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ARK Park – Les dinosaures d’Ark en 3D

S'inscrivant dans la lancée de développer une licence Ark, un nouveau jeu en réalité virtuelle développé par Snail Games a été lancé fin mars, compatible avec HTC Vive, PSVR, Oculus Rift, Viveport et Windows Mixed Reality. C'est dans sa version Steam pour l'HTC Vive que j'ai, pour ma part, pu tester le jeu.

Trois modes de jeux existent : tutoriel, solo ou multijoueur. Concrètement, l'espace de jeu pour chacun des modes est similaire, le parc Ark avec ses 100 dinosaures rendus dans tous leurs détails. Tout débute dans un tramway futuriste qui emmène à travers un lac où s'ébattent des dinosaures marins, l'occasion d'admirer les graphismes qui sont de belle qualité, même si un certain flou continuel subsiste dans les lunettes, peu importe les réglages.

L’immersion arrive cependant vite et je tombe en admiration devant ce magnifique coucher de lune :

A la fin du trajet, un grand hall d'exposition m'attend avec différents mini-jeux basés sur des hologrammes de dinosaures : monter sur leur dos, les nourrir, les observer, les placer sur une carte. Les activités sont nombreuses même si, malgré tout, on fait assez rapidement le tour.

Une fois la prise en main effectuée sur les hologrammes, il est temps de partir en aventure dans le parc en lui-même, avec tout d'abord le camp de base, où le robot qui m'accompagne m'explique comment faire éclore un œuf. Je récupère mon bébé tricératops tout mignon.

Pour le nourrir, il me faut des fruits, que je peux trouver en explorant le monde, comme le chemin de la montagne par exemple. La récolte n'est pas très réaliste dans son processus, il suffit de s'approcher suffisamment avec le bon outil puis de brasser l'air pour que le mouvement, sans aucune coordination ou précision dans l'action, s'effectue.

Lors de cette phase d'exploration, je découvre l'utilité de l'un des objets que je transporte : un scanner pour récupérer le code ADN des êtres vivants. Cela n'est pas toujours aussi évident qu'il n'y parait car les spécimens ne collaborent pas à cette collecte et bougent sans prendre garde à mon super-rayon. En plus, il faut viser la tête (ce qui peut se trouver très haut sur certains dinosaures au long cou).

 

Je récupère au passage du bois et de la pierre, ce qui me donne les composants nécessaires à la création de mon premier objet depuis une console (sorte d'imprimante 3D), un pistolet que j'utilise pour me défendre car, malheureusement, ce parc ne renferme pas que de gentilles bestioles comme les hologrammes me le laissaient penser. Plusieurs vagues de dinosaures agressifs s'enchaînent, je dégomme tout grâce à mon pistolet aux balles infinies (il faut cependant le recharger de temps en temps) en visant les tonneaux explosifs lorsqu'ils sont trop nombreux, je m'en sors sans vraiment transpirer.

L'artisanat est assez basique, il y a une petite dizaine d'objets à créer, des armes, une torche, mais, en soi, rien de primordial pour l'avancée.

Sur le modèle du train du début, la plupart des environnements se parcourent dans un mode "tunnel" où il n'est pas possible de faire grand chose d'autre que d'admirer le paysage, que ce soit à dos de dinosaure ou en jeep avec chauffeur. Un mode appareil photo est accessible ce qui offre l'opportunité de faire de magnifiques clichés de la jungle du jurassique, l'illusion est parfaite et cela donne vraiment envie de se promener dans les fourrés inaccessibles.

Quelques zones sont visitables "à pied" dans des espaces confinés où il n'y a pas de déplacements libres mais un système de téléportation (sur le principe de cibler/cliquer) cependant non limité tant que l'on reste dans la zone. Là encore, l'envie arrive vite de s'échapper du chemin tracé et de sauter au-dessus des barrières, dangereux dinosaures ou non.

Un système de mini-jeux permet de progresser dans ces zones d'aventure en jetant des grenouilles à un serpent ou encore en tirant sur une branche pour en faire tomber des insectes... Rien de bien difficile au-delà du bon sens et de l'observation.

Enfin, dernière fonctionnalité assez amusante à noter pour les joueurs du jeu de survie initial sur ordinateur : vous pouvez même importer vos dinosaures depuis ARK: Survival Evolved vers ARK Park. Plus de 10 types de dinosaures sont actuellement supportés et le support sur PSVR suivra.

Ark Park catapulte en réalité virtuelle dans l'univers de Ark: Survival Evolved, mais dans un jeu qui porte bien son nom : "park". Toutes les activités sont limitées, les mouvements sont restreints, les espaces visitables sont confinés et la jouabilité s'en trouve vite restreinte. Parfois, j'en suis venue à me demander s'ils ne visaient pas le plus jeune public par les activités proposées, les enfants qui ne sont pas censés utiliser la réalité virtuelle en dessous de douze ans. Après, soyons honnête, j'ai passé quelques heures agréables en compagnie des dinosaures d'Ark Park, les paysages et l'ambiance à eux seuls valent le déplacement, mais étant donné le prix élevé digne d'un titre AAA, j'espérais plus de liberté dans un véritable monde ouvert avec moins d'écrans de chargement. Il n'existe pas non plus de localisation FR (il faudra vous contenter de l'anglais).

  • Version Steam (HTC Vive, Oculus Rift, Windows Mixed Reality) : 36,99 (ou 41,99€ pour la version avec des objets cosmétiques)
  • Version PlayStation 4 (PSVR) : 49,99€


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