur qui change en fonction de la vitesse, des accélérations, du terrain et des environnements traversés (c'est notamment très impressionnant dans les espaces fermés comme les tunnels). Et pour ceux qui veulent vraiment s'immerger dans la peau d'un pilote de rallye, la caméra se place avec une vue intérieure, devant le pare-brise, ou à la première personne.
Je n'aurais donc qu'un seul conseil : pilotes du dimanche, passez votre chemin. Si au contraire vous maîtrisez votre manette et n'avez pas peur de drifter à côté de précipices enneigés, si pour vous la conduite est une affaire de précision de tous les instants, alors vous trouverez dans V-Rally le défi que vous attendiez depuis longtemps.
- PlayStation 4
- Xbox One
- Steam
- Switch (avant la fin de l'année)