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Projet Highrise – Des immeubles de l’extrême

Sorti en 2016 sur PC, Projet Highrise est un simulateur de construction et de gestion de gratte-ciel qui revient sur le devant de la scène à l'occasion de sa sortie sur les tablettes Android et iOS mi-avril. C'est dans sa version iOS sur un iPad Air 2 que j'ai pu tester le jeu.

 

Modes de jeu

Au lancement, trois possibilités s'offrent au joueur : des didacticiels pour comprendre les bases, le bac à sable pour créer des immeubles sans contrainte et des scénarios pour construire avec des semblants de quêtes.

Si vous n'avez pas joué à la version PC, je vous conseille de débuter par la première qui couvre toutes les bases nécessaires à la prise en main du jeu à travers de courtes missions où des encarts de texte expliquent les choses à faire, et à ne pas faire, pour un projet prospère.

Le bac à sable se configure suivant deux paramètres : la difficulté et l'espace.

 

Enfin, les scénarios se lancent sur des cartes dont seule la première est gratuite, le centre ville de Chicago, tandis que les autres s'achètent via des micro-transactions avec d'autres quartiers de Chicago (North Side, South Loop et West Loop) et Tokyo, au prix de 1 à 3€ l'unité.

 

Pièces et étages

La tour se crée librement grâce à un guide limité en largeur et en hauteur en fonction des paramètres de la partie qui pourra être agrandi en jeu en dépensant des points d'influence.

Les étages se dessinent grâce à un outil qui permet de tirer des tuiles horizontales, qu'il faut ensuite desservir avec des ascenseurs et des escaliers. Bien sûr, il n'est pas possible de créer d'étages plus longs que celui juste en dessous.

Puis les étages se remplissent avec différents blocs qui représentent des pièces aux buts divers : bureaux, appartements, magasins, chambres d'hôtel, lieu d'événement, casino...

Bien sûr, cela ne suffit pas, il faut aussi rajouter des pièces pour assurer tous les services attendus par les habitants, qu'ils soient dans les bureaux (photocopie, courrier, conciergerie...), les logements (garderie, nettoyage, laverie automatique...), ou encore dans les hôtels et plus généralement dans l'ensemble des habitats (distributeur automatique, téléphones payants, station de cirage, espaces communs).

Et c'est sans compter sur les services plus généraux liés au bâtiment en lui-même : bureau d'entretien, bureau de déménageur, bureau de construction, poubelles, accès aux transports en commun, réserve, placard à balai...

Ensuite, il y a des éléments cosmétiques à rajouter : peinture, œuvres d'art, hall d'accueil, luminaires. Rien d'obligatoire en soi, même si ça apporte un cachet indéniable et contribue au prestige de l'immeuble.

 

Calcul de la progression

Tous les chiffres qui définissent le succès de la construction sont résumés sur le bandeau supérieur et comprennent :

  • prestige : plus il a d'étoiles, plus cela débloque l'accès à des pièces avancées. Le prestige se gagne notamment en mettant de jolies décorations dans l'immeuble, mais également grâce aux contrats.
  • population : résidents permanents, employés et résidents.
  • visiteurs : participants à un événement, touristes ou hôtes de l'hôtel et du casino.
  • finances : argent possédé, ainsi que le résultat de la dernière journée (les comptes sont faits tous les soirs à minuit).
  • buzz médiatique : points gagnés lors d'actions comme des achats dans les magasins ou des repas dans les restaurants, à dépenser pour effectuer des opérations marketing.
  • points d'influence : générée par les locataires heureux, l'influence se dépense auprès de consultants qui débloquent diverses améliorations pour l'immeuble.

Il y a également des tableaux qui reprennent avec beaucoup de détails ces chiffres, de quoi comprendre et analyser chaque pôle de dépense et, au besoin, effectuer les ajustements qui s'imposent. Avec autant de paramètres, de loyers et de services, l'immeuble peut vite devenir déficitaire. Il suffit d'investir dans des équipements trop importants, qui grèveront les charges, pour se retrouver avec un revenu journalier négatif. Les câbles et conduits notamment peuvent être rapidement hors de prix sans optimisation correcte du réseau (toutes les pièces n'ont pas besoin du téléphone ou de l'eau par exemple).

 

Divers contrats viennent se rajouter avec des objectifs optionnels qui offrent souvent de jolies récompenses à la clé comme du prestige ou de l'argent.

 

Conclusion

Avec uniquement le jeu de base et le centre-ville de Chicago, Projet Highrise offre un divertissement de qualité pour une durée quasi-infinie. Comme le dit si bien le communiqué de presse, un immeuble est bien plus qu'un assemblage d'acier et de verre, chacun est unique, avec une foultitude de choix et d'options pour organiser les choses. Une fois, cela pourra être un bâtiment rempli de bureaux, tandis que la seconde fois il brillera des strass des casinos. Écosystème fragile, il ne faudra pas grand chose pour que l'ambitieux projet immobilier de prestige vire au désastre et devienne un bouge où personne ne veut vivre et travailler. Mais ce seront ces erreurs qui permettront de vous faire devenir le grand architecte de demain.

Supporté par des graphismes agréables et une musique discrète aux sons d'ambiance amusants (musique d'ascenseur comprise), Projet Highrise est un jeu à poser sur sa tablette pour tous les fans des jeux de gestion/construction. Vous le trouverez sur les deux plateformes mobiles, à noter par contre que le jeu ne fonctionne que sur les tablettes, donc n'espérez pas en profiter sur votre smarphone :

Et si vous préférez la version PC, elle reste disponible sur Steam !



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