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Ultimate Racing 2D – De la course endiablée vue d’avion !

Dans le monde des jeux de course supportés par des graphismes en 3D sublimes et des foultitudes d'effets spéciaux, un outsider sorti fin mai tente de se faire sa place : Ultimate Racing 2D développé et édité par le petit studio Applimazing. Un titre qui fleure bon le passé et qui rappellera à d'aucun les salles d'arcade et le jeu Super Sprint dont il est largement inspiré.

Nous nous trouvons dans un jeu de course assez traditionnel sur ses modes de jeu et son interface avec une carrière, un championnat, des courses rapides et un mode en ligne.

Toutes les classes de véhicules sont jouables, de la moto au camion, en passant par le kart et la limousine.

La réactivité de chacune des 35 classes est différente, ce qui oblige à réapprendre à chaque fois. Vous pourrez tout à fait vous focaliser sur votre préférée, sauf en mode carrière où vous ne pourrez pas immédiatement donner libre cours à votre envie de folie automobile car les classes de véhicules sont fixées et tout débute avec les karts.

Les véhicules sont plus ou moins efficaces suivant la ligue à laquelle ils appartiennent, définie par la couleur de leur carrosserie. Ainsi, la ligue "Blue Star" bleue sera toujours la moins bonne, la rouge "Red Fury" sera toujours la plus efficace. Dans le mode carrière, les véhicules s'achètent grâce à l'or récolté après chaque course. Dans les autres, tout est débloqué par défaut, aucune limite !

Si vous n'aimez pas les noms, aucun souci, cela se personnalise !

Une fois le véhicule choisi parmi les 300 proposés, la course se personnalise avec différents paramètres dont les deux plus intéressants sont l'activation, ou la désactivation, de l'usure des pneus et du boost. Il est également possible de choisir la difficulté ou encore le nombre de voitures et de tours à effectuer. Bien entendu, en mode carrière, tous les paramètres ne sont pas accessibles (à gauche).

Les circuits en eux-mêmes se présentent en 2D en vue du dessus, avec des graphismes très simples et une grande économie de détails. Il y a deux styles de circuits qui dépendent des véhicules choisis, des boucles simples ou des tracés alambiqués, pour un total de 45 cartes dans une dizaine de pays différents avec quelques circuits connus pour les connaisseurs.

Les environnements sont suffisamment variés pour que l'ennui ne s'installe pas avec de la glace, de la terre battue, des bords de mers... Et heureusement, car la prise en main est loin d'être évidente et il faudra beaucoup de tours de circuits pour trouver la trajectoire optimale. Une erreur et la course est perdue, l'IA, même en facile, ne fait elle aucune erreur et reste toujours sur la piste. Cela est relativement plus simple lorsqu'il y a des murs ce qui évite de partir visiter l'herbe qui ralentit énormément.

J'en parlais lors du paramétrage de la partie, lorsque les options sont activées, les parties sont plus stratégiques. Ainsi, pour tenter de rattraper le peloton, un boost augmente temporairement la vitesse, une fausse-bonne idée dans la plupart des situations car cela se termine souvent dans le décor... avec au final une perte de temps. Si les pneus s'usent, on est obligé de passer au stand pour les changer, mais à faire avec parcimonie car la route d'accès limite la vitesse maximale, sans compter les quelques secondes nécessaires au remplacement.

Arriver dans les premiers est difficile et demandera une excellente dextérité. Un poil agaçant dû à cette prise en main délicate, le titre plaira aux pilotes les plus aguerris et surtout aux plus nostalgiques qui n'ont pas peur d'avaler de l'asphalte virtuel pour atteindre la perfection. Mais si vous vous reconnaissez dans ce profil, vous vous éclaterez en solo, et encore plus en multijoueur, sur un jeu très bien conçu qui occupe une niche peu occupée hors des salles d'arcade.



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