Dustwind – Un jeu tactique post-apocalyptique en coop

Le 15 août, quelques jours avant que la folie de la gamescom ne nous gagne, un jeu de tactique en temps réel sortait en accès anticipé sur Steam. Intitulé Dustwind, ce nouveau jeu embarque dans des combats en vue du dessus sur des cartes pour 1 à 8 joueurs aux objectifs divers. Mais voyez plutôt le trailer de lancement :

Tutoriel

Au lancement de ma première partie, le jeu me propose de suivre un tutoriel, je m'exécute donc et suis les instructions données à l'écran. En vue du dessus, le jeu se dirige classiquement avec la souris, qui permet de zoomer à volonté. La caméra tourne à 360°, ce qui offre une bonne vue d'ensemble de la zone de jeu et évite les angles morts. Les personnages se déplacent eux aussi à la souris, par un clic au sol à l'endroit de la destination.

Par défaut, le personnage auto-attaque suivant les instructions données via un petit panneau sur la droite. Dans mon cas, s'il a une cible à portée avec au moins 33% de chance de toucher, alors il tire. Chaque personnage porte deux armes, classiquement une arme pour la longue distance et une arme pour la courte portée (que ce soit une arme à feu comme un fusil à pompe ou une arme de mêlée). Le passage d'une arme à l'autre n'est cependant pas automatique et demande d'être effectué dans le feu de l'action. Pour plus d'efficacité, un système de localisation des dégâts est en place, en tout cas d'après le petit bonhomme dans la barre du milieu, même si le tutoriel n'aborde pas ce point.

Les personnages portent dans leur inventaire des objets, comme des kits de soin (pour se soigner ou soigner les copains), des grenades, des kits de réparation (pour réparer les véhicules), des grenades, des mines, des bombes à retardement. Ils peuvent également déployer des barricades ou encore des tourelles. Tous ces objets sont à utiliser au cas par cas, rien d'automatique ici, ils s'activent avec différents raccourcis du clavier, ou au clic, puis s'appliquent soit sur un élément cible, soit au sol.

Une fois chacun de ces moyens de se défendre passé en revue, le tutoriel se termine sur une grosse mêlée avec quatre vagues de  méchants qui attaquent de plusieurs côtés. Après deux minutes passées à installer des éléments défensifs (j'ai pour ma part posé beaucoup de mines, de bombes et une tourelle), je me défends vaillamment et c'est une victoire rapide !

Combats en conditions réelles

Sûre de moi, je me lance rapidement dans une partie... et je désenchante vite. Actuellement six modes sont disponibles sur diverses cartes : coopération, dernière équipe debout, match à mort par équipe, chacun pour soi, capture du gaz et attaque/défense de territoires. Les cartes sont de plusieurs difficultés, du simple au cauchemar, même si très concrètement je n'ai pas vu de grande différence, la plupart des cartes officielles étant de toutes façons difficiles.

Je tente de partir en multijoueur, mais j'attends longtemps sans qu'un match ne se lance, je me rabats donc sur un match local, où j'incarne une équipe de six personnages sur une carte difficile où j'ai compensé en me donnant un avantage. Malheureusement, cela n'aura pas suffi...

Je retente en multijoueur, l'ordinateur me promeut en tant qu'hôte comme il n'y a aucune partie active. Même là, personne ne me rejoint, je lance donc de nouveau une partie seule sur une carte 1-4 normalement prévue en coopération. Je nettoie quelques bâtiments.... et de nouveau l'adversité est trop grande. Mon personnage se retrouve rapidement à cours de tout, de munitions, de kit de soin, de grenades, et meurt dans d'atroces souffrances.

Création de cartes

Agacée par cette expérience peu concluante, je teste la dernière partie du jeu, l'éditeur de carte. Une bonne surprise de ce côté, l'éditeur est plutôt simple à utiliser malgré un tutoriel sous forme de texte assez imbuvable. Sur la carte dont la taille est configurable, une grande quantité d'assets sont à disposition pour créer des villes et des villages, des complexes industriels, des bunkers ou des usines. Pour rajouter une touche d'authenticité, il y a également des effets (tâche de sang, fumée), des lumières, des véhicules...

Une fois la structure de la carte en elle-même créée, toutes les règles sont configurables, ainsi que les objectifs et les zones à capturer. Cela devient alors un peu plus technique, sans être inaccessible pour quelqu'un que ça intéresse. La carte peut enfin être publiée sur Steam Workshop et devient ainsi jouable par les autres jouables. Une excellente chose qui pourrait ainsi rajouter du contenu important.

Conclusion

Il est difficile de se faire un avis pour le moment car le mode solo n'est pas très intéressant, sans campagne ni histoire, sans parler de la difficulté, et il n'existe pas une communauté suffisante pour profiter du mode multijoueur dans de bonnes conditions. Du coup, peu à dire au-delà de l'excellente première impression lors du tutoriel, qui laisse entrapercevoir un gameplay dynamique et efficace basé sur un bon panel d'armes et d'accessoires, le tout dans des environnements plutôt bien réalisés et une ambiance sonore correcte. La suite n'a malheureusement pas été à la hauteur du début, avec un multijoueur inaccessible alors que c'est pourtant là, dans des instances de de groupes, que le jeu révélera son plein potentiel.

Un jeu méconnu, qui fait fasse au problème numéro 1 de tous les jeux en ligne : le manque de notoriété. Je ne peux donc conseiller le titre aux joueurs solos mais, par contre, si vous prévoyez de l'acheter avec quelques amis, alors vous ne regretterez pas cet achat groupé !